storm night / jamian #3

- - dans le jeu de la séduction, il n’y a qu’une seule règle : ne jamais tomber amoureux. (@bastian millford)

Jamie, elle aurait aimé pouvoir dormir tranquillement ce soir-là. C’était sans compter sur l’agréable soirée qui semblait se dérouler dans la rue, un peu plus loin que chez elle, l’empêchant donc d’être tranquille et de pouvoir passer une bonne nuit de sommeil. Il était désormais trois heures trente du matin, la jeune femme se retournait dans son lit, encore et encore, soupirant fréquemment à cause du bruit qui venait troubler son équilibre. À une certaine époque, elle était cette personne qui organisait des fêtes et qui réveillait tout le voisinage mais c’était New York, pas Toronto Island. New York c’est la ville qui ne dort jamais alors que l’île de Toronto, c’était un endroit qui se voulait calme la plupart du temps… sauf ce soir-là apparemment. Jamie se redressa dans son lit, coinçant sa tête dans la paume de ses mains, rêvant pratiquement de hurler. Bien décidée à passer une nuit tranquille, elle se demandait si elle devait appeler la police ou aller faire carnage elle-même. Sur le moment, la seconde solution semblait être meilleure. Elle sorti donc de son lit, mit ses pieds au chaud dans ses pantoufles, attrapa son gros gilet qu’elle plaça par-dessus sa nuisette. Sortant dans le grand froid, elle regrettait que ce soit la seule nuit qu’elle passait dans ce genre de tenue. Pour cause, ce qu’elle portait habituellement était au lavage, quel tristesse. Elle marchait, difficilement, tentant de braver le vent et la neige qui commençait à tomber. Elle passait quelques maisons et le bruit se rapprochait. Quelle surprise de voir que c’était son cher voisin Bastian qui semblait avoir eu la magnifique idée d’organiser une soirée. Prise d’énervement, Jamie soupira un grand coup avant d’avancer jusqu’à la maison de l’homme. Elle sentait la colère s’emparer d’elle, ce n’était pas vraiment difficile en soit. Elle cogna donc à la porte, assez violemment, trois fois. Croisant les bras, attendant qu’il ne daigne venir ouvrir la porte. Il finit par ouvrir la porte et Jamie fronça les sourcils, visiblement encore plus énervée que les secondes précédentes. Vous rigolez ? Vous savez qu’il est pratiquement quatre heures du matin ? Son ton se voulait énervé, et l’état dans lequel elle était, elle pouvait clairement faire une scène en pleine rue, oui. Même si elle commençait à mourir de froid, ne portant que sa nuisette et un gilet en laine. Rien ne couvrait ses jambes, il y’avait donc fort à parier qu’elle tomberait rapidement malade.

Le mois de mars qui commence, les souvenirs qui remontent à la surface et la déprime qui réapparait. Il y a un an, quasiment jour pour jour, Evelyne m’annonçait cette putain d’histoire tirée par les cheveux. Ce ventre rond que je tentais de caresser, que je tentais d’aimer depuis plusieurs mois avait été fécondé par un autre. Par un autre homme. Par un amant, un donneur qu’elle m’avait dit, pour que je ne sois pas le père biologique. Pour que mes gênes ne se transmettent pas, pour que je n’ai pas peur d’être mauvais père. Que je n’ai pas peur d’enfanter un monstre. En réalité, ce jour-là, le monstre n’était ni moi ni cet enfant qu’elle portait, mais bel et bien elle. Un monstre. Un comportement que je n’avais pas réussi à comprendre et qu’aujourd’hui encore, je peinais à me remettre. Evelyne était l’amour de ma vie, la femme que j’aimais. Cette foutue seconde chance, ma seconde épouse. Et la dernière. Celle qui avait été là pour mon changement d’identité, celle qui avait été là pour m’accepter, pour discuter. Et finalement, celle qui m’avait trompé. Si notre divorce était prononcé depuis trois mois, cela faisait maintenant un an que nous étions séparés et j’avais besoin de fêter ça dignement. La bouteille de whisky posée sur le rebord de la table basse, je peine à marcher et à être totalement lucide. J’ai alors l’idée de mettre un peu de musique pour combler à ma déprime et allume mon poste et mon enceinte afin de mettre ma playlist à fond, très forte, beaucoup trop forte. Je ne danse pas, et me contente de continuer à boire et à boire, tout en pensant à ma vie, un pur échec. Finalement, j’essaie d’appeler une des meufs avec laquelle j’ai baisé la semaine dernière, mais elle ne répond pas et elle n’est pas disponible. Je m’énerve, renverse mon verre sur mon tapis et grogne quand j’entends toquer à la porte. Une fois, deux fois, trois fois et ça m’énerve encore plus Je me lève en manquant de me casser la gueule et fonce vers la porte d’entrée. Quand j’ouvre, je ricane en regardant la blonde. C’est Jamie. La p’tite Jamie. « Mais venez ma belle, je suis sûre que vous serez plus à l’aise à l’intérieur… » que je dis en essayant de l’attraper par la taille. Madame est en nuisette, et elle est belle. Et vu mon état, je n’ai plus aucun filtre. « Vous êtes belle Jamie, soyez pas énervée, vous allez avoir des rides… » dis-je en rigolant. Je me décale de la porte, pour l’inviter à rentrer, je suis une catastrophe humaine.

@Jamie Monroe

- - dans le jeu de la séduction, il n’y a qu’une seule règle : ne jamais tomber amoureux. (@bastian millford)

Jamie fronce les sourcils, lui lançant un regard noir mais la réaction de l’homme la surprend. Il est amusé de la voir là apparemment, au fond, ça la fait sourire mais elle décide de continuer à faire la gueule, c’est plus facile. Il l’invite à rentrer, Jamie hésite alors qu’il l’attrape par la taille, au final, sa force à lui la fait rentrer à l’intérieur. Elle est belle, faut pas qu’elle soit énervée, elle va attraper des rides. Ouais, enfin, pour les rides, il reste le botox. Bien qu’elle soit naturelle, pourquoi pas après tout ?  Il rigole et se décale de la porte pour la laisser entièrement rentrer dans la maison. Elle lève les yeux au ciel et elle finit par rentrer dans la demeure qu’elle connaît déjà. Il a bu en plus de tout. Vous sentez encore plus fort qu’une distillerie. Elle croise les bras, le regardant. Cette soirée avait l’air plus joyeuse vue de l’extérieur, lorsqu’elle ne faisait que se balader pour aller frapper à la porte, plutôt énervée. Très très énervée en réalité. Bien que cela ne dure jamais réellement, bien qu’il soit arrogant et que très souvent, elle rêve de lui en coller une, elle l’apprécie malgré tout. Jamie se trouve face à lui, les bras croisés, un peu remontée de ne pas avoir pu dormir, le manque de sommeil, ça la rend dingue à la blonde, elle a du mal d’être de bonne humeur quand elle n’a pas ses heures de sommeil. Il va donc en prendre plein la gueule par la blonde parce qu’il l’empêche de dormir. Non mais sérieusement, il est presque quatre heures du matin bon sang, pensez aux gens qui essayent de dormir. Bon sang, vous êtes un vrai déchet. C’était vrai, il lui faisait même mal au cœur et pourtant, elle avait réussi à foutre le feu à sa cuisine et elle avait bien moins bu que lui. Faites ce que je dis mais pas ce que je fais, c’est donc ça ? Oui, elle faisait référence au savon qu’il lui avait passé le lendemain de la soirée où elle avait fait cramer sa cuisine. Les dégâts n’avaient pas été trop importants, malgré tout, cela n’en restait pas moins dangereux pour autant. La jeune femme ne comprenait pas trop comment ils avaient pu échanger les rôles aussi facilement.

