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I need you so much (Arthur)

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Elisabeth Scott
Elisabeth Scott
The Royalty

DATE D'ARRIVÉE : 15/08/2019
DÉCLARATIONS ENVOYÉES : 621
PSEUDO + PRÉNOM : Julie
FACECLAIM : Sophie Turner
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MessageSujet: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptyJeu 30 Jan - 0:37


La journée avait commencé d’une facon plus que délicieuse. Avec Arthur nous nous étions envoyés des messages durant toute la soirée et encore ce matin j’avais le cœur palpitant à chaque fois que mon téléphone vibrait. Je n’avais jamais ressenti une telle chose pour un autre homme et bien que j’ignore tout du grand amour je commençais à me demander si je n’étais pas entrain de tomber amoureuse d’Arthur… Comment expliquer sinon qu’il hantait mes rêves aussi bien que mes pensées. Je me demandais toujours par quel miracle un homme comme lui pouvait s’intéresser à moi mais après les nombreux messages rassurant qu’il m’avait envoyé je commençais à croire que finalement la vie valait peut être le coup d’être vécu. Nous avions convenu de nous retrouver à la salle de sport et de passer le reste de la journée ensemble alors c’est toute joyeuse que je m’étais habillée pour l’occasion. Pour le coup j’en avais même oublié mon rendez vous à l’hôpital. Assise dans le taxi je regarde encore et encore la photo qu’Arthur m’a envoyé tout en répondant à ses messages. Je suis de plus en plus impatiente d’arriver à cette salle de sport mais nous sommes ralentie par des bouchons. Quand enfin le taxi me dépose devant cette fameuse salle je peux sentir les battements de mon cœur s’accélérer. Le chauffeur me descend mon fauteuil et une fois installé je m’approche de la porte d’entrée. Immédiatement je perd mon sourire en découvrant la scène qui se joue sous mes yeux. Mon regard ne peut s’empêcher de descendre sur les courbes magnifique de cette ravissante blonde, ses cheveux tirés en arrière en une queue de cheval, aucune mèche ne dépassant, un corps de rêve mit en valeur par une brassière de sport et un legging ultra moulant…. Mon cœur se sert en la voyant s’approcher d’Arthur. Il ne m’a pas vu arriver sûrement trop concentrer dans ce qu’il est entrain de faire mais moi ce que je peux voir c’est la main de cette fille se posant sur son bras avant d’effleurer du bout des doigts son torse parfaitement dessiné. Ce torse que je pensais être la seule à avoir le droit de toucher… En une fraction de seconde je m’imagine des tas de scénarios et tourne les talons afin de ne pas en voir plus. J’ai été idiote de croire qu’Arthur pourrait vraiment s’intéresser à moi alors qu’il pouvait avoir des filles comme cette greluche à ses pieds quand il le voulait. Déboussolée et brisée, c’est dans cet état que je me rend donc à mon rendez vous toute seule. Mon portable n’arrête pas de vibrer depuis un petit moment mais je ne veux pas regarder, je sais que c’est lui et si je vois son prénom apparaître une seule fois sur l’écran de mon téléphone je suis sur de me mettre à pleurer. Arrivée à l’hôpital je ne passe pas tout de suite, le chirurgien ayant eut une urgence alors j’en profite pour aller m’installer à la cafétéria. Quand enfin le chirurgien est prêt à me recevoir j’éteins mon téléphone et entre dans la salle de consultation.

Deux heures, c’est le temps qu’a duré mon rendez vous, le temps de faire des examens complémentaires et un bilan approfondi. Il est quinze heure lorsque je rentre chez moi complètement gelée et balance mon sac à main à l’autre bout de la pièce. Je me suis retenue tout le long du trajet mais une fois chez moi mes larmes ne peuvent s’empêcher de rouler sur mes joues. J’aurais tellement aimé qu’Arthur soit là et me prenne dans ses bras mais après ce que j’ai vu ce matin à la salle de sport il doit sûrement se faire consoler dans les bras de cette pouffiasse. J’en veux à la terre entière et même si je sais au fond de moi qu’Arthur serait incapable de faire ce genre de chose je n’en reste pas moins persuadé que c’est peut être le mieux pour lui. Depuis l’adolescence je n’avais pas touché une seule goutte d’alcool mais aujourd’hui j’ai vraiment besoin de noyer mon chagrin dans quelque chose alors j’attrape la bouteille de whisky dans le bar et en avale deux bonnes gorgées. Ce n’est pas assez pour me rendre ivre mais en voulant la reposer sur le bar je glisse de mon fauteuil et c’est à plat ventre que je fini contre le carrelage froid. Je ne sais combien de temps je reste allongé ainsi à repenser à ce que j’ai vu ce matin mais aussi à la conclusion du chirurgien. Après l’examen de contrôle il m’a demander de repasser un scanner car il voulait vérifier quelque chose et c’est après qu’il m’a annoncé que sans une nouvelle intervention je ne remarcherai plus jamais. J’aurais dû être enchanté de cette nouvelle mais en apprenant qu’il y a avait une chance sur deux pour que l’opération réussisse j’ai tenu à savoir quels risques il y avait si cela échouait. D’après ce que j’avais compris si je ne pouvais pas marcher c’était juste à cause d’un fichu nerf qui se serait bloqué pendant l’accident. Apparemment le chirurgien pourrait réparer ça mais ce nerf se trouverait juste à côté de ma colonne vertébrale. Un mouvement de trop et ça ne serait plus seulement une paralysie des jambes mais de tout le bas du corps. Ce qui veut dire ne plus pouvoir tenir assise toute seule, devoir vivre avec des poches en permanence, avoir besoin de quelqu'un en continu pour me laver, me coucher, me mettre dans le fauteuil… Une vie dont je ne voulais pas… Me recroquevillant sur moi même je fond en larme en me disant que j’aurais peut être du mourir dans cet accident de voiture. C’est alors que quelqu’un frappe à la porte, porte que j’ai oublié de fermer à clef en rentrant. Je n’ai envie de voir personne, pas même mes parents mais lorsque la porte s’ouvre à la volée et que loin regard se pose sur Arthur je perd le contrôle de moi même. « Va t’en Arthur ! Tu n’as rien à faire ici. » Je me redresse tant bien que mal à l’aide de mes bras et d’une main j’attrape la première chose qui me passe sous le coude, un vase en porcelaine hideux que ma mère m’avait offert pour mes vingt cinq ans. Le vase fini sa course dans le mur juste derrière Arthur et je m’effondre à nouveau sur le sol, mes bras refusant de me supporter davantage. « T’es sourd ou quoi ?! Je t’ai dit de t’en aller ! Je t'ai vu avec cette fille ce matin à la salle de sport… c’est une fille comme ça qu’il te faut… pas une infirme qui ne remarchera sûrement jamais ! » Je n’ose pas affronter son regard car je sais très bien qu’il verra dans mes yeux que je pense tout le contraire de ce que je viens de lui dire. Pourtant il s’approche encore et quand je le sens s’agenouiller devant moi pour m’aider à me redresser je fond en larme dans ses bras. Il doit sûrement être perdu face à mon comportement mais c’est plus fort que moi, j’ai besoin de sentir sa chaleur contre moi. Ses bras qui m’entourent calme peu à peu ma peine et quand je peux enfin sécher mes larmes j’essaye de me reprendre un minimum. « Tu ne devrais pas rester Arthur… je suis brisée et tu mérites tellement mieux. »
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Arthur Grimes
Arthur Grimes
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MessageSujet: Re: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptyJeu 30 Jan - 9:16

Ce matin je suis sur un petit nuage. Hier soir Eli et moi avons échangés quelques SMS et ce matin en me réveillant quel ne fut pas mon bonheur quand j'ai vu la notification avec son prénom lorsque j'ai pris mon téléphone. Je me suis occupé d'Owen jusqu'à ce que Alex vienne le chercher pour l'emmener à l'école. D'habitude c'est moi qui l'y conduit mais depuis que nous sommes rentrés à la maison suite à ma convalescence a cause de l'infection de ma brûlure, Owen est insupportable et je n'arrive pas à savoir pourquoi. Il n'arrête pas de faire des bêtises et ne m'écoute plus. J'ai même dû en arriver à vraiment hausser le ton hier alors que d'habitude je n'en ai pas besoin. J'ai donc hier soir, entre deux messages d'Eli, appelé mon meilleur ami pour lui dire de passer prendre Owen le lendemain matin pour au moins le déposer à l'école. Il m'a proposé ensuite de le garder jusqu'au soir et j'ai accepté. J'ai énormément de mal à laisser mon fils à quelqu'un d'autre mais je crois que lui comme moi avons besoin de souffler un peu. Les SMS de Eli m'ont mis du baume au coeur et je n'ai pas cessé de lui écrire jusqu'à mon arrivée à la salle de sport. Je n'ai jamais été très fan des SMS mais avec elle c'est différent. Déjà depuis que je suis rentré, je ressens un vide immense en moi et a défaut d'être à ses côtés, je me contente des SMS. Et plus j'échange de SMS avec elle plus je me rend compte que je suis certainement entrain de tomber amoureux d'elle. Dès que mon téléphone vibre et que c'est elle, mon cœur s'emballe et je n'arrête pas de penser à elle tout le temps. Cette nuit j'ai rêvé d'elle et sous la douche hier je me suis fait plaisir en pensant à elle. Quand j'me suis réveillé ce matin j'ai été frustré et triste de me réveiller seul et qu'elle ne soit pas à mes côtés. Je n'avais pas ressenti ça pour quelqu'un depuis bien longtemps.

