movie night (lewis)

- - parfois, la souffrance prend une place si envahissante dans notre vie qu’on pense qu’elle durera toujours, parce qu’on ne se souvient même plus de se que c’est de vivre sans. (@lewis mayfair)

La journée avait été assez calme, elle avait fixé l'extérieur à travers la fenêtre, pratiquement toute la journée, la neige qui tombait rendait la vue agréable, mais c'était difficile de trouver de l'inspiration, Jamie n'était pas elle-même ses derniers temps. Elle avait pensé que ce nouveau départ l'aiderait mais au bout de quelque mois, rien n'avait réellement changé, ses sentiments étaient toujours les même et la douleur qu'elle ressentait n'avait pas réellement diminué. Mais la douleur ne s'éffacerait pas, elle le savait. Bien qu'elle n'avait pas été seule, ses pensées étaient remplies de souvenirs. Mais Jamie ne se laissait pas abattre, elle avait fini par se lever et par se préparer à sortir. Ce soir, c'était une nouvelle soirée qu'elle passerait en compagnie de Lewis. Depuis qu'ils s'étaient rencontrés, ils semblaient s'être trouvés pas mal de points communs, notamment leur situation qui semblait assez similaire. Deux êtres dans le deuil (et le deuil, ça rapproche). Tout cela rendait le temps moins long et la vie moins pénible par moment. Ce soir, c'était une de ces soirées sans la moindre prise de tête, sortir manger et rentrer regarder un film. La première partie de soirée s'était déroulée tranquillement, ils étaient sorti manger, ils avaient parlé et rigolé, comme ils le faisaient toujours. Même si rire était devenu difficile pour la jeune femme, il rendait ça moins difficile. C'était vrai au final, être entouré, c'était pas une mauvaise chose. De ce fait, elle appréciait réellement sa compagnie. La seconde partie de la soirée c'était se poser dans le canapé, aller le feu dans la cheminée et regarder un film. Rien de bien compliqué, rien de bien fou. Jamie avait eu l'idée de changer de lieu pour une fois, l'invitant chez lui par la même occasion. L'aménagement avait pris du temps, elle avait vraiment pris du temps à tout faire. Se concentrant sur son livre principalement mais l'inspiration n'était jamais venue pour écrire. Par contre, pour décorer, c'était arrivé d'un coup et elle avait littéralement passé quarante-huit heures à tout faire. Ranger, aménager, trouver ce petit truc qui la ferait se sentir chez elle et ça n'avait pas été difficile. La maison avec une magnifique cheminée, c'était devenu son endroit préféré. Se poser là et profiter d'une verre de vin. C'était ses soirées désormais. Elles étaient longues parfois alors Jamie finissait par mettre un film, placer des coussins sur le sol, sur la moquette du salon et se créer son petit endroit cocooning. C'est ainsi qu'elle avait trouvé une certaine facilité à s'endormir, au chaud, devant un film, blottie entre les coussins et ses plaids qui s'étaient éparpillés partout. Les soirées cocooning. Arrivant près de la maison, Jamie regarda Lewis en soupirant légéremment. "Ne fais pas trop attention au bordel, s'il te plaît." Quel bordel? C'éait trois coussins sur la moquette sur salon avec des couvertures. Vous parlez d'un bordel? Le reste de la maison était une propreté incroyable. Le côté cheminée c'était simplement là où elle commençait ses nuits avant de s'installer dans son lit. Elle ouvrit la porte délicatement de manière à ne pas créer un trop grand courant d'air dans la pièce principale. "Tu as une idée du film?" Elle alluma la lumière, l'interrupteur se trouvant sur le côté gauche de la porte, directement à l'entrée et fit entrer Lewis par la même occasion, prenant grand soin de refermer la porte derrière lui.