Une année qu’Evelyne m’avait quitté. Ou du moins, m’avait proposé la pire des décisions. Élever un gamin qui n’était pas le mien, ou m’en aller. La décision avait été très rapide, bien trop rapide et finalement quand je faisais le bilan 365 jours plus tard, ce n’était pas fameux. Elle avait l’air heureuse, et j’étais seul comme un con. Je terminerai ma vie seul, dans ma maison vide avec des cleps. Je n’avais plus confiance en l’espèce féminine, je n’y croyais plus vraiment. J’avais besoin d’oublier ma condition de merde et le whisky avait refait surface dans ma vie, m’offrant un état presque second, à mettre de la musique bien trop forte dans ma maison. Et c’était pour cette raison que ma voisine se trouvait face à moi maintenant. Je l’attrape par la taille voulant la détendre, et elle me dit qu’elle pue. Je lâche un léger rire, c’est pas gentil quand même. Elle est maintenant à l’intérieur et je referme la porte derrière elle avant de m’éloigner de son corps pour l’inviter à me suivre vers le salon pour me resservir un verre pendant qu’elle est encore en train de gueuler. Un déchet? J’suis pas un déchet moi, quoique… mais peu importe, j’accepte pas ce genre de chose. « J’suis pas un déchet madame, vous n’avez pas le droit de me dire cela. Vous devriez vous détendre un peu, vous voulez un verre? » Dis-je en souriant. J’ai vraiment l’air puéril et d’un adolescent en train de découvrir ses limites, c’est n’importe quoi. Je me laisse tomber dans le canapé quand elle essaie de me faire la morale à la con. Ouais, je fais ce que j’dis de pas faire. Mais moi, moi je fous pas le feu à la cuisine alors c’est pas bien grave. Et puis si je foutais le feu, je suis pompier et je pourrai l’éteindre. Enfin j’aimerai éviter malgré tout, et de toute façon je n’ai pas prévu de faire à manger. « Eh oh je vous permet pas, venez vous asseoir là on va parler ma petite dame. » Je souris un peu avant de finir un nouveau verre. Je le dépose sur la table basse avant d’enfoncer mon dos dans le moelleux du canapé, croisant mes jambes pour me mettre à l’aise. J’ai l’air d’un déchet, et elle a vraiment raison mais je prend la décision d’arrêter peut-être de boire pour ce soir. Je suis dans un état catastrophique, et ça ne sert à rien d’insister de toute façon. Par contre elle, elle est bien trop belle, et pas assez bourrée pour la soirée… il faut qu’elle s’amuse. Qu’on s’amuse. Merde!

@jamie monroe

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Une nuit tranquille, elle aurait pu avoir une nuit tranquille. Ces derniers jours avaient été calme, assez reposant et elle s’était sentie bien. Mais c’était apparemment trop demander puisque le voisin avait mit la musique à fond. Elle avait débarqué là et aussitôt elle s’était énervée. Elle était fatiguée et quand c’était le cas, elle avait parfois du mal à garder son sang froid, surtout si on la privait de son sommeil. Un vrai déchet. Il avait beau dire que non, c’était pourtant vrai. Elle se sentait déjà comme un déchet à ne pas réussir à dormir alors si elle buvait en plus, ça n’irait probablement pas dans son intérêt à elle. Et pourtant, il finit quand même pas lui demander si elle veut un verre. Et pourtant, on dirait que vous sortez d’un bain de whisky. Jamie lâche un soupire avant d’accepter l’offre de boire un verre. On boit à quelle occasion? Toujours froide, Jamie tente de ré-organiser ses pensées. Bon sang, il la pousse vraiment à bout. Il agit comme un enfant et parfois, ça a le don de faire énerver la blonde. Marcus faisait pareil et ça commence à lui faire peur de réaliser parfois que Marcus et Bastian ne sont pas forcément si différent que cela. Elle secoue la tête afin de se sortir cette image du cerveau. On va parler ma petite dame. C’est pas la première fois qu’elle entend ces mots. Elle finit donc par aller s’installer dans le divan à côté de l’homme, se calant bien dans le fond du divan et tournant la tête vers lui pour l’observer. Elle avait beau être une catastrophe ambulante, elle se rendait compte qu’elle n’était pas la seule. Il avait pas l’air d’avoir réellement le moral, elle savait bien ce que c’était puisque c’est ainsi qu’elle avait fini par foutre le feu à la cuisine de sa maison. La jeune femme soupira, elle savait que si elle tentait de faire la discussion, il pourrait le prendre mal. Mais elle tentait quand même. Il était trop bourré de toute façon, il ne s’en rappellerait probablement pas le lendemain. Qu’est ce peut bien vous mettre dans cet état? Son ton se voulait un peu plus rassurant, un peu moins désagréable surtout. Au vu de l’alcool et de son état, il semblait fêter quelque chose mais peut-être pas de la bonne manière. D’ailleurs, elle attendait encore son verre.

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Une fois de plus, la blonde avait raison. J’étais un putain de déchet ce soir, et j’avais plutôt honte que la blonde ait à me voir ainsi. Enfin, j’aurai honte. Pour l’instant, je ne me rendais pas vraiment compte de la situation, j’avais l’esprit ailleurs, le sang bien trop alcoolisé et les idées troublées. Je lui propose même un verre, je suis plutôt un bon hôte finalement. Elle ne pourra pas me reprocher cela, bourré certes, mais un bon hôte au moins. Elle accepte ma proposition après avoir insinué que je sortais d’un bain de whisky. Je ris un peu et me relève de mon canapé en manquant de me casser la gueule afin de lui servir un verre, mais la question qu’elle me pose m’encourage à me remettre dans mon canapé. À quelle occasion. C’était la question qu’il fallait pas me poser, et me voilà de nouveau à déprimer. Je sais même pas comment lui dire ça, après tout, je suis qu’un pauvre idiot et j’en ai carrément honte. Je me contente de soupirer et de rester silencieux en grognant un peu, mais elle insiste visiblement. « Les femmes. Toujours les femmes. Vous êtes une sacré espèce. » Je grogne davantage en soupirant, je râle je suis pas content. Ça change pas de d’habitude, mais ce soir, avec l’alcool dans les veines c’est encore pire que d’habitude. Je me redresse une bonne fois pour toute afin de lui servir un verre, et je ne tarde pas à lui tendre avant de me renfoncer à nouveau dans le canapé à ses côtés. Mon coeur me dit de lui parler de ce qu’il se passe, ma raison me dit de me taire et de me méfier mais cette fois-ci, je peux plus gérer ma raison. Je suis plus du tout dans un état normal et c’est triste à voir. Je ne sais même pas par où commencer, ni comment partager mes pensées. « V’voyez, j’me suis marié. J’ai fait confiance. Deux putain de fois. Deux fois, vous vous rendez compte? J’avais pas retenu la leçon la première fois. Et bingo ! Un polichinelle dans le tiroir. » Je soupire un peu avant de tourner ma tête vers celle de la blonde. J’ai comme une sensation de déjà-vu. Sauf que cette fois-ci, c’est un miroir. Au fond, la blonde doit s’en foutre totalement de mes histoires. Mais malgré tout, je continue d’en dévoiler un peu. « Et ouais. Un gosse. C’pas comme si j’en voulais, j’en voulais pas. Et elle le savait. Et bam! Un ventre rond. Et boum! C’est pas mon gosse. Et bim! Le divorce. Le deuxième en dix ans, c’est pas possible d’être aussi con hein. J’suis bon qu’à me faire baiser. J’vous l’ai dit la dernière fois. » Je tourne la tête vers la blonde en soupirant. Ouais, me faire baiser. Au sens propre et figuré de toute façon. « Mais bon, c’est pas des histoires intéressantes, vous allez bien vous ? Vous êtes radieuse ce soir. Ça me donne mal à la tête. » dis-je en riant. Mais je suis sincère, vraiment.