Eli et moi, on a prévu de se voir à la salle de sport. Je dois m'y rendre ce matin et elle a promis de m'y retrouver avant qu'on aille à un rendez vous à l'hôpital puis qu'on passe ensuite l'après midi tous les deux. Sur le chemin de la salle de sport je ne cesse de lui écrire. Ma voiture est cassé et je n'ai pas les moyens d'en racheter une alors je prend le bus même si le trajet est excessivement long. Heureusement, ma princesse est là pour me tenir compagnie en SMS. Lorsque j'arrive à la salle, le patron me salue et me dit qu'il est content de me voir. Je file aux vestiaires me changer et lorsque j'arrive près des machines, Eli me dit qu'elle est en chemin pour venir je souris et lui répond que moi je vais m'échauffer et notre conversation s'arrête plus ou moins là. J'ai hâte de la voir et n'est jamais été autant motivé pour me remettre au sport et prendre soin de moi. Nous sommes très peu nombreux à cette heure ci à la salle et c'est tant mieux. Je n'ai pas envie de saluer tout le monde et d'entamer des discussions interminables. Cela fait à peine cinq minutes que j'ai commencé ma séance que déjà Ashley est prêt de moi. Elle est moi on se connait depuis quelques mois et elle m'a toujours plus ou moins fait du rentre dedans. Ashley c'est la fille du gérant et même si je l'ai déjà recalée plusieurs fois elle insiste. Aujourd'hui ne déroge pas à la règle sauf que d'habitude elle se contentait de belles paroles et là elle a décidé de se permettre de poser ses mains sur moi. Sur le bras passe encore mais sur le torse je ne tolère pas. D'autant plus maintenant que je suis avec Eli. Je recale alors un peu plus severement que d'habitude Ashley en lui disant que je ne suis plus disponible et elle part après m'avoir dit que ce n'était pas vraiment un problème pour elle. Je soupire et reprend ma séance tout en regardant si je vois Eli mais rien.. Elle m'a prévenue qu'il y avait des bouchons mais là ça commence a faire long. J'ecourte la séance et je prend mon téléphone. Je n'ai aucune réponse à mes SMS, pourtant j'en ai bien envoyé une dizaine et quand j'essaye d'appeler, rien non plus.. Je commence sérieusement à m'inquiéter et a m'imaginer le pire. Je ramasse toutes mes affaires et mon sac et je décide de me rendre chez Eli. Manque de bol, le bus met un peu plus d'une heure à arriver car il y a je ne sais quel problème sur la ligne et une fois qu'il arrive il y'a tellement de bouchons que je met presque deux heures supplémentaires pour me rendre chez Eli. Lorsque j'arrive, je frappe à la porte mais personne ne me répond. Je frappe une nouvelle fois avant de d'essayer d'ouvrir la porte. Dieu merci elle est ouverte et je l'ouvre à la volée. Je ne vois pas tout de suite Eli mais j'aperçois son fauteuil et lorsque je m'approche, un vase manque de m'arriver en pleine tête. Je ne comprends pas ce qui se passe mais je suis soulagé de voir Eli saine et sauf alors que je m'étais imaginé mille scénarios toute la matinée. Elle commence à m'engueuler en me demande si je suis sourd, qu'elle m'a dit de m'en aller et qu'elle m'a vu avec la fille de la sport et sur c'est elle que je mérite. Je m'approche tout prêt et je l'aide à se redresser avant de la prendre dans mes bras. Elle se blottie contre moi en pleurant et je suis un peu perdu face à tout ça mais je la laisse pleurer dans mes bras en la berçant doucement et en embrassant son front. Lorsqu'elle a les idées plus claires elle me dit que je ne devrais pas rester, qu'elle est brisée et que je mérite mieux. Je la serre un peu plus contre moi en posant mon regard dans le sien « Cette fille je l'ai envoyée balader et je lui ai dit que je suis pris maintenant et elle ne me plaît pas du tout.. C'est toi qui me plaît.. C'est avec toi que je suis et non.. Je ne vais pas m'en aller.. Je ne veux pas m'en aller je reste ici avec toi.. Eli.. Met toi dans la tête que je suis bien avec toi et que le fauteuil roulant ne me dérange pas du tout.. Quand je te regarde je ne le vois même pas.. Je ne vois que toi et ta beauté, et ton intelligence et ton sourire qui fait mon coeur s'emballer à chaque fois qu'il se dessine sur tes douces lèvres.. Et brisée ? Qu'est ce qui s'est passé ? Si c'est à cause de cette fille tu n'a absolument rien à craindre. » je dis alors avant de me lever en la gardant dans mes bras en me levant pour aller nous installer sur le canapé. Je m'assois et prend Eli sur mes genoux. Je l'embrasse tendrement en la gardant toujours contre moi.
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MessageSujet: Re: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptyJeu 30 Jan - 10:45


Anéantis, voilà comment je me sens. En voyant cette fille tourner autour d’Arthur j’ai pensé pendant un moment que finalement il serait peut être mieux avec elle. Je n’ai jamais été jalouse de ma vie, je n’avais pas de quoi l’être après tout, une bonne famille, de l’argent, un métier qui me plaisait mais aujourd’hui en voyant cette fille tourner autour d’Arthur j’ai ressenti une pointe de jalousie. Comment aurais je pu entrer dans cette salle de sport et me confronter à cette pétasse blonde. Oh bien sur si je n’avais pas été en fauteuil roulant ça aurait été bien différent. Jamais je ne l’aurais laissé s’approcher d’Arthur sans rien dire. Mais là que pouvais je faire ? J’ai donc pris la solution de facilité en fuyant, facile certe mais douloureuse. Sur le trajet jusqu’à l’hôpital je n’ai pas cessé de penser à lui, à tout ce qu’il m’avait dit jusqu’à présent comme quoi mon fauteuil ne serait jamais un frein à son bonheur… Mon rendez vous ne se passe pas vraiment mieux et en sortant je suis encore plus perdue qu’en arrivant. Sur le chemin du retour je préfère éviter les taxi, j’ai vraiment besoin de prendre un peu l’air et tant pis si je ne suis pas habillé pour affronter les températures glaciales durant des heures. En rentrant chez moi je suis complètement gelé mais ça n’a aucune importance. Les deux gorgées de whisky me soulage sur le moment mais lorsque je m’effondre par terre je laisse sortir ma peine. Jusqu’à présent on m’avait toujours traiter de fainéante, on me disait que si je ne suivait pas mes séances de kinésithérapie je ne remarcherai jamais. Et aujourd’hui on m’apprend que même avec du kiné ça n’aurait rien changé à la situation… Je suis terrorisé par l’opération mais en même temps je n’ai aucune envie de rester dans ce fauteuil toute la vie. J’aurais tellement voulu que Arthur soit là… C’est à ce moment là qu’on frappe à la porte mais je ne répond pas, je ne suis pas en état de recevoir quelqu’un. Pourtant la porte s’ouvre et lorsque je vois Arthur mon cœur ne fait que tour. Je n’ai pas oublié l’histoire de ce matin et je le lui fais bien comprendre en lui balançant un vase à la figure, vase qu’il esquive avant de s’approcher de moi. Ma voix lui crie de partir alors que mon cœur voudrait qu’il reste et qu’il me prenne dans ses bras, chose qu’il fait sans même avoir peur que je le repousse. Je me laisse aller dans ses bras, essayant de retrouver un minimum de dignité. Je ne sais pas comment lui avouer que tout ça me fait peur alors j’essaye une dernière fois de le faire partir en lui disant qu’il mérite mieux. Je sens alors ses bras se resserrer autour de moi et je croise son regard, ce regard qui hante mes rêves et mes pensées  jours et nuits. Arthur m’explique que cette fille ne représente rien pour lui, qu’il l’a envoyé balader mais il me demande aussi pourquoi je suis brisée… Il pense que c’est à cause de cette blondasse. Avant que je n’ai le temps de lui répondre il se relève, me gardant dans ses bras et s’installe sur le canapé en me serrant toujours contre lui.  « Tu ne vois pas ce foutu fauteuil mais moi je ne vois que ça ! Quand j’ai vu cette fille s’approcher de toi à la salle j’ai eu envie de lui faire passer l’envie de recommencer et je me suis rappelée que je ne faisais pas le poids face à elle. Et je ne le ferais sûrement jamais…. » Je renifle avant de baisser les yeux sur nos mains qui se sont trouvés instinctivement. Si je pouvais je resterais dans ses bras pour le restant de mes jours mais ma décision est prise et j’ai peur de sa réaction.

Doucement je m’écarte de lui et me penche sur la table basse pour attraper la grande pochette avec le logo de l’hôpital dessus. J’en sors la photo de mon scanner et la lui tend. « Le chirurgien a voulu me faire repasser un scanner car il trouvait étrange que même avec le peu de séance de kine que j’ai faite il n’y ai aucune amélioration. » Je sais qu’Arthur ne doit sûrement rien comprendre à la photo alors je lui montre un petit endroit au bas de ma colonne vertébrale, un endroit un peu plus sombre que les autres. « C’est ici que ça coince, apparemment j’ai un nerf qui se serait bloqué avec l’accident et la seule façon pour moi de remarcher c’est l’opération… » Dit comme ça ça a l’air facile et plein d’espoir mais en voyant le sourire s’afficher sur le visage d’Arthur les larmes reviennent au galop. « Le nerf se trouve dans un endroit difficile d’accès et pour ça le chirurgien doit passer juste à côté de ma colonne vertébrale… un seul faux mouvement et... » Je n’arrive pas à aller plus loin car le dire à haute voix rendrait la chose encore plus vrai. C’est difficile de se dire que l’opération qui pourrait me faire sortir de ce fauteuil pourrait aussi me clouer dedans à vie. « S'il touche la moelle épinière ce ne sera plus seulement mes jambes qui seront paralysés, mais tout le bas de mon corps. » Pour quelqu’un qui ne fait pas parti du milieu médical c’est peut être un peu difficile de visualiser la chose mais je sais parfaitement ce qui m’attend si l’opération se passe mal. « Je serais incapable de tenir assise toute seule, j’aurais besoin d’aide en permanence pour me laver, pour sortir du lit, pour tout… en plus de l’incontinence et tout le reste...  » Je croise le regard d’Arthur et j’essaye d’y voir ce à quoi il pense mais même sans son avis ma décision est prise. Je sais qu’un jour ou l’autre si je ne tente pas l’opération je le regretterais. Ce qui me fait peur c’est de devoir dire adieu à Arthur car si c’était un échec je ne supporterais pas de vivre ainsi… ça ne serait une vie ni pour moi ni pour lui. « Une chance sur deux… voilà ce qu’il m’a dit si j’accepte de me faire opérer » dis je en posant ma tête sur l’épaule d’Arthur. « Il faut que je le fasse, je le regretterais toute ma vie sinon, mais je veux que tu me promette que s’il arrive quoi que ce soit pendant l’opération tu accepteras ma décision... » Je me redresse pour poser mon regard brouillé par les larmes dans le sien. Je n’ai pas peur de mourir, j’ai juste peur de ne pas pouvoir aller plus loin avec Arthur. Il y a tellement de chose qu’on a pas encore fait tout les deux mais surtout… je ne veux pas qu’il souffre par ma faute. « Promet le moi... » dis je en serrant sa main un peu plus fort dans la mienne.
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MessageSujet: Re: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptyVen 31 Jan - 8:38

J'ai rendez vous avec Eli, elle est censé venir me retrouver à la salle de sport. Son dernier SMS me dit qu'elle est dans les bouchons. Je l'attends impatiemment. Elle me manque tellement depuis que je suis rentré chez moi après ma convalescence qu'il me tarde de la voir et de pouvoir la serrer fort dans mes bras et embrasser ses douces lèvres. Pourtant, personne ne vient.. Le pire c'est qu'elle ne répond plus à mes SMS.. J'ai dû en envoyer des dizaines et tous n'ont pas eu de réponses même mes appels n'ont pas plus de succès. Eli devait venir me rejoindre en taxi et je prie pour qu'il ne soit rien arrivé sur le chemin. J'ecourte ma séance de sport et je décide de me rendre chez elle. Bien évidemment, le trajet jusqu'à chez elle ne se fait pas sans encombres. Déjà j'attends le bus pendant plus d'une heures et ensuite ce dernier est coincé dans les bouchons et Eli ne me répond toujours pas.. Quand j'arrive chez elle, je suis toujours en tenue de sport. Un t-shirt, un jogging et des baskets. Ce n'est pas la tenue la plus présentable de l'univers mais je n'ai pas pris le temps de renfiler ma tenue de ville, j'ai juste attraper mon sac et je suis parti.