Tout était devenu compliqué, depuis la disparition de Vanylle. Toutes les tâches du quotidien étaient devenues un fardeau. Tu ne gérais plus ta vie comme tu aurais pu le faire avant. Jusqu’il y a peu de temps, sortir, rencontrer du monde, et s’amuser, était impensable. Mais tu changeais doucement, tu t’ouvrais au monde et à son infini horizons de nouveautés. Ce soir encore, tu avais su faire preuve d’un peu de laissé aller, en charmante compagnie. Jamie, avait la vingtaine passée, et était d’ailleurs bien plus proche de la trentaine, ce qui te rassurait en soit, tu traînais la patte, seul, dans cette catégorie d’âge. Elle était jolie, sympathique, mais elle t’était encore inconnue. Sous ses airs de demoiselle parfaite, se cachait beaucoup de peines et d’amertume. Mais elle ne laissait entrevoir tout ça a quelques privilégiés. Dont tu ne faisais en réalité pas parti. Vos soirées se ressemblaient toutes plus ou moins. C’était surtout l’occasion de sortir prendre l’air, s’aérer la tête et par pitié, oublier un peu de son passé. C’est pour ça, que tu aimais Jamie. Elle t’aidait doucement à aller mieux, et tu espérais être capable d’en faire de même. Après un bon repas dans un petit restaurant italien de quartier, la demoiselle avait pris l’initiative de t’inviter chez-elle. Une première, qui te changerait, ton appartement était simpliste et puait le désespoir. Ou du moins, un peu de touche personnelle ne serait pas de trop. Alors, tu suivais la demoiselle qui t’emmenais à son repère, son chez-elle. Tu ne cherchais pas à apprendre le parcours, ni à savoir où elle habitait. Votre relation était tellement faible, que tu avais cette peur constante qu’elle se brise. Alors, tu gardais tes distances, c’était ce qu’il y avait de mieux pour vous. « Ahah, promis je n’en tiendrais pas rigueur. » Est-ce que c’était à ce point le capharnaüm dans son appartement, pour qu’elle te prévienne ? En soit, tu t’en fichais pas mal, tant qu’il ne faisait pas froid, ça te convenait. Tu entres finalement chez Jamie, et tu y découvres un endroit très cocooning, loin d’être en bazar. Tu voudrais rire et lui faire remarquer, mais tu as promis. Alors tu cherches seulement son regard pour lui offrir un petit sourire bref. « Mmh. Je te laisse choisir ce qui pourrait te plaire, ça te va ? » tu n’es pas très fort pour choisir un bon film ou une bonne série. Tu enlèves ta veste, prenant la liberté de la ranger de côté, sans encombrer l’espace de vie très bien rangé. « Tu ne m’avais pas dit que tu avais de bons goûts, pour la décoration, Jamie. Tu es une grande cachotière ! » Tu aurais presque honte de ton appartement désormais. Là de suite, tu ne sais pas où tu peux te poser, alors tu patientes un peu, voir où elle s’installe en temps normal.

@Jamie Monroe

- - parfois, la souffrance prend une place si envahissante dans notre vie qu’on pense qu’elle durera toujours, parce qu’on ne se souvient même plus de se que c’est de vivre sans. (@lewis mayfair)