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La vie n’est pas simple. Pour personne. Malgré tout, pour Jamie, voir les autres mal, ça ne la rend pas heureuse. La jeune femme ne s’attendait pas à ce qu’il commence à se livrer à elle, ainsi, ça lui fait plaisir mais elle se sent tellement mal. Unis dans leur solitude, unis dans leur douleur, voilà ce qu’ils sont. S’il y’a bien quelqu’un qui comprend cette douleur, c’est la blonde, la sienne est trop ancrée dans son cœur. Forcée de constater chaque matin qu’elle se réveille dans un lit vide et froid, qu’elle attend encore son retour alors qu’elle sait qu’il ne reviendra pas, elle attend un fantôme, elle continue d’espérer que ce n’est qu’une blague et pourtant, elle était là, au premier rang, à voir un cercueil - bien que vide, descendre sous terre. Sa douleur était là, toujours aussi vive. Même un an après le départ, sa peine était vive. Les femmes, toujours les femmes. Jamie ricane, il a raison, elles sont une sacré espèce, malgré tout, elles ne sont pas toutes les mêmes mais lui dire ça c’est comme dire à Jamie que les hommes ne sont pas tous les mêmes, elle n’y croira pas. Elle se contente de ricaner, simplement, avant de répondre. Ouais, je sais. Il y’a de sacré plaies quand même. Voilà qu’elle a l’impression d’être un homme, à balancer des atrocités sur le sexe opposé alors que non, elle ne fait que relater des faits. Il lui sert son verre et le lui tend. Ni d’une ni deux, Jamie fait cul sec. À croire qu’elle en avait besoin. Cependant, le gout du whisky et l’impression qu’il lui brûle la gorge la font grimacer légèrement avant qu’elle ne se mette à rire bêtement de nouveau. Elle l’écoute alors se confier, elle l’écoute lui parler. Au fond d’elle, Jamie se sent mieux, c’est peut-être le whisky ou simplement le fait de l’écouter et d’avoir l’impression qu’il lui fait un peu confiance. Son cœur se serre dans sa poitrine. Elle lui a fait un gamin dans le dos alors que Jamie a perdu le sien, elle sent bêtement les larmes monter mais elle décide de les ravaler à la place, avoir un enfant, c’était son rêve, c’était le rêve qu’elle partageait avec Marcus. Elle avait prévu de lui annoncer qu’elle était enceinte quand il rentrerait mais il n’est jamais rentré et le choc n’a pas aidé. L’enfant repose dans ses pensées à ses présents, en compagnie de son mari. Je suis désolé d’entendre ça, certaines femmes sont réellement vicieuses. En soit, c’est pas votre faute, vous êtes juste tombé sur les mauvaises personnes… Elle n’a pas trop les mots, Jamie. Le regard de la blonde croise celui de l’homme, elle tente de sourire en signe de réconfort. Même si cela ne changera probablement rien à sa douleur. Elle baisse les yeux, regardant son verre vide qu’elle tient en main. Son index gauche se baladant sur le rebord du verre, signe d’un éventuel stress venant de la jeune femme. Il la regarde et elle relève les yeux pour répondre à sa question. Ne dites pas ça, je pense que je ne peux que comprendre en fait. C’est même pas étonnant que vous vous méfiez, au contraire. Je vais pas vous dire qu’on est pas toutes pareilles, vous ne me croirez quand même pas... Et c’est normal, elle n’y croirait pas elle même de toute manière.

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Je n’avais plus confiance en l’espèce féminine, ce n’était un secret pour personne et je n’ai pas honte de le dire à la jeune femme. Après tout, autant être honnête avec elle dès le départ et puis l’alcool m’empêche de trop réfléchir. En plus, elle semble d’accord avec moi et cela me surprend un peu. D’habitude, quand j’en parle, les femmes ont tendance à devenir folle et à se défendre, mais il n’en est rien avec la Jamie. Et contre toute attente, c’est plutôt flatteur pour elle et ça me plaît. Je soupire un peu et ne relève pas son constat réciproque et commence à raconter ma vie si misérable qu’elle soit. Ça part un peu dans tous les sens, on dirait un sktech, pire, une pièce de théâtre. Enfin je ne sais pas trop… mais c’est compliqué, j’ai presque honte de m’être fait avoir deux fois, à mon âge quand même. Je ne dis pas que je suis une vieille personne mais je ne dis pas que je suis jeune non plus. Pendant mon discours, j’observe un peu que la blonde ne se sent pas trop bien face à mon explication alors je décide de m’arrêter plus tôt que prévu. Faut dire qu’elle a perdu son mari, et moi je me plains là, j’ai l’air puéril. « C’est vrai, elles étaient vicieuses. J’tombe un peu trop souvent sur des mauvaises personnes. Limite c’est dans mes gênes! J’te jure. » Je ris un petit peu avant d’ajouter que mes histoires ne sont pas intéressantes, essayant de m’intéresser à elle cette fois-ci pour ne pas trop penser à mon propos. J’observe son stress qui apparaît par ses mains et fronce un peu les sourcils, elle n’a pas l’air très à l’aise, il va falloir la détendre cette blonde. Malgré tout elle est radieuse ce soir et je ne peux pas m’empêcher de lui dire. Je l’écoute me répondre, et lui offre un léger sourire. Tu m’étonnes que je me méfie, au moins, elle me comprend et ne dit pas le contraire de ce que je pense. « En effet, je ne vous croirais pas. Mais peu importe! Ça va, détendez-vous, vous, vous voulez un autre verre? » Dis-je en riant un peu. Je n’attends pas sa réponse avant d’attraper son verre pour le remplir une nouvelle fois. Je lui tend un peu avant de déposer ma main sur sa cuisse en me rallongeant dans le canapé. « Vous avez l’air stressé. C’est la musique? Vous pouvez choisir la playlist. Et buvez, ça fait du bien, j’vous l’autorise cette fois-ci, rien n’est interdit. J’ai rien à dire, profitez. » Je lui offre un nouveau sourire avant de fermer un peu les yeux. Ça va être une bonne soirée, j’en suis sûr cette fois. Y’a pas de raison. « On fait un jeu? J’sais qu’on est plus si jeune, mais il faut vous détendre. Un cap ou pas cap, allez! » Je ris, j’ai vraiment l’air d’un gamin, mais j’ai pas honte. En tout cas, on verra bien demain matin.