Quand j'arrive chez Eli je frappe à la porte.. Deux fois.. Et personne ne me répond.. Je décide alors d'essayer d'ouvrir la porte et Dieu merci, elle est ouverte. Des que j'entre je sais qu'elle est là car j'aperçois le fauteuil roulant. A peine ai je posé les yeux sur ma jolie rousse qu'un vase bien moche manque de m'arriver en pleine figure mais s'écrase finalement contre le mur derrière moi. Elle me crie de partir et je ne comprend pas du tout pourquoi. Malgré une deuxième demande de départ, je persiste et m'approche d'elle pour la prendre dans mes bras. C'est à ce moment là qu'elle m'explique ce qui se passe et je la rassure en lui disant qu'elle seule compte et que son maudit fauteuil roulant, je m'en fiche. Avant qu'elle ne puisse prendre la parole, je garde Eli dans mes bras et je pars m'installer dans le canapé. C'est toujours mieux que le sol dur et froid. Une fois assis je la cale bien sur mes genoux et je l'écoute me parler. Nos mains se lient instinctivement et je ne veux plus jamais rompre ce contact. Je veux garder sa main dans la mienne pour l'éternité. Elle m'explique qu'elle a vu son chirurgien qui lui a refait passer un scanner pour une ultime vérification car il trouve étrange qu'il n'y est aucune amélioration. Pour illustrer ses paroles elle me montre une radio à laquelle je ne comprend rien. Un vrai charabia pour moi. Elle m'explique alors qu'un nerf est coincé et qu'il suffit d'une simple opération pour que cela rentre dans l'ordre. Quand elle me dit ça mon regard s'illumine et un large sourire se dessine sur mon visage. Sourire qui s'efface bien vite lorsqu'elle m'explique que le nerf est situé près de la colonne vertébrale et qu'un simple faux mouvement la rendrait paraplégique à vie. Elle m'explique qu'elle aura besoin d'aide en permanence et qu'elle ne pourra plus rien fait seule, qu'elle ne tiendra même plus assise. Mon regard croise le sien et je m'apprête à lui dire que je suis prêt à signer pour cette vie là, que ce que je ressens pour elle ne dépend pas de sa capacité à tenir debout ou non mais je n'ai pas le temps d'ouvrir la bouche. Elle me demande d'accepter sa décision peu importe ce qui se passera pendant l'opération. Il me faut peu de temps pour comprendre où elle veut en venir. Elle ne supporte pas déjà pas sa condition actuelle alors qu'elle peut presque tout faire seule donc il n'y a aucune chances qu'elle vive dans un état de totale dépendance.. Je garde le silence un instant le temps d'assimiler un peu tout ça. Je serre sa main fort et pose mon regard dans le sien « Je te le promet princesse.. Mais je suis certain que tout va bien se passer.. Je le sens au fond de moi.. » dis-je avant de l'embrasser tendrement. Il faut que ça se passe bien. Je ne supporterait pas de la perdre. « L'opération est prévue pour quand ? » je dis alors avant de la serrer plutôt fort contre moi sans vraiment m'en rendre compte
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MessageSujet: Re: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptyVen 31 Jan - 15:25


Lorsque Arthur s’installe sur le canapé en me gardant tout contre lui je peux sentir ce sentiment d’apaisement qui calme peu à peu ma peine. Je n’y connais pas grand chose à l’amour, je crois que je ne suis même jamais tombé amoureuse, enfin je veux dire vraiment amoureuse. J’ai certe eu des petits copains mais ça n’a jamais vraiment duré très longtemps. Aujourd’hui avec Arthur je me sens différente, j’ai constamment envie de le toucher, de sentir sa peau contre la mienne. Entre ses bras j’ai l’impression d’être une autre personne, de vraiment compter pour quelqu’un et ça c’est tout nouveau. Nos mains se cherchent et se trouvent avec une telle facilité que ça semble si naturelle. Si je pouvais je le retiendrais auprès de moi pour le reste de la journée et même pour le reste de mes jours. C’est peut être ça finalement l’Amour avec un grand A. Vient ensuite le moment de vérité et à la fin de mes explications je fais promettre à Arthur qu’il acceptera ma décision quoi qu’il arrive…. Je ne veux pas d’une telle vie, ce serait vraiment égoïste de ma part de faire subir ça à Arthur alors qu’il pourrait être tellement plus heureux avec une autre. Arthur me le promet mais me dit aussi qu’il est sur que tout vas bien se passer avant de m’embrasser. Ce baiser je les attendu pendant de très long jour et bon dieu que c’est bon de retrouver enfin la chaleur de ses lèvres. La question qui suit me fait subitement redescendre sur terre et je sens les bras d’Arthur me serrer un peu plus fort, comme s’il avait peur de ma réponse. « Je dois rappeler le chirurgien au plus vite pour lui donner ma réponse car plus on attend et plus le nerf risque de s’abîmer… mais il peut avoir une place pour le début de la semaine. » C’est brutal, trop rapide mais en même temps je ne me vois pas vivre des mois encore comme ça surtout en connaissant les risques de l’opération. Ça ne nous laisse plus que quelques jours pour profiter l’un de l’autre alors autant dire que j’ai envie de passer le plus de temps possible avec lui. Arthur resserre encore plus son étreinte, sûrement pensait il que tout ça serait moins rapide. « Plus vite se sera fait plus vite nous serons fixé. » Je suis tout de même soulagé de voir qu’Arthur ne s’oppose pas à ma décision de me faire opérer et même s’il dit le contraire je vois bien dans ses yeux qu’il a tout aussi peur que moi. « Je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve mais au cas où ça devrait être les derniers jours que nous passons tout les deux j’ai envie d’en profiter, je ne veux plus passer mon temps à pleurer. » J’ai surtout besoin qu’il me fasse penser à autre chose et je veux me dire que si jamais l’opération est un échec on aura vécu une belle histoire tout les deux, aussi courte soit elle.

Toujours dans ses bras je défais ma main de la sienne pour venir la poser contre sa joue, l’embrassant tendrement. Je ne sais pourquoi mais depuis que je suis dans ses bras je suis beaucoup plus calme et plus sereine, j’en ai même oublié la blondasse de la salle de sport. Il n’y a plus que lui et moi réunis dans cette petite bulle de douceur. En m’éloignant de lui je ne peux m’empêcher de sourire en voyant qu’il a gardait ses yeux fermé, peut être pour profiter du baiser au maximum. J’en profite pour embrasser le bout de son nez avant de descendre le long de sa mâchoire jusqu’à son cou et quand il rouvre ses beaux yeux bleu je me redresse pour lui faire face. « Je suis désolé si je t’ai inquiété aujourd’hui, comment pourrais je me faire pardonner ? » J’ai bien une petite idée derrière la tête et après les péripéties de ce matin et l’annonce de l’intervention j’ai besoin de lui, de me sentir plus vivante que jamais. Avant qu’il n’est le temps de répondre je reprend mes baisers là où je m’étais arrêté c’est à dire dans son cou. Mes mains deviennent plus curieuse et se glissent sous son t-shirt de sport, mes doigts froid venant caresser sa peau douce et chaude. Je peux voir des frissons parcourir sa peau alors à mesure que mes lèvres remonte vers les siennes mes mains quant à elles descendent toujours plus bas. Je capture ses lèvres dans un baiser bien plus passionnel que le premier et lorsque mes mains frôlent son intimité je peux le sentir gémir contre ma bouche. Je ne pensais pas avoir un tel pouvoir sur lui mais son corps réagit à la moindre de mes caresses, au moindre baiser et je dois bien avouer que j’aime le voir ainsi, presque à ma merci. Notre baiser devient plus langoureux, plus sauvage et je me retrouve bien vite allongé sur le canapé, Arthur me recouvrant de tout son corps. Ses cheveux sont en bataille, ses vêtements sentent la transpiration, ses lèvres sont rougie par notre baiser mais je ne les jamais trouvé aussi beau qu’en cet instant. Lorsqu’il se redresse pour retirer son t-shirt je prend un malin plaisir à le dévorer des yeux, mon regard s’assombrissant de désir. Il a vraiment un corps parfait et rien que de voir ses muscles se contracter à chaque mouvement qu’il fait me donne encore plus envie de continuer. Avant qu’il ne se penche à nouveaux sur moi je m’agrippe à ses hanches pour me coller à lui, plaquant ma poitrine contre son torse nu et mes lèvres contre son cou, remontant tout doucement jusqu’à son oreille que je mordille légèrement. « Si tu veux j’ai une immense baignoire dans la salle de bain, car je ne voudrais pas te vexer mais tu sens le fauve Arthur, » dis je dans un murmure avant de reprendre l’exploration de son cou tandis que mes mains viennent caresser ses fesses muscles à travers son pantalon. « Et puis je dois t’avouer que j’aurais bien besoin d’un bon bain chaud moi aussi. » Bon d’accord, ce serait plus d’une douche froide dont j’aurais besoin mais je n’ai pas envie de le laisser même pour quelques minutes le temps de prendre un bain. Je vois que ma proposition a l’air de lui plaire car il se lève et me pose sur mon fauteuil avant de nous emmener dans la salle de bain dont il connaît déjà le chemin. Comme toute les filles j’ai de nombreux produit sur le bord de la baignoire, surtout des trucs qui ne servent à rien mais en faisant couler l’eau Arthur y ajoute tout de même du bain moussant. Lorsqu’il se retourne et s’approche de moi je ne peux m’empêcher une fois de plus de détailler son corps parfait. Quand il se penche sur moi pour m’embrasser je l’attire un peu plus à moi. « Je vais avoir besoin de ton aide pour retirer mes vêtements… » dis je en posant mon front contre le sien. Je pourrais très bien le faire toute seule mais cela prendrait trop de temps et puis j’ai envie de le laisser découvrir par lui même la jolie petite tenue qui se cache sous mes vêtements et dont il a put avoir un aperçu le matin même par texto ainsi que le tatouage que je me suis fait faire il y a quelques jours.
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MessageSujet: Re: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptySam 1 Fév - 10:17

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MessageSujet: Re: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptySam 1 Fév - 11:35

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MessageSujet: Re: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptyDim 2 Fév - 18:56

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MessageSujet: Re: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptyLun 3 Fév - 0:25

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MessageSujet: Re: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptyLun 3 Fév - 17:31

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MessageSujet: Re: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptyLun 3 Fév - 18:43