Jamie était du genre maniaque, chaque chose avait sa place et devait s’y trouver, sinon, elle perdait facilement la tête, c’était le problème avec la jeune femme. Alors oui, trois coussins sur le sol avec des plaids, c’était du bordel. Bien que ce soit son petit coin de réconfort, elle se sent embarrassée de n’avoir rien rangé. En réalité, Jamie ne savait même pas pourquoi elle avait proposé à Lewis de rentrer chez elle, c’était peut-être l’envie de changer, le fait que leur amitié ne soit pas prise d’une certaine routine. Elle savait qu’elle aurait l’air ridicule à appeler cela du bordel et Lewis rigolerait probablement mais lorsqu’il lui avait dit qu’il ne lui en tiendrait pas rigueur, elle s’était sentie limite mieux. C’était une petite maison, vraiment petite, il n’y avait qu’une chambre, tout était sur un étage. Un logement en bois, traditionnel mais entièrement rénové de l’intérieur, ce qui évitait au froid de s’incruster encore plus. C’était son petit coin de paradis cette maison, sur Toronto Island. "Merci. Ça n’arrive jamais que ce ne soit pas entièrement rangé…" Jamie avait parfois du mal à ne pas se prendre la tête. Trop souvent, en réalité. La jeune femme se sentait coupable pour tout en ce moment, la moindre petite chose. Elle n’avait jamais été ainsi, à croire que la perte de son mari avait changé sa personnalité également. Mais Lewis, c’était un amour, c’était facile pour elle de l’avoir dans sa vie, il l’aidait à se sentir mieux, il la comprenait et ne la jugeait pas. C’était malgré tout difficile de laisser quelqu’un rentrer dans sa vie bien qu’à aucun moment il n’avait été question d’autre chose que d’une amitié… qui avait ses avantages. En rentrant, Jamie avait retiré ses chaussures. C’était son moment préféré de la journée. Puis, une soirée film, c’était supposé être relax. Lewis lui dit qu’il la laisse choisir ce qui pourrait lui plaire. C’était étrange, elle n’avait jamais réellement été du genre à choisir, seule. Que ce soit avec son mari ou avec ses copines c’était soit d’un commun accord soit chacun son tour. "Tu m’aides pas là…" Ajouta la jeune femme en rigolant. C’était vraiment pas son fort. Par contre… la décoration, c’est vrai que c’était un de ses points forts, ça oui. Elle adorait faire les magasins, elle regardait tout le monde ce qu’elle pouvait acheter et ajouter à sa décoration, c’était devenue un maladie. C’était une addiction d’avoir une belle décoration, c'est ainsi qu'elle se sentait réellement à la maison, il fallait que tout lui ressemble. C'était minimaliste mais c'était cosy et elle se sentait bien. "J’adore décorer, c’est une de mes passions!" Elle sourit à Lewis et avança dans la pièce, elle savait très bien qu’elle finirait par s’installer sur la moquette du salon avec ses coussins posés contre le bas du canapé et avec les plaids sur elle, face à la chaleur de la cheminée. Cheminée qu’elle s’empressa d’allumer, il faisait légèrement froid dans la maison et Jamie n’aimait pas trop ça. "Fais comme chez toi, tu peux t’asseoir dans le canapé tu sais. Sauf si tu préfère être cosy face à la cheminée, posé sur des coussins, au chaud sous un plaid." Jamie avait invité Lewis chez elle, ce qui voulait dire qu’il était son invité. Elle se tourna vers lui en souriant. "Tu veux un café? Un thé? Un verre de vin….?" Parce que ne rien proposer à son invité serait un manque flagrant de respect, bien évidemment. Et elle voulait qu’il se sente bien chez elle, parce que c’était également le but de cette soirée: se sentir bien, ne pas se prendre la tête. Et surtout, oublier tous ses problèmes. Et oui, Jamie avait toujours une bouteille de vin à la maison, c'était logique.