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Il y’a plusieurs types de femmes, d’un côté les vicieuses, de l’autre celles qui sont carrément tout le contraire, les nanas trop gentilles. Celles qui se retrouvent avec un trou béant dans la poitrine, à la place du cœur. Jamie faisait partie de la seconde partie de ces femmes. La jeune femme avait toujours été bien trop gentilles et il était parti. Même si ce n’était pas de son plein gré. Le pauvre homme était tombé sur deux vicieuses alors que lui ne méritait pas ça. C’était souvent ainsi, les bonnes personnes tombent sur l’autre catégorie et finissent par en faire partie. Souffrir c’était pas génial. La jeune femme avait mal au cœur pour lui en fait parce qu’elle comprenait sa douleur au final. Mais ce n’était pas son combat, elle ne comptait donc pas être curieuse et elle ne tenterait pas d’en savoir plus, ressasser le passé n’était pas une bonne idée en général et elle ne serait pas personne qui le forcerait à le faire. Ils ne se connaissent pas, elle n’était que Jamie sa voisine maladroite qui avait mit le feu à sa cuisine. Elle était la blonde qu’il avait sauvé fois. Ils étaient des inconnus tout simplement et elle ne tenterait pas de se mêler de ce qui ne la regardait pas. Je suis désolé d’entendre ça en tout cas, ça craint. Les gens sont vraiment de pire en pire, aucun respect pour les autres, aucun respect pour eux-même limite. Elle était dépitée. Elle soupire avant de regarder l’homme une nouvelle fois. Elle continue de jouer avec son verre, comme une gamine stressée, en réalité, tout ça la stress parce qu’elle se rend compte qu’elle n’est vraiment pas la seule à souffrir. Jamie se sent tellement conne de ne rien pouvoir dire d’autre. En même temps, c’est normal, même si je n’y crois pas au final. Enfin, dans l’autre sens. Elle s’arrête pour rigoler, se rendant compte de sa bêtise. Il lui demande si elle veut un nouveau verre, elle n’a pas le temps de répondre qu’il l’a déjà saisit et remplit. Il lui tend et l’instant d’après, sa main se retrouve sur la cuisse de la jeune femme. Pas qu’elle l’interprète mal en réalité, elle a plus trop l’habitude tout simplement. Non, c’est simplement le fait de parler tout ça, ça me rappelle… des mauvais souvenirs. Elle porte le verre à sa bouche et en boit une gorgée. Il ferme les yeux quelques instants et elle repose les yeux sur son verre. Regardant la main de l’homme toujours posé sur sa cuisse. Pas réellement désagréable. Il finit par lui demande si ça la tente un jeu. Elle rigole. Je suis plutôt du genre à jouer à je n’ai jamais… Propose Jamie. C’était carrément vrai, son jeu préféré en soirée c’était celui là. Et le beer pong, version alcool et pas juste bière. Elle avait l’impression de commencer à vivre sa seconde jeunesse et elle sentait qu’elle en avait besoin. Vous avez des shooters? Demande-t-elle en regardant l’homme une nouvelle fois. Ce serait probablement plus drôle ainsi.

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Toute cette situation n’était pas facile pour moi et Jamie semblait le comprendre. Même si elle ne connaissait pas les détails de ma vie, elle connaissait maintenant les grandes lignes de mes précédentes relations avec des femmes et autant dire que ce n’était pas vraiment fameux. Je lâche de nombreux soupirs en pensant à toute cette foutue histoire. Dans le fond, je sais pas ce que j’ai fait pour que la vie soit autant une connasse avec moi concernant les femmes. Enfin la vie étant elle-même féminine, ça me surprend qu’à moitié finalement… mais peu importe. La blonde est désolé, elle dit que tout ça craint et qu’il n’y a plus de respect. J’écoute la jeune blonde, qui comprend que j’arrive pas à la croire, y’a pas d’exception chez les femmes c’est pas possible. Evelyne m’avait déjà sorti la même chose, elle était l’exception après Katharina et quand on voit comment ça a terminé, on s’dit merde! Je ricane un peu, c’est vraiment débile. Ouais ouais, tout ça craint, mais cherchons pas à comprendre on y passerait une vie entière. Profitons. Je lâche un nouveau sourire avant de proposer un verre à la jeune femme qui n’a pas vraiment l’air dans son assiette, elle semble même totalement stressée et j’aime pas ça. Pitié, qu’elle se mette pas à chialer ce soir j’ai pas envie qu’elle chiale. Je lui propose un nouveau verre, que nenni, je lui sers un nouveau verre que je lui tend tout en déposant ma main sur sa cuisse.  Des mauvais souvenirs. Tu m’étonnes. Mais t’inquiète, ça va aller. Je reste là, à attendre qu’elle boive son verre avant d’avoir une idée de jeu. Cap ou pas cap. On se croirait un peu à l’école primaire à ce stade, même si les jus de fruits ont été remplacé par le whisky. La blonde semble avoir une meilleure idée de jeu, le je n’ai jamais aussi célèbre que son nom. Je ris un peu en l’écoutant évoquer ce foutu jeu, j’y jouais pendant une époque, c’était un de mes jeux préférés aussi. Enfin à mon époque, on y jouait plutôt dans les cours de récréation. La différence de génération, vous voyez. Je souris à la blonde et me relève en lui tendant la main quand elle me demande des shooters.  Qui n’en a pas? Dis-je en haussant les épaules. Je l’invite à me suivre dans la cuisine, où je sors deux verres à shoot. J’ouvre le placard à alcool et lui fais signe d’ouvrir une bouteille. Les femmes n’aiment pas trop le whisky -quand je vous dis qu’elles sont étranges-, et ainsi, Jamie pourra choisir ce qui lui plaît le plus.  Vous avez une idée pour commencer? Je remplie les deux verres à shoot avec l’alcool qu’elle a choisie et lui tend son verre en attendant de commencer. La soirée s’annonce prometteuse.