L’eau du bain est froide mais mon corps tout entier lui brûle encore de désir. Arthur vient de me faire ressentir un tel plaisir, un plaisir que je n’avais encore jamais ressentit avec aucun autre. L’orgasme a était tellement puissant que j’en tremble encore. Je ne peux absolument pas me redressait, bien trop épuisé alors Arthur me prend dans ses bras et nous entraîne tous les deux dans la chambre. Cette journée m’a vraiment mise KO et j’ai a peine la tête sur l’oreiller que mes yeux se ferme déjà. Avant de m’endormir je me blottit dans les bras d’Arthur, la chaleur de son corps me faisant oublier tout mes soucis. C’est le cœur léger et l’esprit tranquil que je m’endors sans même penser à l’opération qui m’attend. Mon sommeil est perturbé par un mauvais rêve et lorsque je me réveille en sursaut je vois que ce n’était finalement pas un rêve, Arthur n’est plus dans le lit…. Peut être a t il tout simplement décidé de rentrer chez lui car au final le poid de l’opération est trop lourd à porter. Comment pourrais je lui en vouloir ? Des larmes viennent se perdre sur les joues mais lorsque la porte de la chambre s’ouvre je suis rassuré de le voir débarquer avec un plateau de nourriture. J’ai été stupide de croire qu’il serait parti, surtout après tout ces merveilleux moments que nous avions passé ensemble. Arthur s’approche de moi en déposant le plateau au bout du lit et me prend dans ses bras lorsqu’il voit les traces de larmes sur mes joues. Je lui explique que j’avais juste peur qu’il soit parti mais il me rassure en me disant qu’il ne partira jamais, ce qui réchauffe un peu mon cœur. Avant de m’intéresser au plateau de nourriture je remarque que je ne suis pas encore habillé et je remonte légèrement la couette sur mon corps dénudé. C’est idiot je le sais bien, surtout après ce moment si intime que nous venons de partager mais je n’y peux rien, depuis mon accident je n’ai plus aucune confiance en moi. Arthur me stop dans mon geste et redescend la couette afin d’admirer mon corps… Ses paroles viennent se loger dans mon cœur et lorsqu’il se penche sur moi pour embrasser la naissance de mes seins, ma clavicule ou tout autre endroit mis à sa disposition je frissonne à chaque contact. Il ne se rend pas compte à quel point il me fait du bien et me rassure. Il remonte ensuite sur mes lèvres et après m’avoir embrassé me tend le plateau rempli de bonne chose. J’y vois de la mousse au chocolat, un smoothie et de la salade de fruit, tout ce que j’adore. Il m’explique que la mousse au chocolat est une recette de sa grand mère et lorsque je la goûte je dois bien avouer qu’elle est excellente, bien meilleure que celle que l’on achète en magasin. « C’est excellent Arthur… mais tu en as un peu ici….» dis je en me penchant sur lui et embrassant la commissure de ses lèvres et en récupérant le chocolat avec ma langue dans un geste lent et sexy. Je suis peut être encore un peu fatigué mais c’est plus fort que moi, Arthur me rend tellement folle que si je le pouvais je resterais avec lui dans ce lit jusqu’à l’année prochaine. Seulement voilà, il va être l’heure d’aller récupérer Owen à l’école et j’ai envie de l’y accompagner pour faire une surprise au petit garçon. Après avoir mangé toutes les bonnes choses préparées par Arthur il m’aide à m’habiller,  ce que j’aurais pus faire toute seule mais il a tenu à m’aider. J’aurais dû comprendre que c’était juste une façon de me titiller encore car ses mains ne peuvent s’empêcher de se balader sur mon corps. Une fois prête nous descendons donc au sous sol de l’immeuble et je tend les clefs de ma voiture à Arthur. Il s’agit d’un cadeau de mon père juste après mon accident, ce dernier croyant que je remarcherais très vite. Cette voiture n’avait donc encore jamais servie et c’était bien dommage. Arrivée à l’école Arthur m’aidait à grimper dans mon fauteuil et nous emmena jusqu’à la barrière, là où les petits sortaient accompagnés de leur maîtresse. Quand Owen Nous vit tous les deux ils se précipita sur nous et après avoir embrassé son père il me sauta dans les bras. Moi aussi j’étais heureuse de le revoir et lorsqu’on lui annonça que ce soir il dormait chez moi le petit éclata de joie. Avant de rentrer on dû passer chez Arthur pour récupérer quelques une de ses affaires ainsi que le petit chat d’Owen et c’est tout les trois qu’on prit le chemin de mon appartement, dans la joie et la bonne humeur.

Les jours passaient à une vitesse folle et l’opération approchait à grand pas. J’étais de plus en plus à fleur de peau et le stress n’arrangeait pas la situation. Les seules choses qui arrivaient à le faire oublier tout ça c’était le matin quand je me réveillais dans les bras d’Arthur. J’avais pris goût à nos tendre câlins du matin, au dernier bisous du soir avec Owen et je n’avais qu’une crainte, que tout ça ne se termine brutalement après l’opération. Aujourd’hui c’était un jour assez spécial car c’était aujourd’hui qu’on redécorait la chambre d’Owen. Ce n’était pas vraiment une chambre de petit garçon et puis elle avait envie de lui faire plaisir. Il est 7h du matin quand je me réveille, le cœur encore palpitant. Je n’arrête pas de faire des cauchemars à propos de cette foutu opération et plus elle approche plus les cauchemars ont l’air réel. Je me tourne vers Arthur et me penche sur lui pour embrasser doucement son front sans le réveiller. J’enfile ma nuisette et ma petite culotte qui n’ont pas fait long feu hier soir ainsi que mon peignoir et une fois dans mon fauteuil je pars m’installer dans le canapé, une tasse de café dans les mains. Je remarque alors une grande enveloppe sur la table basse, sûrement le courrier d'hier que je n'ai pas encore ouvert. C’est alors que je vois le logo du cabinet de notaire que j’avais contacté pour établir mon testament. D’une main tremblante j’ouvre l’enveloppe et en sort un document des plus officiel ou il y est écrit en gros « Testament de Mademoiselle Elisabeth Mary Scott » Je pris, je pris tout les soirs pour que l’opération se passe bien mais si cela devait mal se finir j’ai décidé de tout léguer à Arthur et Owen. Il n’est pas au courant de cette démarche car je sais qu’il m’aurait empêcher de la faire mais il a tellement fait pour moi, bien plus que n’importe qui et je ne me voyais pas prendre le risque de mourir sans l’avoir fait. Il mérite de vivre une belle vie avec Owen et si l’argent que j’ai peut l’y aider alors c’est tout ce qui importe. Je ne peux m’empêcher de lire les quelques lignes du document et mes larmes se remettent à couler à nouveau. Il y est écrit qu’en cas de décès tout ce que je possède reviendra en intégralité à Monsieur Arthur Grimes. Cette phrase me fait mal car je n’ai vraiment pas envie de mourir maintenant, pas tout de suite alors que je viens de trouver l’homme de ma vie. Et puis il y a Owen… je me suis attaché à ce petit bonhomme, bien plus que je ne l’aurais crus et savoir que je risque de les perdre tout les deux me brise le cœur. C’est alors qu’Arthur s’installe à côté de moi, vêtu d’un simple caleçon et les cheveux encore en bataille. Je cache bien vite le papier derrière mon dos et lui adresse un petit sourire. « Bien dormi ? » dis je en l’embrassant tendrement comme ci tout allait bien.
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MessageSujet: Re: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptyMar 4 Fév - 7:53

Cuisiner à toujours été quelque chose qui me plaît. D'ailleurs je m'étais toujours dit que si je n'arrivais pas a percer en photo, je finirai cuisto dans un restaurant. C'est pour cela que j'ai décidé de quitter le lit d'Eli pour nous préparer de quoi manger. Rien de compliqué. Des smoothies, de la salade de fruit et la mousse au chocolat que me préparait ma grand mère autrefois. Lorsque retourne dans la chambre avec tout ces délicieux mets posés sur un plateau, je retrouve une Eli avec des yeux remplis de larmes. Elle m'explique qu'elle a eu peur que je parte et je la rassure comme je peux. Jamais je ne partirai. J'ai promis d'être à ses côtés pour l'opération et j'y serai. Et puis surtout, je ne veux pas passer une minute loin d'elle avant l'opération. Je suis persuadé au fond de moi que ça ira mais au cas où la vie déciderai de me jouer encore un mauvais tour, je veux profiter un max de ma jolie rousse. On entame notre petit goûter et je souris lorsque je l'entend dire que ma mousse au chocolat est excellente. Je souris encore plus lorsque Eli vient essuyer un peu de chocolat au coin de mes lèvres à l'aide de sa langue. Elle me fait frissonner de plaisir. Mon désir est entrain de remonter en flèche sauf qu'il est temps pour nous d'aller chercher Owen à l'école et on a donc pas le temps de faire des folies. Je m'habille rapidement puis je propose mon aide à Eli pour s'habiller. Je sais qu'elle n'en a pas besoin mais j'en profite pour effleurer son corps du bout des doigts à chaque vêtements que je l'aide à enfiler. Des qu'on est prêt, Eli me tend les clefs de sa voiture et on file chercher Owen à l'école. Mon petit garçon est heureux de nous voir et après m'avoir fait un bisous, il court dans les bras d'Eli et la serre très fort. Certains parents nous regarde de façon étrange et regardent surtout le fauteuil roulant de Eli. Moi je n'en ai que faire car je suis fier d'etre avec une femme aussi belle que Eli. Lorsque j'annonce à mon fils qu'on allait rester dormir chez Eli il sauta de joie. Le trajet retour se passe dans la plus grande joie. On fait rapidement un crochet par mon appartement pour récupérer quelques affaires et le chaton qui Dieu merci à réussi a survivre. Eli tient à m'accompagner à l'intérieur. Pourtant mon appartement a rien a voir avec le sien. Il est ridiculement plus petit et j'ai un peu honte de le lui montrer. Toutes les affaires récupérées, on prend la route en direction de chez Eli et le reste de la soirée se passe sans encombres. On profite tous les trois et la soirée est un pur moment de bonheur.

Il est 7h30 lorsque j'ouvre les yeux. Il fait encore sombre dans la chambre mais je peux vite me rendre compte que je suis seul dans ce grand lit. Voilà maintenant plusieurs jours que je me réveille aux côtés d'Eli. Les jours sont passés tellement vite que je les aient à peine vus passer. L'opération approche à grands pas et même si je ne laisse rien paraître, j'ai peur. Terriblement peur. Mais Eli aussi à peur, je le sais. Elle est a fleur de peau et stressé. Je le sais car pas plus tard qu'hier on s'est embrouillé pour une petite broutille et je sais qu'en temps normal il ne ce serait rien passé. Je ne peux pas lui en vouloir d'être stressée car c'est tout naturel quand on est sur le point de vivre une opération de cette envergure. Il me faut quelques minutes pour émerger et je fini par sortir du lit. Je suis totalement nu et je souris en repensant à la soirée de la veille. Les réconciliations sur l'oreiller sont sans doute les meilleures à en croire mes muscles tout courbaturés. J'en file rapidement mon caleçon et je quitte la chambre pour aller retrouver Eli. La jolie rousse est dans le salon, et je m'installe discrètement à côté d'elle. Elle cache dans son dos une grande enveloppe et pique ma curiosité au vif. Elle m'embrasse comme si de rien n'était en me demandant si j'ai bien dormi et je hoche la tête « Dans tes bras je dors toujours bien mais on pas fait notre petite séance de câlins ce matin » je dis avant de l'embrasser à mon tour. Mon regard se pose ensuite sur l'enveloppe qui dépasse de son dos. Je la prend doucement et je suis surpris qu'Eli n'oppose pas plus de résistance que ça. Sur l'enveloppe il y'a le logo d'un cabinet de notaire et lorsque j'ouvre l'enveloppe pour en retirer le papier je me fige un instant en voyant l'intitulé du papier en question.  Je lis tout ce qui est écrit et plus je lis, plus mes larmes coulent. Je n'ai pas l'habitude de pleurer mais là, je suis à la fois touché par un tel geste qui veut dire beaucoup pour moi et triste parce que cela me rappelle que si l'opération se passe mal, je perdrais la femme dont je viens de tomber amoureux « On ne va pas en avoir besoin car tout va bien se passer.. L'opération va être un succès et tu vas retrouver l'usage de tes jambes.. » je dis toujours en pleurant et en serrant fort sa main qui est venu trouver la mienne. Lorsque je vois le regard incertain de Eli j'attrape un stylo pour signer ce fichu papier. J'ai promis d'accepter sa décision alors je n'ai pas vraiment le choix. Je repousse le papier quand j'ai terminé et je prend Eli que je serre contre moi de toutes mes forces, tentant de sécher les larmes.
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MessageSujet: Re: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptyMar 4 Fév - 10:08

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MessageSujet: Re: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptyMer 5 Fév - 7:44

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MessageSujet: Re: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptyMer 5 Fév - 14:49