Non, sa maison n’était pas en bordel, et ça rendait ses réactions terriblement mignonnes. Tu y trouvais une Jamie bien plus fragile que d’habitude, elle laissait entrer un -presque- inconnu dans son cocon. Evidemment, tu n’étais pas un réel inconnu. Tu avais parcouru plusieurs fois la douceur de sa peau, lors de moments bien plus intimes que l’instant présent. Mais étonnement, elle était beaucoup plus timide et réservée lorsqu’elle était habillée. Pourtant, en temps normal l’habille rends plus assuré, mais pas pour Jamie. Enfin, à tes côtés, tu ne l’as connais pas en dehors de tout ça. Elle t’attendrit, à t’en faire oublier toutes tes peines. Ne serait qu’une soirée, tous les deux, vous faites en sorte de vous aider. A grandir de vos situations. Bien sûr, tu sais que son mari est décédé. Et inversement, elle connaît la fin tragique de Lewis et Vanylle. Tu ne t’es plus jamais ouvert sur cette histoire par la suite, mais si la blondinette venait à avoir besoin de pleurer son mari, tu étais là pour lui offrir cette paire de bras et cette épaule réconfortante. La voilà à se justifier, encore. Tu ne sais pas tellement comment la rassurée sur ça, alors tu te lances dans une petite plaisanterie. « C’est mieux rangé qu’un musée, Jamie, ça l’es bien plus que chez-moi ! Tu le sais bien. » Il n’était pas rare d’y trouver un peu de bordel chez-toi. Parce-que ta vie ne te passionnait plus, et que tu te laissais aller. Mais généralement, le week-end tu te reprenais en main. Et c’était ainsi toutes les semaines, ça ne changeait jamais, tu vivais les mêmes semaines. Les quelques instants où vous restez planté face à son appartement soigneusement rangé et décoré, vous discutez -plus où moins- de votre soirée. Il est question de choix de film, et il semblerait que ta réponse ne soit pas la bienvenue. Alors tu fais un réel effort. « Un film pas tragique, qui donne du baume au cœur, et nous fasse passer une bonne soirée ? Bridget Jones ? » C’est un choix surprenant de ta part, mais tu en as bouffé avec Vanylle. Pourtant, ça ne te fera pas de mal, que de le visionner ce soir, si ça peut plaire à la demoiselle. Très vite, le sujet de la décoration tombe. Tu comprends qu’elle en est passionnée, et ça c’est beau ! « Et tu n’as jamais pris le temps de me proposer un relooking express de mon appartement ? Tu me déçois, vilaine Jamie. » Pour accentuer ta bêtise, tu sors ta plus jolie moue possible, avant d’y tapoter tendrement le sommet de sa tête pour clore cette scène de théâtre pitoyablement exécutée. Enfin, elle te comprend. Elle te propose de te poser ici, ou là. Et tu choisis évidemment d’aller dans le coin le moins conventionnel possible. « Viens plutôt me rejoindre Jamie, je n’ai pas très soif pour le moment ! » même si tu ne dirais pas non à encore un peu plus de vin. Mais parfois, il faut privilégier les choses, et là, tu as simplement envie de t’installer et que la demoiselle n’est plus à faire quoi que ce soit. Tu enlèves alors tes chaussures pour le poser proche de celles de la blondinette, avant de joindre le coin face à la cheminée. Tu cherches le regard de la demoiselle, prouvant que l’espace devant toi peut-être bien plus douillet qu’elle ne le pense ! Et pour Jamie, tu es prêt à faire office de coussin.

@Jamie Monroe

- - parfois, la souffrance prend une place si envahissante dans notre vie qu’on pense qu’elle durera toujours, parce qu’on ne se souvient même plus de se que c’est de vivre sans. (@lewis mayfair)