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Ce n’était certainement pas la soirée que Jamie s’attendait à passer en se rendant chez Bastian. Elle pensait piquer sa crise et rentrer chez elle pour dormir dans le plus grand des calmes. Le destin semblait en avoir décidé autrement puisqu’elle en était à son second verre et qu’une tempête de neige sévissait dehors. La jeune femme était peinée de découvrir à quel point il avait souffert également et cela expliquait tout. Son analyse n’avait pas été mauvaise du coup. La jeune femme sourit juste en y pensant. Ouais, ça craignait clairement. Je suis d’accord et ça fait partie du passé, on ne peut rien y faire! Ce qui est fait, est fait. La jeune femme sourit à l’homme en réponse. Le second verre tombait à pique, elle avait besoin de se détendre, le manque de sommeil la rendait tendue et cette conversation n’aidait pas. Mais elle ne pleurerait pas, elle n’était pas triste au point de pleurer et de le mettre mal à l’aise. Elle gardait ça pour ses copines. C’était déjà un tue l’amour d’être une femme apparemment, elle n’allait pas en rajouter. Des mauvais souvenirs, elle en avait déjà assez. Bien que oui, ça va aller! Jamie tentait de voir le positif dans tout ça. Elle termina son second verre ce qui eut pour but de la détendre même si elle grimaça de nouveau. Le whisky, c’était infecte, clairement. Je n’ai jamais, c’était pourtant pas l’idée du siècle mais de toute façon, elle semblait avoir besoin de se vider la tête également. Et pourtant, ce jeu, c’était toute son adolescence. Elle en avait passé des soirées à boire au fil des propositions. C’était généralement pas une bonne idée, ça finissait toujours mal mais ce soir, ils avaient autant besoin l’un que l’autre de se vider la tête et de rigoler un peu. Ils n’avaient aucune responsabilité sur le moment, ils pouvaient donc passer à autre chose et s’amuser un peu. Jamie demanda à Bastian s’il avait des shooters. Il répondit à sa question par une autre, se levant et bougeant en direction de la cuisine. Jamie se leva à son tour pour le suivre, se retrouvant face à un placard remplit d’alcool. La jeune femme se mit à rire, elle avait des souvenirs de ces dernières soirées alcoolisées. Des souvenirs qui étaient malgré tout embrumés par la quantité d’alcool qui avait été consommée. Vodka… Ou tequila? Elle était incapable de faire des choix. Elle leva les yeux vers lui. J’arrive pas à choisir. L’un comme l’autre l’avaient amenée à faire de mauvais choix, elle n’était plus à ça prêt de toute façon. Elle aurait tout le temps pour y penser demain, là, c’était la soirée des mauvais choix. Et cela promettait d’être réellement intéressant.

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La conversation aurait pu durer toute la nuit si nous avions continué. Mais comme la blonde le dit si bien, cela appartient maintenant au passé et je ne peux plus rien à faire. Katharina est au passé, Evelyne également et je dois arrêter de penser à elles une bonne fois pour toute: ça ne changera pas la donne. Cette blonde n’est pas si blonde qu’elle en a l’air finalement, elle est même plutôt intelligente contre toute attente. Je l’ai un peu sous-estimé, je dois bien l’avouer. Nous sommes tous les deux déçus par l’amour, et je la rassure, je suis certain que ça va aller et elle doit y croire. Elle a perdu son mari, hélas, et j’ai perdu l’espoir en les femmes. Un point commun qui nous rapproche étrangement. Notre goût pour l’alcool, aussi. Allez, n’y pensons plus! dis-je avec un léger sourire avant de l’inviter à me suivre dans la cuisine. C’est maintenant l’heure de jouer et je ne dis pas non, j’en ai marre de me plaindre et de parler de moi. Et puis j’ai envie d’apprendre à connaître la blonde davantage et j’imagine que ce sera la meilleure des manières après tout. Pas de prise de tête, juste des prise d’alcool. Je prépare les verres à shoot, et lui demande ce qu’elle préfère mais visiblement la blonde n’arrive pas à choisir. Il faut dire qu’il y a du choix par ici. Je pourrai presque être pris par un alcoolique, mais il n’en est rien. Ce sont les fossiles des soirées arrosés que je fête de temps en temps, il y a vraiment de tout. Vodka, ou tequila, le choix semble difficile et je réfléchis un petit temps. Pourquoi pas les deux? Non, sérieusement, tequila. J’ai des citrons si vous voulez, ils sont dans le frigo. Je lui offre un nouveau sourire avant de me caler les fesses contre le plan de travail. J’ai comme une impression de déjà vu. Me voilà déjà à réfléchir à des questions, j’ai envie de piéger la jeune femme et de ne pas me faire avoir me concernant. j’ai déjà beaucoup d’alcool dans le sang et j’imagine que je dois être raisonnable maintenant. Je lève mon verre à shooter et m’exclame: Je n’ai jamais foutu le feu à ma cuisine J’explose de rire après ma question, bien évidemment, c’était visé et bien trop simple. J’attend que la blonde réagisse, avec un immense sourire. À elle, ensuite. En espérant qu’elle ne me piège pas à son tour.

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N’y pensons plus, avait-il dit. Il avait bien raison, cette soirée était placée sous le signe de la bonne humeur, de l’alcool et de l’oubli, c’était pas plus mal ainsi. Alors qu’ils sont dans la cuisine, elle se retrouve face à un meuble remplit d’alcool, une question vient alors se poser à laquelle il finit par répondre. Vodka ou tequila? C’était un choix assez difficile. Il avait choisit. Ce serait la tequila. Elle en frissonna d’avance. Tequila ce sera! La blonde fait alors comme chez elle, allant jusqu’à ouvrir le frigo pour récupérer un citron comme il le lui a bien indiqué quelques secondes auparavant. Refermant la porte du frigo, elle attrape un couteau qui se trouve sur le plan de travail et commence à découper le fruit. Elle se retourne vers lui, se pose à son tour contre le plan de travail et son verre remplit de tequila l’attend déjà. Lorsqu’il s’exclame qu’il n’a jamais foutu le feu à sa cuisine, un sourire se marque sur le visage de la jolie blonde. Bon... Elle était facile celle là, je vous l’accorde. Elle soupire et avale le contenu du shooter. Ça va faire mal demain matin. Elle attrape la moitié d’une rondelle de citron, dont l’acidité la pousser à grimacer une fois de plus. Elle frissonne et elle commence à réfléchir, faudrait quand même pas qu’elle soit la seule à boire. Je n’ai jamais empêché mes voisins de dormir en mettant la musique à fond et en me bourrant la gueule…. seul! C’était d’actualité et s’il voulait jouer, elle était totalement partante mais elle ne serait pas la seule à enfiler les shooters de tequila. En parlant de ça, son verre était vide. Deuxième service s’il vous plaît! En vrai, elle l’avait presque fait, sauf qu’elle avait foutu le feu à sa cuisine à la place et ça, c’était vraiment pas de bol.

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Vodka ou tequila ? Le choix est crucial! Mais finalement, la deuxième option l’emporte et ce n’est pas pour me déplaire, j’aime la tequila. D’ailleurs, j’ai tout prévu à l’avance puisque j’ai du citron dans mon frigo. Mon choix plaît à la blonde qui semble totalement heureuse et nous commençons enfin le jeu. Je commence facilement, je n’ai jamais foutu le feu à ma cuisine. Je ris en écoulant sa remarque et en la regardant boire. C’était facile en effet, mais après tout, c’est mon but. La faire boire, ça change de la fois où justement je lui reprochais son taux d’alcoolémie. À croire que j’ai changé d’avis ce soir. C’est au tour de la blonde de poser une question et quand je l’écoute, je ne peux pas m’empêcher de rire. Merde, je suis pris au piège. Elle a eu la même idée que moi, et je suis tombée dedans. Direct, comme un con. Quand je vous disais que les femmes étaient intelligentes. Ouais, facile aussi. dis-je en continuant de rire. Je n’attend pas plus longtemps avant de boire mon verre cul sec mais sans citron pour ma part. C’est beaucoup trop acide, et je déteste ça. Je regarde le verre de la blonde ainsi que le mien et aussi un peu les épaules, ça va trop vite, c’est pas juste. Je lâche un gentil sourire tout en remplissant de nouveau nos deux verres. C’est à mon tour de jouer, et je réfléchis quelques minutes pour trouver la bonne question à la situation. Je n’ai jamais…mis de nuisette pour aller à la rencontre de mon voisin. Encore une fois, c’est trop facile. Mais heureusement j’ai envie de vous dire, imaginez moi porter une nuisette. Rien qu’en pensant à l’idée, je ne peux pas m’empêcher de rire comme un débile. Encore heureux que ce ne soit pas mon cas ! dis-je en continuant de rire. Et ouais, de nouveau prise dans mon piège!