Nous venons de passer un moment tellement agréable sur le canapé que je n’ai tous simplement pas envie de bouger. Arthur me serre contre lui, son sexe restant au plus profond de moi, ce qui n’éteint pas la flamme du désir bien au contraire. Jamais je ne pourrais me lasser de lui, de ses bras, de ses lèvres, de son corps tout entier. Si nous ne devions pas aller nous préparer je lui aurais surement demander de me faire sienne  immédiatement sur ce canapé encore une fois. Seulement d’ici pas longtemps Owen va émerger de sa nuit et je n’ai pas très envie qu’ils nous surprenne dans une telle position… Arthur nous emmène tout les deux dans la salle de bain afin de se laver et lorsqu’il m’installe sur le siège je ne peux m’empêcher de le regarder, l’eau coulant le long de ses muscles saillant. Je n’arrive toujours pas à me dire qu’un tel homme puisse s’intéresser à moi mais c’est pourtant le cas. Alors qu’il garde ses yeux fermé mes mains commence lentement leur exploration sur son corps pour le recouvrir de savon. Il y a une telle complicité entre nous qu’il ne lui faut pas longtemps pour deviner que j’ai encore soif de lui, que mon corps tout entier brûlé de désir pour lui. Arthur s’agenouille alors devant moi tout en écartant mes jambes. Je dois m’appuyer contre le carrelage froid de la douche pour ne pas tomber et lorsque sa bouche se pose sur mon intimité j’ai l’impression qu’un feu d’artifice vient d’éclater en moi. Il commence d’abord par mordiller et taquiner mon petit bouton de plaisir avant de me pénétrer avec sa langue et dieu que c’est bon. « Arthur ne t’arrête pas s’il te plaît…. Mhhhh… » Pour le forcer à aller toujours plus loin et plus vite je viens poser mes mains sur sa tête, appuyant dessus pour lui faire comprendre que j’en veux plus. Mon corps a à peine le temps de se remettre de l’orgasme que j’ai eu sur le canapé que déjà une puissante vague de plaisir s’insinue en moi à nouveau. Je me mord la lèvre pour ne pas jouir trop fort mais c'est tellement bon que je fini par laisser échapper mes gémissements qui se répercute dans toute la salle de bain alors que mon intimité se resserre autour de la langue d’Arthur. J’ai du mal à reprendre mes esprits, mon cœur bat la chamade et ma respiration est saccadé mais pour rien au monde je ne me lasserait de tout ça… Une fois lavé Arthur nous emmène dans la chambre et part me chercher mon fauteuil roulant avant de s’habiller. Je suis encore en peignoirs lorsque Owen se réveille et vient réclamer son petit déjeuner à son père. Arthur part donc avec son fils dans la cuisine pendant que je termine de me préparer. Il me faut pas loin d’une demi heure pour réussir à m’habiller, me coiffer et me maquiller correctement et une fois prête je pars rejoindre les deux hommes de ma vie dans le salon. Owen vient me sauter dans les bras et me faire un gros câlin en me disant que c’est aujourd’hui qu’on va choisir sa chambre de grand. Il retourne ensuite dans le canapé et c’est au tour d’Arthur de venir m’embrasser tout en me disant qu’il aime beaucoup les efforts que j’ai fais. Avant qu’il ne se redresse je lui attrape les mains et je glisse à son oreille. « Et moi j’ai beaucoup aimé ce que tu m’as fait sous cette douche, ce soir je te remercierais comme il se doit...» dis je dans un murmure à peine audible afin qu’Owen n’entende pas. Je lui fais ensuite un grand sourire et part en direction de mon petit prince comme si de rien n'était, laissant Arthur imaginait tout ce que j’allais lui faire une fois le petit couché.

Nous sommes enfin arrivé au magasin après plus d’une heure de bouchon mais le trajet a était calme dans l’ensemble. Comme à chaque fois que nous sortons tout les trois Owen vient s’installer sur mes genoux et c'est Arthur qui pousse le fauteuil. Il ne nous faut pas bien longtemps pour arriver dans la zone chambre d’enfant et en voyant le choix infini qu’il y a Owen en perd la tête. Il se met à courir en direction d’une chambre à la décoration dinosaure et c’est Arthur qui doit le rattraper. Je laisse donc le père et le fils seuls, les regardant d’un peu plus loin. J’ai tellement de chance de les avoir tout les deux que je ne peux imaginer les perdre. Perdue dans mes pensées je ne fais pas vraiment attention que je suis au beau milieu de l’allée et lorsqu’un couple accompagné d’un enfant un peu plus vieux qu’Owen s’approche l’homme toussote pour me faire revenir à moi. Je m’excuse afin de les laisser passer et tout en continuant leur chemin j’entend le mari dire à sa femme que les gens en fauteuils roulant se croient vraiment tout permis…  Encore des gens pétés de tune qui se croient mieux que les autres simplement parce qu’ils ont de l’argent, le genre de mes parents quoi… Le couple se dirige vers la chambre que Owen est en train d’admirer avec contemplation alors je les suis discrètement. Un vendeur arrive à notre niveau et je m’installe à côté d’Arthur pendant qu’il nous annonce qu’il ne reste plus que le modèle d’expo avant la rupture de stock. Owen me regarde alors avec des yeux tout rond et lorsque je vois l’autre connard sortir son porte feuille je n’ai pas vraiment le temps de réfléchir. « On vous la prend, la chambre toute entière avec la décoration et les peluches. » L’autre couple me regarde alors ahuri pensant sûrement que je blague vu le prix de la chambre mais pas du tout. Je sors ma carte gold, celle dont je ne me sers quasiment jamais et qui n’a aucun plafond. « Et si vous pouviez nous mettre le service de livraison et d’installation en plus vous seriez gentil. » Le vendeur nous invite alors à le suivre et en passant devant l’autre couple je m’arrête un instant à côté d’eux. « Vous avez sûrement raison, les gens en fauteuils se croient sûrement tout permis… bonne fin de journée. » Owen n’a rien remarqué de tout ce qui vient de se passer, pour lui tout ce qui compte c’est qu’il va enfin avoir sa chambre de dinosaure mais je sais qu’Arthur a tout suivi de mon échange avec l’autre enfoiré. Pendant que le vendeur prépare les papiers nous attendons à l'accueil et lorsque je sens son regard se poser sur moi je soupire. « Je suis désolé… je ne suis pas comme ça d’habitude… » Je venais de faire tout ce que je deteste, profiter d’avoir de l’argent pour rabaisser un type, aussi donc soit il. Mais ses mots à propos des personnes en fauteuils roulant m’avait tellement blessée qu’il était hors de question que je me laisse marcher dessus. Arthur n’a pas le temps de répondre que le vendeur revient avec les papiers et nous annonce que la chambre sera livré et installé demain dans la matinée. J’ai tellement honte de mon comportement que je pars payer la chambre et lorsque je reviens je n’ose même pas lever les yeux vers Arthur. Il va sûrement penser qu’en faite je suis comment tous ces riches, imbus de même et se croyant supérieur juste parce qu’ils ont de l’argent.
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MessageSujet: Re: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptyJeu 6 Fév - 7:47

Le moment dans la douche a été divin. Surtout pour ma jolie rousse qui malgré tout ses efforts n'a pas réussi à retenir ses gémissements signe que le plaisir était trop insoutenable. Je prend presque autant de plaisir qu'elle a lui faire du bien ainsi. Évidemment cette petite séance sous la douche m'a ouvert l'appétit mais Owen ne va pas tarder à se réveiller et nous n'avons pas d'autres choix que de nous préparer. La douche finie, j'emmène Eli dans la chambre avant d'aller chercher son fauteuil roulant encore dans le salon. Je m'habille ensuite rapidement. Un pull et un jean. Simple mais efficace. Il faut dire que ma garde robe ne contient pas grand chose d'autre. J'ai a peine enfilé mon pantalon que Owen montre le bout de son nez en me réclamant le petit déjeuner. Je le prend dans mes bras et part dans la cuisine m'occuper de lui laissant Eli se préparer. Owen dévore son petit déjeuner comme un ogre et je l'autorise à regarder un dessin animé en attendant que l'on soit tous prêt à partir à condition qu'il s'habille. Il n'oppose pas de résistance et s'habille en regardant la télévision. C'est une habitude qu'il a prise depuis qu'on est ici. Disons que pendant ma convalescence j'étais bien trop faible pour lui refuser quoi que ce soit et j'ai céder alors que je m'étais juré que mon fils n'aurai le droit à aucun écran tant qu'il était encore petit. Eli nous rejoint au bout d'une demie et Owen se précipite dans ses bras. Tous les matins c'est la même chose et à chaque fois je suis touché de voir à quel point ils s'aiment déjà tout les deux. Quelqu'un qui ne connait pas notre histoire pourrait facilement penser qu'Owen est notre fils biologique à Eli et moi tellement leur complicité égale celle d'une mère avec son enfant. Quand Owen quitte les bras de Eli pour retourner dans le canapé c'est a mon tour d'aller l'embrasser et de lui glisser que j'aime beaucoup tous les efforts qu'elle a fait. Elle sourit et me murmure qu'elle a beaucoup aimé ce que je lui ai fait ce matin dans la douche et qu'elle me remerciera ce soir comme il se doit. Elle affiche un grand sourire et part retrouver Owen me laissant là avec des frissons me parcourant de la tête au pieds et pleins d'idées dans la tête.

Il nous faut peu de temps pour arriver au magasin de meubles. Owen grimpe comme a son habitude sur les genoux d'Eli et je pousse le fauteuil roulant dans les allées. Owen à les yeux qui brillent quand on arrive dans la partie chambre d'enfant du magasin. Il nous détail tout et s'esclaffe devant le truc qui lui plaît. Après un petit moment il saute des genoux d'Eli pour partir en courant vers une chambre dinosaure et je suis obligé de lacher le fauteuil pour partir à sa suite. Lorsqu'il s'arrête devant le chambre il est émerveillé et saute partout en me disant que c'est celle ci qu'il veut. C'est vrai que c'est beau et je sais que mon petit bonhomme sera heureux comme tout dans une chambre comme celle ci mais lorsque je pose les yeux sur le prix, j'ai soudain la nausée. C'est cher, vraiment cher et même si Eli m'a proposé de m'aider, j'ai envie de participer un peu. Un autre couple avec un enfant s'approche de la chambre et en voyant les yeux tout aussi pétillants du petits garçon je comprends que la compétition va être rude. Eli nous rejoint et glisse sa main dans la mienne pendant qu'un vendeur vient nous expliquer qu'il ne reste plus que ce modèle. Owen se tourne alors vers Eli avec de grands yeux et je m'apprête à sortir ma carte bleue quitte à être interdit bancaire pendant les cent prochaines années mais je ne veux pas que mon fils soit privé de sa chambre. Mais Eli dégaine sa carte gold plus vite que moi et lorsque je vois la tête du couple a côté de nous je souris de satisfaction. Eli demande en plus d'ajouter la livraison et l'installation et on se dirige vers la caisse. La petite phrase d'Eli quand elle passe devant le couple me laisse un peu perplexe mais je ne dis rien. Pendant que le Vendeur prépare les papiers Eli se tourne vers moi en me disant que d'habitude elle ne se comporte pas comme ça. Je comprends alors que je couple à certainement dû lui manquer de respect. Je n'ai pas le temps de prendre la parole que le petit garçon qui doit avoir peut être deux ans de plus qu'Owen s'approche de moi, un regard noir sur le visage en me disant que ma femme est malpolie d'avoir parlé ainsi à son papa et à sa maman. J'hausse un sourcil et me met à la hauteur du garçon. « C'est tes parents qui sont malpolis. Ma femme est en fauteuil roulant effectivement, mais ça n'est pas une raison pour lui manquer ouvertement de respect. On doit être bienveillant les uns envers les autres peu importe la différence. Et du diras à ton père que si il continue a la regarder comme ça, j'irai moi même lui apprendre la politesse et crois moi il ne vaut mieux pas.. » je dis en me redressant et en regardant le garçon partir en direction de ses parents, la mine renfrognée. Owen et Eli ont tout vus de la scène et me regardent avec de grands yeux. Manquer de respect à Eli c'est me manquer de respect à moi et ça, je ne tolère pas.
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Elisabeth Scott
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MessageSujet: Re: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptyJeu 6 Fév - 10:42

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MessageSujet: Re: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptyJeu 6 Fév - 18:35

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MessageSujet: Re: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptyJeu 6 Fév - 22:59


Je ne sais pas l’heure qu’il est lorsque nous nous endormons enfin, mon corps nu collé contre celui d’Arthur. Owen s’est endormi en tout début de soirée, nous laissant son père et moi toute la nuit pour profiter l’un de l’autre. Après lui avoir montré ce que j’étais capable de faire avec ma bouche Arthur s’empresse de répondre à ma demande en m’arrachant ma nuisette et m’allonge sur lui, me pénétrant avec une douceur incroyable. Mon plaisir grimpe petit à petit et lorsque ses doigts viennent rejoindre la partie je ne peux plus retenir mes gémissements. C’est tellement bon que lorsque je l’entend gémir lui aussi dans mon oreille je dois m'agripper à ses hanches pour ne pas perdre pied. Jamais je ne me lasserais de ses bras et après notre troisièmes orgasmes je m’effondre sur le lit, épuisée mais heureuse. Arthur remonte la couette pour que nous n’ayons pas froid et je m’endors presque instantanément, ma tête posé sur son torse.