Lewis. Cet homme qui était rentré dans sa vie un petit peu par hasard. Il s’était passé quelque chose un soir, c’était bizarre, c’était différent, ça lui a fait plaisir de rencontrer quelqu’un qui la comprenait. Quelqu’un qui était là pour elle, qui ne la jugeait pas. Jamie appréciait réellement Lewis. Ils avaient leurs moments, ensemble, des moments où il arrivait à lui faire oublier Marcus, des moments où il la faisait se sentir bien, se sentir importante. Il est aussi l’épaule sur laquelle elle pleure quand elle en a besoin. Mais pas ce soir, là, elle se sent bien. Il l’a aidée à surmonter cette journée qui n’était pas réellement géniale. Il est la personne qui réconforte. Qui la rassure. Constamment. Notamment au sujet de sa maison qui n’est pas en bordel. C’est mieux rangé qu’un musée. C’est vrai. Jamie est une vraie perfectionniste et quand elle est pas bien, généralement elle nettoie. C’est probablement la maison la plus propre de toute la rue. De toute l’île. C’est une maniaque de la propreté. Oui, bon, c’est vrai. Mais je suis maniaque alors pour moi c’est pas forcément assez rangé, je suis complètement tarée. J’ai un gros problème! Elle rigole, ça fait du bien d’entendre son rire lézarder les murs. Jamie s’avance alors dans la salon, qui est la première pièce qu’on traverse lorsqu’on rentre chez elle, lorsqu’on veut aller dans la cuisine. Le salon, c’est une de ses pièces préférées. Avec sa chambre et la salle de bain. En réalité, Jamie adore toute cette foutue baraque, elle lui ressemble. C’est sa maison, son chez elle. Elle regarde toujours dans la direction de Lewis qui semble lui proposer de regarder Bridget Jones. C’est vrai que c’est une bonne idée. J’approuve! C’est un de mes films préférés. J’ai l’impression d’être elle. C’était vrai, c’était le côté célibataire désespéré qui croit à l’amour, qui n’arrive pas à se poser malgré tout. C’était une Bridget. Bridget est une passionnée, comme Jamie. Et une des passions de la blonde, c’était la décoration et tout le monde lui dit. Elle devrait peut-être se reconvertir. Elle le fera quand elle en aura marre d’écrire. D’ailleurs, elle a un premier client. A qui elle veut proposer un deal de taille. Okay, on va faire un deal. Tu m’aides à monter mes meubles IKEA et je refait ton appartement. Un nouveau lit pour Jamie. La chambre était meublée mais la gamine, elle voulait vraiment sa chambre. Un nouveau lit pour un nouveau départ. Des nouveaux membres. Terminer son dressing mais elle n’était pas réellement douée pour tout cela. Elle regarde le beau brune et sourit, haussant une épaule. Il finit par aller s’installer dans le coin douillet, face à la télé et à la cheminée. Ça la fait fondre, Jamie. C’est son endroit préféré, dans toute la baraque, y’a aucun doute. Elle va aller le rejoindre, sautillant presque comme une gamine. Elle s’assied et pose sa tête contre l’épaule du jeune homme. Ça lui fait du bien d’être en sa compagnie. Merci pour cette soirée. Elle lève le regard vers lui, tout en souriant. Il est attachant. Il a quelque chose. Et parfois, ça ne la laisse pas de marbre.

La jeune femme finit par avouer, que son appartement est particulièrement bien plus que rangé. Mais tu ne lui en veux pas, elle t’avoue être maniaque, ce qui te tire un petit rire, tu as rarement vu des femmes s’avouer ainsi. A contrario, tu as pu faire la découverte de quelques nanas soi-disant maniaque, mais vu l’état de leurs appartements ou tout simplement de leurs accoutrements, tu t’es posé de sérieux doutes. Outre ses problèmes de rangement, Jamie à l’air d’être contente du choix que tu aies fait, tu n’es pas très bon dans l’univers du cinéma, mais pour avoir vu de toi-même l’intérêt porté des femmes sur ce film, ça t’a simplement un peu aidé pour choisir. Un point de plus pour toi Lewis l’imposteur ! Tu restes d’un naturel infaillible aux côtés de la blondinette, parce-qu’au fond vous êtes les mêmes. Vous attendez d’ouvrir votre cœur à quelqu’un qui puisse vous aider à guérir, entre vous, ce n’est tout simplement pas possible. Elle est très importante pour toi, tu ne peux pas mentir là-dessus, et la perdre serait difficile. Mais tu es trop fier pour l’avouer. Mais, quand elle te propose ce deal, tu ne peux retenir un rire franc, elle est tout bonnement adorable. Elle prévoit déjà de vous revoir, tu aimes son caractère à cette femme. « Quand tu veux, Jamie ! » En soit, tu t’en fiches pas mal du troc, si tu peux l’aider à ton niveau, tu n’en seras que plus amplement heureux, tu as cette envie de la remonter, qu’elle sorte de son néant, le même que le tien. Mais tu n’es pas le bon, tu le sais. Votre amitié est précieuse, et c’est un véritable honneur de pouvoir œuvrer à son futur aménagement. « Bon, me fait pas monter cinq cent meubles hein, t’abuses pas ! » un petit rire l’accompagnant, c’est une boutade. Enfin, elle te rejoint, tu as presque envie de faire une hola. Mais tu te retiendras cette fois-ci, elle pose immédiatement sa tête contre ton épaule, ta main vient appuyer ce trait de tendresse, en caressant le dos de sa propre main. « Tu es fatiguée Jamie ? » tu t’inquiètes bien sûr pour elle, elle est importante pour toi. Mais c’est son regard craquant, qui te fait chavirer, comme à chaque fois. Tu l’observes doucement, avant de t’approcher lentement de son visage pour l’embrasser, dans un silence religieux. Il ne dure que quelques secondes, votre relation est spéciale, tu n’as peur de faire ce geste, tant que vous vous le permettez. Tu souries à la demoiselle, posant à ton tour ta tête contre la sienne, sans y mettre tout ton poids, ça va de soi.