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C’était trop facile. Mais elle n’avait pas envie de se prendre la tête donc ça tombait bien, c’était facile, c’était chouette, ils pouvaient boire et rire jusqu’au petit matin. C’est qui était sur le point d’arriver. C’était assez bien parti, toute cette situation faisait bien rire Jamie qui ne s’était jamais imaginée finir par picoler avec son voisin mais c’était de circonstance apparemment. Lorsqu’il trouva la bonne question à cette situation, Jamie sourit avant de répondre. C’était pas pour vous, techniquement. Mais en bonne joueuse, je vais pas m’y opposer… Elle haussa les épaules et elle avala son verre. Un nouveau morceau de citron lui arrache une nouvelle grimace et elle est la première à en rire. L’alcool commence à monter, deux verres de whisky, deux tequilas pour le moment. C’est vrai que ce n’était pas pour lui à la base, c’était juste bien tombé. Elle rigola lorsqu’il s’avoua heureux que cela ne soit pas son cas. Ça pourrait être drôle ceci dit! S’exclame Jamie, hilare. C’est le moment de riposter. Jamie s’arrête un instant, le temps d’attraper la bouteille et de remplir son verre de nouveau. On va s’envoyer des piques comme ça jusqu’à demain matin? Jamie éclate de rire, c’est vrai qu’il y’en avait des choses à dire. Mais tout ça, ils le savaient déjà. Elle l’avait contemplé juste vêtu d’une sortie de bain, il lui avait sauvé les fesses deux fois, elle l’avait embrassé, ça pourrait durer jusqu’à demain matin. L’alcool commençait à faire son effet, non seulement Jamie se sentait plus détendue mais elle se sentait encore plus joueuse. Je n’ai jamais… Elle marqua une pause avant de reprendre. Fantasmé sur un de mes voisins? Elle regarde dans la direction de l’homme en souriant. Sans forcément donner plus de détails, à lui d’interpréter ça quand il le sent.

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Nous nous amusions comme des gamins ce soir. Je n’aurai jamais imaginé passer une soirée pareille, mais finalement, ce n’était pas pour me déplaire. Notre petit jeu continue, et je la prend une nouvelle fois dans mon piège. Elle ne s’est pas mise en nuisette pour moi, naturellement et je n’aurai jamais pensé le contraire, mais cela n’a pas l’air de lui déplaire. Je la regarde boire avec un immense sourire avant d’ajouter que c’est mieux que je ne sois pas en nuisette moi aussi. Drôle, ça pourrait l’être c’est clair mais tout de même. Je ris un peu en l’écoutant, tout en regardant mon verre qui est encore plein. Pourquoi pas? Même demain soir! dis-je en riant à nouveau. C’est au tour de la blonde, et elle semble manquer d’inspiration alors j’attends quelques minutes. Elle veut y mettre du suspense visiblement, et quand j’entends sa question, je ne peux m’empêcher de lui lancer un sourire charmer. Je n’ai jamais fantasmé sur un de mes voisins. Je laisse passer quelques secondes avant de boire mon verre. Mais je suis bien le seul, visiblement. Ah. Déception. J'affiche une mine boudeuse, avant de réfléchir à la prochaine question à poser. L'idée des voisins était intéressante, et finalement, pourquoi ne pas continuer? Elle veut jouer, jouons. Je remplie nos deux verres à nouveau, avant de poser ma question à mon tour. Je n’ai jamais séduit un de mes voisins.  dis-je avec un léger sourire. Je lève le regard vers la blonde, et ne la quitte pas des yeux lorsque je bois de nouveau mon verre, cul sec. Inutile de m’en cacher. Si cela n’était pas toujours volontaire, cette blonde est absolument charmante et je n’arrive pas à m’empêcher de la séduire. À voir si c’est aussi son cas, maintenant.

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Le reste de la nuit promettait d’être intéressant. Jamie avait déjà bu un peu trop, ces quatre verres été largement suffisant et pourtant, elle ne comptait pas s’arrêter là. Lorsqu’il lui demanda pourquoi pas? Jamie éclata de rire, ça pourrait être drôle de le voir en nuisette, un homme qui n’a pas peur du ridicule, c’était assez drôle. Sortir des sentiers battus. Lorsqu’il ajouta même demain soir, la blonde le regarda surprise. C’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd! Ils étaient d’humeur joueuse ce soir. Autant lui qu’elle. Ça faisait du bien de ne pas se prendre la tête pour une soirée. Jamie avait instauré comme question je n’ai jamais fantasmé sur un de mes voisins et elle fut un poil surprise de le voir boire. Lorsqu’il ajouta que c’était décevant qu’elle ne boive pas, elle avala son verre. Me dit pas que t’as fantasmé sur ma voisine d’en face, elle ferait probablement une crise cardiaque en te voyant sortir en nuisette dans la rue… C’était sorti tout seul, sans qu’elle y réfléchisse. Un nouveau rire s’éleva dans la pièce, elle passait réellement une bonne soirée et c’était la première fois depuis un moment qu’elle ne pensait pas à Marcus. Il remplit leur deux verres et relança à son tour. Je n’ai jamais séduit un de mes voisins. Jamie se laissa prendre un jeu et avala son verre. Il le fit à son tour. Je ne suis jamais retrouvé à moitié nu devant ma voisine… C’était encore trop facile. Elle rigola et avala son verre sans trop réfléchir, au final, c’était pas très loin, n’étant vêtue que d’une nuisette en soie. Six. Elle en était à six. L’alcool expliquait son rire pratiquement constant, elle n’avait pas l’alcool triste ce soir, bien au contraire. Elle se sentait bien, elle avait limite envie de le montrer au monde entier.

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Aller la voir en nuisette un soir? Je retiens l’idée. Pourquoi pas même demain soir ma foi, même si je doute trouver une nuisette à ma taille. Je ne peux pas m’empêcher de rire en y pensant, ça s’annonce fastidieux cette recherche. Le jeu continue mais cette fois-ci, je suis déçu de voir qu’elle ne boit pas. Effectivement, j’ai déjà fantasmé sur un de mes voisins. donc, elle n’a jamais fantasmé sur moi. Je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose. Pour autant, j’explose de rire quand elle remarque la voisine d’en face de chez elle. Eh bien, en effet, c’était sur ta voisine d’en face. dis-je en lui faisant un clin d’oeil charmeur. Elle sait très bien que j’ironise, sa voisine d’en face est très âgée, d’ailleurs elle appelle sans arrêt la caserne pour nous demander de venir attraper un de ses nombreux chats dans l’arbre de son jardin. Une véritable catastrophe. Je ris toujours en y pensant, et attrape mon nouveau verre tout en é coutant la blonde. À moitié nu. Hum. C’est facile, elle boit. Et bien évidemment, je bois à mon tour puisque c’était aussi mon cas, la fois dernière. Les rires semblaient devenir une habitude dans cette maison depuis qu’elle était là, et c’était pas désagréable. C’est maintenant à mon tour, et je décide de ne pas faire de remarque sur la dernière affirmation. Je me contente simplement de remplir de nouveau nos deux verres, en offrant un léger sourire à la jeune blonde. Je n’ai jamais rêvé de passer à une autre étape avec ma voisine. à ce moment-là, je me rend un peu compte de mon erreur. C’est embarrassant. Bien évidemment, je vais boire, mais j’attends de savoir si la blonde boit avant de boire. C’est plus prudent. L’alcool m’empêche totalement de réfléchir, et finalement, je ne tarde pas à boire mon shoot. Mais c’est parce que j’avais soif. Vraiment…