Le week-end est passé bien trop vite à mon goût et nous voilà déjà lundi. Lorsque je me réveille il me faut un instant pour réaliser que d’ici trois heures je serais au bloc. Je n’ai jamais eu peur d’y aller mais parce qu’avant c’est surtout moi qui opérait… là je suis là patiente et je suis terrifiée rien qu’à l’idée d’aller à l’hôpital. Arthur dort encore profondément et lorsque je m'assois je remarque les restes de ma nuisette. Hier soir nous avons une fois de plus passé la nuit à nous câliner et encore une fois Arthur n’a pu se retenir de déchirer mes sous vêtements. Je souris en y repensant et je me dit que si aujourd’hui tout ce passe bien il faudra que j’aille refaire le plein de petite tenue, histoire de ne pas être à court. Je sors du lit, j’enfile mon peignoir et me glisse dans mon fauteuil pour je l’espère la dernière fois mais au moment de sortir de la chambre Owen s’approche de moi en se frottant les yeux encore tout endormi. Mon petit prince me dit qu’il a fait un vilain cauchemar et vient se blottir contre moi. Il n’est pas encore au courant pour mon opération et avec Arthur nous avons décidé d’attendre de voir comment ça allait se passer avant de lui en parler. Je l’emmène dans le salon et lui prépare son petit déjeuner au moment où Arthur fait son apparition dans la cuisine. Je le regarde mais ne sait pas quoi lui dire. J’ai le cœur au bord des lèvres depuis que je suis levé et si je parle j’ai comme l’impression que je vais me mettre à pleurer. Je me contente donc de lui faire un petit sourire et je termine de préparer le chocolat d’Owen avant de m’éclipser dans la chambre pour aller m’habiller. La tension est pesante, autant pour lui que pour moi alors quand j'entend la porte de la chambre s'ouvrir puis se refermer je ferme les yeux. Je peux sentir les mains d’Arthur venir caresser mon cou et je pose ma tête contre son ventre tout en soupirant. « J’ai peur Arthur…. » Je ne suis pas la seule et je le sais, je peux le lire dans ses yeux alors quand il s’agenouille devant moi et qu’il m’embrasse je me laisse faire, ce qui me redonne un peu de courage. Ce matin nous allons conduire Owen à l’école puis il sera l’heure d’aller à l’hôpital. Habituellement c’est toujours Arthur qui dépose Owen devant sa salle de classe mais exceptionnellement aujourd’hui j’ai tenu à le faire moi même. Je lui fais un dernier gros câlin avant de l’embrasser mais au moment où je m’apprête à le laisser partir une des mamans qui attend derrière nous commence à soupirer en me disant qu’on est pas tout seul et que mon gamin je le reverrais ce soir. Arthur qui se tient non loin de là à sûrement tout entendu mais avant qu’il ne s’en mêle je laisse Owen partir rejoindre ses copains et je fais demi tour pour faire face à la maman. Une grande blonde, pot de peinture, des cheveux relève en un chignon et des vêtements beaucoup trop petit pour elle. « La prochaine fois si vous êtes si pressé vous n’aurez qu’à arrivé à l'heure au lieu de passer deux heures dans votre salle de bain à essayer de cacher ses affreux boutons sous une tonne de maquillage… » Et sans plus un mot je rejoins Arthur, le dépasse sans même le regarder et ne m’arrête qu’une fois à côté de notre voiture. Mes larmes menacent de couler mais pas question de le faire devant tous les parents de l’école. Cette femme a tapé dans le mille avec sa remarque et a gâché mon dernier petit instant de bonheur avec Owen. Je grimpe dans la voiture en attendant Arthur et quand je suis sur que personne ne me vois je donne un coup dans le tableau de bord, laissant ma peine se déverser sur mes joues. Arthur arrive au même moment et je chasse bien vite mes larmes alors qu’il s’installe au volant. Comme depuis ce matin je fuis son regard et je me contente de regarder par la fenêtre, lui faisant bien comprendre que je ne veux pas parler de ce qui vient de se passer. Le trajet jusqu’à l’hôpital dure une éternité et quand nous sommes enfin admis et qu’on m’emmène dans ma chambre j’ai les mains qui tremble et je n’ose pas avancer. La main d'Arthur se glisse alors dans l’une des miennes et il m’entraîne derrière lui. L’opération doit avoir lieu d’ici une petite demi heure, ce qui ne nous laisse plus beaucoup de temps tous les deux. L’infirmière, une jeune femme avec qui j’ai souvent travaillé par le passé m’apporte une tenue d’hôpital et me dit que le bloc sera bientôt prêt. Elle nous laisse ensuite tous les deux et Arthur dépose ma valise dans un coin de la chambre pendant que je pars dans la salle de bain pour me changer. Quand je retourne dans la chambre je porte cette robe hideuse de l’hôpital mais ce n’est pas ce qui m’inquiète le plus. Je jette un petit coup d’œil à Arthur qui est assit sur le fauteuil  et en le voyant aussi stressé que moi je m’approche de lui pour me réfugier dans ses bras. « Promet moi que tu seras là à mon réveil…. » dis je en le regardant les yeux pleins de larmes. Je m’étais promis de ne pas pleurer mais c’est plus fort que moi.
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MessageSujet: Re: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptyVen 7 Fév - 7:40

Lorsque j'ouvre les yeux, je suis seul dans le lit. Eli s'est sûrement levée pour aller manger un bout où peut être qu'Owen est venu la chercher. Aujourd'hui c'est lundi. Le lundi je n'ai jamais aimé ça mais celui là je le déteste vraiment. Aujourd'hui Eli se fait opérer et même si jusque là j'ai réussi a plus ou moins cacher mon stress, aujourd'hui je ne peux pas. On a profité à fond du weekend. On a passé le maximum de temps tous les trois et quand OWen était au lit où à la sieste, on a passé le maximum de temps tous les deux. On fait l'amour tous le weekend et hier soir plus que jamais. Nos rapports sexuels ont toujours été merveilleux mais hier soir, ça l'était encore plus. J'ai tout fait pour qu'elle prenne un maximum de plaisir et elle m'a parfaitement rendu la pareille. Des orgasmes puissants on en a déjà eu mais des comme hier soir jamais. Si hier soir était notre dernière nuit ensemble je voulais qu'on s'en souvienne le plus longtemps possible. Et surtout je voulais qu'Eli s'en souvienne, au cas où.. Après avoir lézarder au lit, je décide enfin à me lever pour aller affronter cette journée horrible. Lorsque j'arrive dans la cuisine, Eli et Owen sont là, et ils partagent tous les deux un moment de complicité. Eli termine de lui préparer son petit déjeuner et elle file dans la chambre pour se préparer. Elle ne m'a pas adressé la parole mais je sais que c'est à cause du stress et qu'elle préfère ne rien dire plutôt que de s'effondrer devant Owen qui ne comprendrait pas. On en a longuement discuté Eli et moi et on a fait le choix de ne rien lui dire et selon l'issu de l'opération, j'aviserai ce que je lui dirais. Je prend mon fils dans mes bras et je le serre fort avant de le laisser déjeuner devant son dessin animé. Je m'éclipse dans la chambre et je m'approche doucement de la femme de ma vie. Je pose mes mains sur son cou et tout en posant sa tête contre mon ventre, elle m'avoue qu'elle a peur. Moi aussi j'ai peur. Je suis mort de trouille à l'idée de potentiellement la perdre. Je m'agenouille devant elle et je l'embrasse tendrement « Ça va aller.. J'en suis certain.. » dis je en murmurant. Ma voix tremble pendant que je parle, mon corps tout entier tremble. Je crois que c'est l'une des pires journées de ma vie. Je laisse Eli terminé de s'habiller et j'enfile moi même des vêtements avant d'aller rejoindre mon fils dans le salon. Il commence à opposer résistance et ce matin il est particulièrement agité. Nous ne lui avons parlé de rien mais je pense qu'au fond de lui, il ressent que quelque chose ne va pas. « Mon chaton, enfile ce maudit pull s'il te plaît et ne me force pas à me fâcher.. Pas aujourd'hui s'il te plaît. » Owen ouvre la bouche sûrement pour s'apprêter à me répondre mais en voyant le regard triste que je pose sur lui sans m'en rendre compte, il enfile son pull et se blotti dans mes bras en me serrant fort et en me disant qu'il m'aime. Je serre fort Owen contre moi en fermant les yeux. Si bien que je ne remarque pas qu'Eli nous observe depuis au moins cinq bonnes minutes. Le trajet jusqu'à l'école se passe bien. Owen n'arrête pas de parler et de raconter des bêtises ce qui détend l'atmosphère. Pour une fois c'est Eli qui dépose Owen devant sa classe et lorsqu'une sale pie met son grain de sel je m'apprête à intervenir mais Eli se charge de la remettre à sa place. Elle part ensuite dans la voiture et elle fuit mon regard me faisant comprendre qu'elle ne veut pas parler de ce qui vient de se passer. Le trajet jusqu'à l'hôpital le semble interminable. Aucun de nous deux ne parle et je me contente juste de poser ma main sur la cuisse d'Eli. Arrivés à l'hôpital tout s'enchaîne. On est admis et Eli ne veut pas avancer et je la sens tremblante de peur. Je prend sa main et je l'entraîne dans la chambre. Une infirmière arrive et lui donne de quoi se changer. J'en profite pour installer sa valise dans un coin et je m'installe dans le fauteuil en attendant qu'elle sorte de la salle de bain. Quand elle en sort elle vient directement se réfugier dans mes bras en me demandant de lui promettre que je serai là a son réveil. « Je te promet que je serai là à ton réveil.. Je ne bougerai pas d'ici tant que tu n'auras pas ouvert tes magnifiques yeux bleus.. » je dis alors en la serrant contre moi. On reste ainsi jusqu'à ce que quelqu'un vienne chercher Eli en nous disant qu'il est temps d'y aller. On m'autorise à aller avec elle jusqu'a la porte du bloc. Je pousse alors son fauteuil roulant dans l'immense couloir et une fois arrivé devant la porte je m'arrête. Je fais le tour de son fauteuil et je m'agenouille devant elle en prenant ses mains « Je t'aime Eli.. Je t'aime tellement si tu savais.. Je pourrais pas être avec toi dans ce bloc mais je serai là, dans ton coeur et quand tu vas commencer à t'endormir sur cette table d'opération je veux que tu ne penses à rien d'autre que ce que je viens de te dire et à tout ce qu'on a vécu et tout ce qu'on va vivre quand tu retrouveras tes jambes.. Tout va bien se passer et je serai là quand tu te réveillera.. Je t'aime.. » je dis sans retenir mes larmes qui coulent sans même que je les retiennent. J'embrasse tendrement Eli pendant un moment avant que les infirmières me disent que c'est vraiment le moment. Je lâche Eli et toujours en pleurant, je regarde le fauteuil roulant de mon amour disparaître derrière la porte menant au bloc.
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MessageSujet: Re: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptyVen 7 Fév - 9:01