@Jamie Monroe

- - parfois, la souffrance prend une place si envahissante dans notre vie qu’on pense qu’elle durera toujours, parce qu’on ne se souvient même plus de se que c’est de vivre sans. (@lewis mayfair)

C’est un lien assez fort qui s’est tissé entre les deux veufs. Jamie a finit par s’attacher à lui parce qu'il était là au bon moment, bien qu’elle n’attende absolument rien de cette relation, au contraire, ils passent du bon temps, ils sont là l’un pour l’autre mais c’est tout, ils sont comme des amis qui passent des soirées ensemble, et plus si affinité. Il compte pour elle malgré tout. Le fait qu’ils se comprennent facilement fait toute la différence. Lorsqu’elle lui proposer un deal, il rigole en lui demandant de ne pas lui faire monter cinq cent meubles. Bien sûr que non. Quoi que.. Jamie rigole à son tour. Juste mon lit et mon meuble principal. Le dressing, ils le monteront eux-même, sinon on s’en sortira jamais! Jamie éclate de rire, manquant au passage d’ajouter que le lit ils pourront l’essayer. Elle en rigole souvent, mais au final, elle se demande si elle ne reste pas malgré tout sérieuse. Mais réellement, elle n'est pas douée pour monter les meubles, c'est pas son truc, elle reste une meuf après tout, c'est peut-être sexiste mais monter des meubles, c'est plus un truc d'homme, surtout elle avec ses deux mains gauche. Cette relation, c’est ce qui lui manquait dans sa vie. Cette bouffée d’air frais et ce sentiment de ne pas être si seule au final. Elle s’installe à côté de lui et elle pose sa tête sur son épaule. Elle se sent bien en sa compagnie, il n’y pas la moindre prise de tête, la moindre attente, ça durera le temps que ça durera et ça leur convient parfaitement. Il lui demande si elle est fatiguée. Pas plus que ça, j’avais juste envie de me poser contre toi. Avoue la blonde en tout honnêteté, elle avait besoin de ce contact humain, de ne pas sentir aussi seule qu’elle avait pu l’être avant que tout cela ne commence. Elle relève un peu la tête, regardant en direction de l’homme, moment qu’il choisit pour se rapprocher d’elle et de l’embrasser. Cela est furtif mais Jamie, comme à chaque fois, lui rend ce baiser. Il lui sourit, elle en fait autant. Alors qu’il pose sa tête contre celle de la blonde, elle sourit d’autant plus. Merci d’être là, on se le dit jamais mais, vraiment, merci. Elle était reconnaissante de ne pas être seule, elle était heureuse de passer cette soirée avec lui et d’autres s’il devait y en avoir. Elle regarde de nouveau Lewis dans les yeux avant de déposer un baiser sur sa joue, parce que malgré tout, Jamie elle reste encore un peu timide par moment, même si elle sait qu’elle ne ferait rien de mal en soit. Ils tentent de s'aider comme ils le peuvent et un jour, ce sera terminé et ce sera le temps de passer à autre chose, ils le savent tout aussi bien l'un que l'autre et cela ne leur pose aucunement problème.