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La soirée prend une tournure inattendue mais pas déplaisante. Elle qui était arrivée en râlant une demi heure auparavant commence finalement à être un peu trop alcoolisée pour fonctionner correctement. C’est sans compter les piques qu’ils se lancent au travers de ce jeu. Comme si ils n’osaient pas affronter la vérité en étant sobre mais c’est vrai qu’une potentielle erreur pourrait facilement être remise sur le compte de l’alcool. Lorsqu’il avoue que c’est la voisine d’en face, elle sourit, il lui fait un clin d’oeil charmeur, elle commence à avoir légèrement chaud la blonde. Pourtant, elle s’est débarrassée de son gilet en se levant un peu plus tôt, c’est dire l’effet qu’il peut avoir sur elle à ce moment. Ou serait-ce l’alcool? Ils en sont encore là, à se tourner autour, à se faire des sous entendus. Celui de Bastian ne surprend plus réellement Jamie qui le voyait venir. Je n’ai jamais rêvé de passer à une autre étape avec ma voisine. Tiens donc, révélation surprenante sauf qu’elle est la seule à boire son verre. Elle est rapidement suivie par Bastian qui l’imite, lorsqu’elle pose le verre sur le plan de travail, elle le regarde en souriant légèrement. Elle ne dira rien, pas la moindre chose. Sauf dans le cadre du jeu. Même si elle commence réellement à ne plus trop avoir d’idées en tête. Ils jouent avec le feu, tôt ou tard, ils se brûleront. Je n’ai jamais embrassé mon voisin… Balance Jamie en rigolant, avant de répondre à sa propre personne. Ah, bah si en fait, je l'ai déjà fait. Elle éclate de rire et bois le contenu de son verre. Elle l’avait fait, elle l’avait regretté sur le moment et pourtant, là, elle serait prête à recommencer. C’était peut-être l’alcool qui parlait et pourtant, il régnait une certaine tension sexuelle dans cette pièce. Ce n’était pas difficile de s’en rendre compte. Elle attendait juste qu’il se décide parce qu’elle ne ferait pas le premier pas, pas une seconde fois.  

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Décidément, je ne sais pas quelle tension vole dans l’air, mais ça commence à vraiment me plaire cette histoire. Les questions n’arrêtent pas d’évoluer à un stade supérieur, toujours plus. Nous cherchons tous les deux à trouver la faiblesse de l’autre, et maintenant que nos questions sont réellement visées, je n’hésite pas à passer à l’étape supérieur en faisant un sous-entendu. Je n’ai jamais rêvé de passer à l’étape supérieure avec mon voisin. Le silence règne pendant quelques minutes, avant que la blonde ne se mette à boire son verre, suivi de près par moi-même. Je n’allais pas attendre une minute de plus, autant ne pas m’en cacher. La blonde n’admet aucune réflexion, et je ne peux m’empêcher de lâcher un léger sourire. Nous nous resservons nos verres, et c’est au tour de la blonde. Je ne réagis pas à son affirmation cette fois-ci, et me contente de sourire quand elle boit le contenu de son verre. J’ai une idée en tête et… merde, j’ai pas eu le temps de réfléchir, et me voilà déjà à la plaquer contre le plan de travail pour lui voler un baiser. Un peu sauvage, en passant. Je me décale d’elle avec un léger sourire au lèvre, avant d’attraper mon verre et de le boire à mon tour. Je n’avais jamais embrassé ma voisine, c’est maintenant chose faite. Ah, bah si, en fait, je l’ai déjà fait. dis-je, répétant mot pour mot les mots de la blonde. La chaleur commence à sérieusement monter dans la pièce, et si cela continue, mon corps n’arrivera plus à se retenir lui non plus. D’ailleurs, paupaul commence un peu à s’exciter. Je ris un peu tout en nous resservant nos deux verres, faisant mine de rien du tout. Je viens de l’embrasser, mais je fais comme si rien ne s’était passé. Juste pour l’embêter. Voir si elle veut me suivre. Je n’ai jamais rêvé de prendre une femme sur ce plan de travail. Plus cash, tu meurs. D’ailleurs, me voilà déjà à boire mon verre. Une femme, peu importe si ça ne lui correspond pas. Autant qu’elle le sache. Bonne soirée, définitivement.

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Cette soirée prend de plus en plus un tournant qui, autant était inattendu au départ, ne les surprend plus réellement. Alors qu’elle repose son verre sur le plan de travail après avoir bu, il la plaque contre le plan de travail et lui vole ce baiser qu’ils semblaient attendre tous les deux. Un point partout, après Jamie, c’est à son tour de se jeter à l’eau. Surprenant mais pas tant que ça au final. Joli rattrapage de perche! La blonde rigole, elle commence à avoir du mal à faire des phrase cohérente, l’alcool lui est officiellement monté à la tête. Il ressert leurs deux verres avant de repasser à l’offensive une nouvelle fois. Je n’ai jamais rêvé de prendre une femme sur ce plan de travail. Toujours des sous-entendus et pourtant, cela n’empêche pas Jamie de boire son verre un peu après que lui l’ai fait. Jamie s’interroge alors et ne peux empêcher les mots de sortir de sa bouche. Parce que ce n’est pas encore arrivé? Jamie lui lance un regard interrogateur. Elle aura tout le temps de regretter cette soirée demain matin, là elle profite simplement de l’opportunité qui semble s’être mise sur son chemin. Après tout, ils semblent se connaître maintenant et après tout ça, rien ne serait réellement surprenant au final. Jamie semble en avoir terminé avec tout ce jeu, plutôt prête à passer à l’action. Attendant que l’homme ne se décide. Il est peut-être temps pour un dernier verre après tout, foutu pour foutu de toute façon. Elle a déjà bien trop bu, elle n’est plus à un près. De toute façon, elle va en avoir besoin. Parce qu’elle même ne se reconnaît pas et qu’elle n’a pas besoin d’écouter sa conscience lui faire la morale. Un dernier pour la route? Jamie ressert les deux verres et tend celui de l’homme de sa direction avant d’avaler le sien cul-sec. Quelle drôle de soirée.