Il y a des jours ou vous préféreriez rester couché, vous rendormir et n’ouvrir les yeux que le lendemain. Aujourd’hui est un jour comme ça. J’aimerais tellement fermer les yeux et que cette journée passe sans que je ne m’en rende compte. Pourtant le temps a décidé de se moquer de moi et les minutes semble me paraître des heures. Arrivés à l’hôpital on nous conduit directement dans une chambre et je n’ai même pas le temps de m’installer qu’on me donne la tenue pour le bloc. Je pars me changer dans la salle de bain, laissant Arthur un petit moment mais quand je reviens je ne peux faire autrement que de me blottir contre lui. J’ai besoin de lui, de ses bras, j’ai besoin qu’il me rassure encore une fois en me disant que tout va bien aller. Il me promet aussi d’être là à mon réveil et nous restons ainsi pendant un temps qui me paraît maintenant beaucoup trop court. Je n’ai pas eu assez de temps, je n’ai pas eu assez d’Arthur… L’infirmière vient me chercher et Arthur insiste pour aller me conduire jusqu’aux portes du bloc. Ça ne fait que retarder le moment mais lorsque l’on arrive là où il doit nous laisser Arthur vient s’installer devant moi et me prend les mains. C’est alors qu’il me dit ces mots… ces trois petits mots que je suis incapable de dire mais qui me font tellement de bien. Je l’écoute me parler et au fur et à mesure qu’il me dévoile ses sentiments je le vois pleurer. Mon cœur se serre en le voyant ainsi et tout en posant ma main sur sa joue je chasse les larmes qui coulent encore. « Arthur je.... » Mais les mots restent bloqué dans ma gorge. C’est peut être idiot de penser ainsi mais le jour où je lui dirait que je l’aime sera le jour où je pourrais assumer cet amour et être là pour lui. Là tout de suite je ne sais même pas si je sortirais de la salle d’opération vivante alors je ne veux pas lui donner de faux espoirs. « On se retrouve tout à l’heure… » L’infirmière prend alors le relais et m’entraîne dans la salle d’opération où on m’installe sur la table. Il fait froid, je suis allongée sur le ventre, le dos entièrement découvert et quand l’anesthésiste arrive avec le masque en me disant de compter à l’envers en partant de dix je m’exécute sans même réfléchir. 10….9...il m’aime il me la dit… 8...7….6…. je t’aime aussi Arthur…. 5….. Je n’arrive même pas jusqu’à quatre et l’opération commence enfin. A peine une heure apres le début de l'opération, la jeune femme qui se faisait opérer dans le bloc à côté de moi succomba et les médecins ne purent rien faire. La recouvrant d'un drap ils devaient l'amener dans une autre salle afin de libérer le bloc et ils sortirent donc, passant devant la salle où Arthur attendait. Mon opération quand à elle dura en tout sept heure et lorsque l’on me ramèna dans ma chambre j'étais encore endormie. Le chirurgien expliqu'a alors à Arthur qu’on ne saura si l’opération a réussi que lorsque je me réveillerais et que ça pouvait prendre plusieurs jours voir un jours ou deux.

Je ne sais pas l’heure qu’il est n’y quel jour nous sommes. Tout ce que je sais c’est que lorsque j’ouvre les yeux il fait encore noir. J’ai l’impression que mon cerveau fonctionne au ralenti et le moindre mouvement me demande un effort considérable. J’essaye de bouger ma main mais quelque chose bloque. Il y a du mouvement à côté de moi et malgré l’obscurité je peux distinguer la silhouette d’Arthur. Je suis dans les vapes et je ne réagis même pas à ce qu’il essaye de me dire, tout d’abord car je ne comprend strictement rien à ce qu’il veut me dire et ensuite car je plonge à nouveau dans un sommeil sans rêve n’y douleur. Les effets de l’anesthésie disparaisse finalement en début de matinée mais il me faut encore deux bonnes heures pour émerger. Quand j’ouvre les yeux je suis éblouie par le soleil qui inonde la pièce mais bien vite je cherche du regard Arthur. Je croise enfin son regard et quand il sert ma main dans la sienne et qu’il m’embrasse je répond à son baiser tout en laissant mes larmes couler. Je ne sais toujours pas si l’opération a réussi et j’ai juste peur de poser la question mais au même moment le chirurgien entre dans la chambre. « Mademoiselle Scott, vous permettez que je vous examine ? » Je laisse Arthur se reculer a contre cœur car je n’ai pas envie qu’il s’éloigne de moi mais je sais que le médecin a besoin de vérifier certaines choses. Il prend d’abord ma tension avant de soulever le bout des draps. Je me redresse alors légèrement sur mes coudes malgré la douleur lancinante dans le dos et lorsqu’il me demande d’essayer de bouger les orteils je me concentre de toute mes forces. Rien… Je sens quelque chose se briser en moi même si le chirurgien me dit que ça peut prendre un peu de temps. Je viens de perdre le dernier espoir qu’il me restait et lorsque je me retrouve seule avec Arthur je fond en larmes. C’est sûrement les derniers moments qu’ils nous restent à passer tous les deux mais je ne peux m’empêcher de pleurer. Quand Arthur s’approche de moi et que je vois les larmes dans ses yeux mon cœur se serre dans ma poitrine à m’en faire mal. Il souffre et c’est de ma faute… Sans même s’en rendre compte Arthur à poser sa main sur ma jambe et je sursaute en sentant le contact de sa main sur ma peau. C’est impossible…. il me regarde étonné mais une fois de plus je me redresse sur mes coudes et c’est la que je les vois… j’arrive à bouger mes orteils… Le jeune homme tourne la tête en direction de mes jambes et quand il repose son regard sur moi je pleure mais cette fois ci je pleure de joie. « Tout ça c’est grave à toi…. Je t’aime Arthur… je t’aime tellement si tu savais… » Je suis encore fatigué de l’opération et mon dos me fait un mal de chien mais là tout de suite je veux lui prouver que ce que je ressens pour lui ce ne sont pas des paroles en l’air. Il se penche vers moi et je peux remarquer les cernes qu’il a sous les yeux mais pour moi il restera toujours le plus beau. « Embrasse moi mon amour… » dis je en essuyant les larmes qui coulent de ses beaux yeux bleus.
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MessageSujet: Re: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptyVen 7 Fév - 18:19

Cette journée est certainement la pire de ma vie. C'est aujourd'hui qu'Eli se fait opérer et j'ai peur, vraiment peur. On vient a peine d'arriver dans la chambre où Eli séjournera un peu après l'opération que déjà on lui tend une blouse qu'elle part enfiler dans la salle de bain. On passe un petit moment ensemble avant qu'une infirmière vienne chercher Eli. On m'autorise à l'accompagner jusqu'à la porte du bloc et une fois devant celle ci, je me met devant elle à sa hauteur et je prend ses mains dans les miennes. C'est à ce moment là que je décide de lui faire ma déclaration d'amour. C'est sûrement pas l'endroit le plus romantique, le meilleur moment mais j'ai besoin de lui dire. J'ai besoin qu'elle sache ce que je ressent pour elle avant son opération. Elle sèche doucement mes larmes et me dit qu'on se retrouve tout à l'heure. L'infirmière l'emmène et les portes se referment derrière elles. C'est à cet instant que mon calvaire commence. Je reste derrière cette porte à attendre. Mais plus les minutes passent plus je deviens fou. Je décide donc d'aller prendre l'air et j'enchaîne trois cigarettes d'affilés pour essayer de me détendre. J'appelle aussi ma mère. Elle sait que je suis en couple mais je ne lui ai pas dit pour le fauteuil roulant ni l'opération. Sauf que j'ai besoin qu'elle vienne. J'ai besoin du soutiens de quelqu'un. Je lui explique alors la situation de A a Z et elle le dit qu'elle arrive et que tout va bien aller. Je reviens une demie heure plus tard devant la porte. Il n'y a que moi et je m'appuie contre le mur en jouant nerveusement avec mes mains. C'est encore une demie heure plus tard que les portes s'ouvrent sur un brancard transportant un corps recouvert d'un drap blanc. Je n'y prête pas vraiment attention jusqu'au moment où j'aperçois une mèche de cheveux roux dépasser du draps. Je me fige instantanément et mon cœur s'arrête de battre quelques instants. Je ne peux pas croire qu'elle soit morte. Je me laisse tomber à genoux, pleurant de tout mon être. Je viens de perdre mon rayon de soleil, la femme de ma vie. Je reste au sol à pleurer jusqu'a ce qu'une infirmière, celle qui avait donné la blouse a Eli en arrivant m'aide à me relever. Elle me traine jusqu'à la chambre en me disant que tout va bien, que je dois me calmer. Elle est certainement au courant mais j'ai le coeur tellement en miette que je n'écoute et n'entend rien d'autre que cette douleur qui m'envahit. Arrivé dans la chambre, je m'installe sur le lit. C'est peu après que ma mère entre dans la chambre accompagné de mon père. Je me précipite dans les bras de ma mère, me laissant complètement aller à la douleur que je ressens. Je ne cesse de pleurer pendant deux heures avant de m'endormir d'épuisement dans le lit d'Eli. Lorsque je me réveille une heure plus tard, je découvre dans la chambre un des médecins participant à l'opération. Je n'ai vraiment pas envie de les voir et d'un mouvement rapide je fonce sur le médecin prêt à lui en coller une pour avoir tuer l'amour de ma vie. Mon père me retient, m'ordonnant d'écouter ce que le docteur avait à dire. Je soupire et lorsqu'il me dit qu'Eli en a encore pour un peu plus de trois heures d'opération, je ne comprends pas pourquoi il me dit ça. Ma mère m'explique ensuite que la femme sur le brancard n'était pas Eli et que je n'avais aucune inquiétude à avoir, que pour l'instant l'opération se déroulait à merveille. Je n'écoute pas le reste de ce qu'il dit car je cours aux toilettes pour vomir. J'ai eu tellement peur. Je vomis pendant un moment avant de me rafraîchir le visage pour tenter de me remettre les idées en place avant de retourner dans la chambre. Ma mère m'invite à m'allonger de nouveau dans le lit avant de me tendre un cachet pour m'aider à dormir pendant au moins une ou deux heures.