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Il aura fallu qu’un verre d’alcool et qu’une question de plus avant que je n’arrive plus à me contenir. Je saute sur la première occasion pour plaquer la jeune blonde contre le plan de travail, pour attraper ses lèvres en guise de récompense. De quoi? Très bonne question, à vrai dire, je n’ai pas envie de me prendre la tête ce soir. C’est elle que j’ai envie de prendre, littéralement. C’est très élégant, mais peu importe. La blonde semble avoir apprécié notre échange, et je ne peux pas m’empêcher de sourire avant d’entamer la prochaine question. Un sous-entendu supplémentaire, et la blonde me taquine une nouvelle fois. Je ris en l’écoutant, sérieusement? Pas encore. Ça ne saurait tarder. dis-je avec un immense sourire. Je suis surpris de constater que Jamie ne relève pas ce que je viens de dire. Ça n’a pas l’air de lui déplaire, et visiblement, elle semble s’être lassée du jeu. Je souris à la regarder nous préparer un nouveau verre. Un dernier pour la route. Avant de prendre une nouvelle route? Je lâche un léger sourire avant de suivre la blonde et boire un nouveau verre, cul sec. L’instant d’après, je dépose ce dernier dans l’évier qui se trouve à nos côtés et récupère le sien rapidement pour le virer également. Cette femme est vraiment charmante, et mes yeux sont encore en train de se perdre contre ses lèvres, contre sa poitrine, et contre son corps. Je n’en peux plus d’attendre, elle a définitivement appuyé sur le bouton d’alarme, le bouton sur lequel il faut pas appuyer. Je serai capable de la prendre là, maintenant. Sur place. Je n’ai jamais été mise à nue par mon voisin. dis-je en me rapprochant d’elle cette fois-ci, les mains légèrement plus baladeuses. Mon regard ne quitte plus le sien, prêt à attendre le top départ. Mes mains quant à elles deviennent déjà bien plus baladeuses et se perdent contre sa taille, tout en remontant doucement cette foutue nuisette rose. Drôle de soirée, en effet.

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C’est étrange mais pas déplaisant. Pas la moindre prise de tête, juste du bon temps, Jamie est prête à passer à la vitesse supérieur. La moindre parcelle de son corps réclame l’attention de l’homme. Elle ne s’attendait pas à se sentir aussi attirée par l’homme, elle ne pensait pas un jour avoir besoin d’avoir cette proximité. Elle semble lui demander s’il n’a pas encore inauguré le plan de travail de la cuisine, il lui répond que non, pas encore encore. Cela ne saurait tarder, en effet. La tension sexuelle se ressent fortement dans la pièce, il serait temps qu’un des deux fasse ce pas qui les sépare. Elle ne relève pas ce qu’il dit, préférant servir un nouveau verre, un petit dernier avant que-ceux ci ne finissent dans l’évier. Passons au choses sérieuses. La voix de l’homme s’élève une nouvelle fois, Jamie sourit alors qu’il se rapproche d’elle. Je pourrais boire à ça demain matin. Ses mains commencent à se balader sur le corps de la blonde qui a un instant d’hésitation avant de poser ses mains sur les bras de l’homme. Les mains de Bastian se perdent contre sa taille, remontant doucement la nuisette qu’elle porte. Ses yeux ne quittent pas ceux de l’homme et elle est prise d’une folle envie de l’embrasser. Ses mains remontent vers les épaules musclées de l’homme, sentir son toucher la fait légèrement frissonner. Même si cela ne veut rien dire, ça lui fait plaisir de se sentir désirée par un homme à nouveau. Elle parcourt la distance qui les sépare, collant son corps à celui de Bastian et se mettant sur la pointe des pieds pour l’embrasser à nouveau. Même si elle ne veut pas l’admettre, ça lui fait du bien et elle a réellement besoin de ré-apprendre à vivre, même si vivre, sans son cas, ne signifie pas retomber amoureuse. Pas avant un moment. Elle a simplement de se laisser guider par ses instincts et ses besoins.

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C’était comme un arrêt dans le temps, un arrêt dans l’existence. Nous avions passé plusieurs moments ensemble à nous chercher, et ce soir, l’alcool coulant dans nos veines, c’était l’heure pour nous de succomber à notre désir. Mon esprit ne réfléchissait plus vraiment et je me contentais d’agir en me laissant guider par mon instinct. Un dernier je n’ai jamais, et je ne tarde plus à m’avancer vers la blonde afin de laisser mes mains vagabonder sur son corps. Elle boira à ça demain. Je n’en doute pas. dis-je tout en relevant doucement sa nuisette afin de sentir davantage son corps contre le mien. La blonde se rapproche doucement, à son tour, et rompt notre distance en m’embrassant une nouvelle fois. Je lâche un léger grognement pendant notre échange, et glisse doucement mes mains sous son fessier afin de la soulever pour l’assoir sur le plan de travail. Ce n’était pas une blague, et aucune femme n’a été prise sur ce plan de travail, elle est bien la première, et sans doute pas la dernière mais ce soir j’ai l’impression de réaliser un fantasme. Loin du lit, loin des chambres des autres femmes. La première que mon chien a laissé rentrer à la maison, ce qui semble tout de même étonnant. Je rompt notre baiser pour me décaler un peu et retirer mon t-shirt afin de me retrouver torse nu face à elle, avant de simplement déboutonner mon bouton de jean. Inutile d’aller doucement avec elle, je n’ai rien à prouver, et elle non plus. Nos corps se réclament, nous avons envie l’un de l’autre et je n’ai pas envie de prendre mon temps. Je m’approche de nouveau d’elle avec un léger sourire. Allez, fais pas ta timide. Je souris un peu en la regardant. Elle n’a pas besoin de l’être avec moi, ni même de faire sa pimbêche. Je veux qu’elle soit elle même, qu’elle s’offre à ses désirs, ses envies, même les plus étranges et les plus incompréhensibles. Mais avant ça, je m’empare de nouveau de ses lèvres en glissant une main dans sa chevelure blonde pour l’approcher de moi. Que la nuit commence.

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Ce serait mentir de dire que Jamie n’appréciait pas la situation. Depuis qu’elle l’avait rencontré, elle avait l’impression d’aller mieux. Cela ne voulait cependant pas dire qu’elle attendait quelque chose de lui. Ils étaient sur le point de coucher ensemble mais la blonde se disait que ce n’était que ça au final: du sexe. Les mains de l’homme se perdent sur son corps, tout son être en frissonne. Il n’en doute pas, elle boira bien à cela demain. Jamie n’aurait jamais pensé que cela arriverait. Du moins, pas aussi rapidement parce qu’ils se connaissaient à peine. Ce qui, en soit, c’était pas une mauvaise chose, s’il étaient capable de garder cette certaine distance, elle sait qu’elle ne s’attacherait pas. Il avait relevé délicatement la nuisette de la blonde et elle avait fait le premier pas de nouveau, en l’embrassant. Lorsqu’il glisse ses mains sous les fesses de la blonde pour la poser sur le plan de travail, celle ci passe ses jambes autour de la taille de l’homme qui s’éloigne un instant pour enlever son t-shirt et déboutonner le bouton de son jean. Ce soir, il était clair qu’elle avait réellement envie de lui. Fais pas la limite, qu’il lui dit. Elle n’était pas réellement timide Jamie, elle savait plus trop comment s’y prendre. Elle finit simplement par retirer sa nuisette en soie et la balancer, se retrouvant ainsi seins nus, posée sur le plan de travail. L’homme passe sa main dans ses cheveux alors qu’il l’embrasse avec une certaine fougue. Jamie se laisse porter et continue d’embrasser l’homme, passant sa main sur son torse musclé. Ce sont désormais les mains de la jeune femme qui se baladent sur le corps de l’homme alors que ses jambes, elles, sont toujours enroulées autour de la taille de l’homme. Plus aucune distance ne s sépare leurs corps.