En fin d'après midi, un médecin entre dans le chambre accompagné d'un brancard sans drap cette fois ci, où Eli dort paisiblement. Il l'installe dans son lit avant de m'expliquer qu'on ne saura rien tant qu'elle ne se sera pas réveillée mais que l'opération c'est globalement bien passé. Je le remercie et me précipite au chevet de mon amour. Elle dort paisiblement et à l'air bien. Mes parents décident de s'éclipser à ce moment là et je les remercie d'être venu me soutenir. Je veille Eli toute la nuit et c'est vers minuit que je sens du mouvement près de moi. Il fait sombre mais je sais que ses yeux sont ouverts mais elle ne réagit pas vraiment quand j'essaye de lui parler. Elle se rendort presque aussi tôt. J'appelle aussitôt une infirmière qui m'explique que c'est normal qu'elle s'est rendormie car les effets de l'anesthésie n'étaient pas encore totalement dissipé. Je me contente de hocher la tête et quand elle quitte la chambre, je pose ma tête sur le lit, tenant la main d'Eli. Je ne dors, je devrais pourtant car je suis épuisé mentalement et physiquement mais je ne peux pas. Je dois être en alerte au cas où elle se réveille encore. Pourtant vers 5h du matin, au bout du rouleau je fini par m'assoupir. Le soleil inondé la chambre quand j'ouvre les yeux. Eli est toujours endormi. Je deviens fou à attendre comme ça.. Elle fini par ouvrir les yeux et lorsqu'ils croisent les miens, je serre fort sa main avant de l'embrasser amoureusement. Elle me rend mon baiser et elle n'a pas le temps de poser la moindre question que le chirurgien entre dans la chambre pour vérifier comment elle va et surtout si l'opération à fonctionner. Lorsqu'il lui demande de bouger ses orteils, rien ne bouge et mon coeur se brise. Le chirurgien nous dit que ça peut prendre du temps mais quand je vois Eli se décomposer je comprends que c'est probablement la fin. Je peine une fois de plus à retenir mes larmes et quand je vois Eli s'effondrer, je m'effondre avec elle. Je sais que je ne devrais pas, que je devrais rester fort mais j'ai tellement encaissé aujourd'hui que je ne peux tout simplement plus. Je m'approche d'elle, prêt à l'embrasser et sans m'en rendre compte je pose ma main sur sa jambe, la faisant sursauter. Je ne comprends pas tout de suite de qui se passe mais Eli elle a bien compris et quand elle se redresse sur les coudes pour essayer de bouger ses orteils une nouvelle fois et que ça marche je pose mon regard dans le sien. Ça a marché, l'opération a marché et tout ça est enfin derrière nous. Eli pleure mais je crois que cette fois ce sont des larmes de joie. Elle me dit alors que tout ça c'est grâce à moi et elle me dit aussi qu'elle m'aime. Mon coeur s'emballe et je me penche vers elle elle me demande de l'embrasser et quand j'entends "mon amour" mon cœur loupe un battement. Je l'embrasse amoureusement pendant un long moment avant de la serrer doucement contre moi. Moi aussi je pleure mais cette fois, c'est de joie. Je la serre doucement contre moi pour ne pas lui faire mal. « Je suis tellement heureux mon amour.. Tu peux pas savoir à quel point c'était dur pour moi.. Mais tout va bien.. Je le savais.. Tu vas bientôt pouvoir remarcher mon cœur..  » je dis en murmurant. Je sais qu'elle souffre de son dos alors je la cale bien comme il faut et je prend sa main dans la mienne pendant que l'autre fait ce que je rêvais de faire depuis longtemps, c'est à dire caresser ses jambes tout doucement. Un sourire de dessine sur mes lèvres lorsque je la sens frissonner sous mes doigts. Preuve qu'elle a bel et bien retrouvé ses jambes.
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Elisabeth Scott
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MessageSujet: Re: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptyVen 7 Fév - 23:30


Tout est flou lorsque j’ouvre les yeux, encore à moitié dans les vapes. Je me souviens seulement du masque que le chirurgien a mit sur mon nez pour m’endormir et puis c’est le trou noir. Je me réveil dans cette chambre d’hôpital et la première personne à qui je pense c’est Arthur…. Je tourne la tête et je croise enfin ses beaux yeux bleu. Il a une mine affreuse, les yeux rougies et des cernes immenses mais bon sang qu’est ce qu’il est beau quand même. Je reprend tout doucement mes esprits, me rappelant pourquoi je suis allongé dans ce lit mais je n’ai pas le temps de demander à Arthur comment c’est passé l’intervention qu’un médecin entre dans la chambre. Je reconnais le chirurgien qui m’a opéré et la première chose qu’il fait est de m’ausculter. Lorsqu’il soulève les draps je n’espère qu’une chose, que ça marche. Mais j’ai beau me concentrer, essayer de me forcer à bouger mes orteils rien y fait. Le chirurgien nous explique que cela peut mettre un peu de temps mais pour moi c’est fichu. Je fond en larme et n’écoute plus rien. Je réalise alors que ma vie va se terminer ici, dans ce lit d’hôpital. C’est soit ça soit vivre dans un fauteuil et devoir dépendre de quelqu’un pour le restant de mes jours. Arthur s’approche de moi, les yeux lui aussi noyait de larmes mais lorsqu’il pose sa main sur ma jambe je ressens un léger courant électrique me traverser. Je n’arrive pas à y croire alors pour être bien sûr de ce que je viens de ressentir je me redresse sur mes coudes et c’est là que je vois mes orteils bouger. La première chose qui me vient à l’esprit est de remercier Arthur car sans lui rien de tout ça ne serait arrivé et enfin je peux lui dire ce que j’ai eu tant de mal à retenir. Je l’aime…. oui je l’aime comme une folle. Lui et Owen sont devenus en un peine un mois mes deux raisons de vivre sur terre et si je me suis battue c’est avant tout pour eux. Arthur m’embrasse tendrement, me serrant contre lui avant de me dire que je vais enfin remarcher. Je suis tellement heureuse que je ne pense même plus à la douleur qui me traverse le dos de part en part. Notre histoire ne se terminera pas aujourd’hui, c’est tout ce qui compte pour moi. Nos doigts s’entremêlent pendant que son autre main vient doucement caresser ma jambe, provoquant chez moi des frissons incontrôlés. Doucement mes yeux se ferment, savourant chaque caresse qu’il me fait et je fini par m’endormir à nouveau. L’opération a était épuisante et je sais qu’il me faudra quelques jours pour m’en remettre mais maintenant je sais que tout ira bien et je m’endors d’un sommeil paisible, gardant toujours la main d’Arthur dans la mienne. Lorsque je me réveille je sens un souffle chaud dans mon cou et une main posée sur mon ventre. En tournant la tête je peux voir que Arthur dort à poings fermés, allongé à côté de moi. Je ne peux m’empêcher de sourire et lentement je remonte la couverture sur lui avant de me blottir contre lui. Les anti douleurs injectés dans la perfusion font effet car je ne ressens presque pas la douleur au niveau de mon dos, ce qui me permet de me placer tout contre Arthur qui dans son sommeil me sert contre lui.

Cela fait deux jours que l’opération a eu lieu et je suis encore cloué au lit. Je peux à nouveau bouger mes jambes et je ne me lasse pas de les regarder sauf que maintenant j’ai envie de plus. Le médecin m’avait dit que si aujourd’hui je ne me sentais pas trop faible on essayerait la position assise voir même essayait de se lever. Arthur n’est pas encore arrivé mais je sais qu’il ne va plus tarder. J’ai insisté pour qu’il rentre un peu à l’appartement au moins pour prendre une douche et se changer mais aussi pour passer un peu de temps avec Owen. Le pauvre petit ne doit pas comprendre ce qu’il se passe et il est sûrement temps de lui dire pourquoi depuis trois jours il dort chez ses grands parents. La porte de ma chambre s’ouvre mais je suis déçu de voir qu’il ne s’agit pas d’Arthur, juste l’infirmière qui vient voir si tout vas bien. Seulement elle n’est pas seule et quand je vois le chirurgien je comprend que je vais enfin pouvoir me lever. Avec leur aide j’arrive à m’asseoir doucement sur le bord du lit et poser mes pieds a terre. Une larme roule sur la joue lorsque je sens le sol froid sous mes pieds. C’est sûrement idiot mais je ne pensais plus un jour pouvoir ressentir cette sensation alors oui je suis peut être trop émotive mais je ne retiens pas mes larmes. Le chirurgien me dit ensuite que si je me sens prête je peux essayer de me mettre debout alors m’aidant de leur mains je me redresse doucement sur mes jambes qui tremblent sous mon poids. C’est à ce moment que la porte de la chambre s’ouvre à nouveau et que je croise le regard d’Arthur. Pour la première fois depuis notre rencontre je peux enfin le regarder droit dans les yeux sans avoir besoin de lever la tête ou lui de la baisser. Je lui adresse un petit sourire et lorsqu’il se précipite vers moi pour remplacer l’infirmière et le docteur je le sers dans mes bras. « Surprise mon amour... » Je peux enfin tenir debout sans que personne n’ait besoin de me porter et pendant un court instant je profite de ce contact avec l’homme de ma vie avant que mes jambes ne me dise stop. Elles flanchent sous mon poids mais heureusement qu’Arthur me soutient, peut être un réflexe qu’il a prit pendant que j’étais en fauteuil. Quoi qu’il en soit il m’aide à me réinstaller dans mon lit pendant que le chirurgien m’explique que je vais avoir de la rééducation à faire pour re muscler tout ça. Après quoi il sort en compagnie de l’infirmière, nous laissant à nouveau tout les deux et à peine sont ils sortis que j’attrape Arthur par le t-shirt pour l’attirer à moi et l’embrasser. Il ne s’est pas absenté longtemps mais juste assez pour que le manque se fasse ressentir. Notre baiser est long et langoureux et quand il s’écarte de moi je m’installe correctement sur mon lit,redressant la tête de lit afin d’être en position assise et laisse une place à Arthur. « Comment va Owen ? » Ce petit bonhomme me manquait plus que je ne saurais le dire mais l’hôpital n’était pas vraiment un lieu recommandait pour les enfants de son âge.
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MessageSujet: Re: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptyMar 11 Fév - 9:14

Un calvaire. Voilà comment je peux décrire ce que j'ai vécu pendant l'opération d'Eli. Évidemment ça n'a pas été facile pour elle non plus mais les sept heures d'attente et la peur de l'avoir perdue m'ont mises à rude épreuve émotionnellement. Quand elle ouvre enfin ses beaux yeux bleus je suis soulagé. C'est une délivrance pour moi. Évidemment on ne sait pas encore si elle va remarcher ou pas encore mais au moins elle a ouvert les yeux. L'euphorie est de courte durée lorsque le médecin entre pour ausculter Eli. Je peux lire le stress d'Eli dans ses yeux. Et j'y vois la détresse quand ses orteils ne bougent pas d'un pouce. Mon coeur se brise en mille morceaux. Ce n'est pas possible. Je ne veux pas la perdre. Je ne peux pas. J'ai promis d'accepter sa décision mais maintenant qu'on y est, c'est plus dur que prévu.. Le médecin nous laisse et Eli s'effondre. Moi aussi. Du moins jusqu'au moment où je m'approche d'elle et où, sans le faire exprès, je pose ma main sur sa jambe. Elle se met alors a sursauter. On a d'abord du mal a y croire mais lorsqu'elle tente une nouvelle fois de bouger ses orteils, un miracle se produit. Ils bougent, nous prouvant alors que notre histoire ne va pas se terminer maintenant. On s'embrasse et je prend la main d'Eli dans la mienne pendant que mon autre caresse ses cuisses doucement, la faisant frissonner. Au bout de quelques caresses, elle fini par s'endormir. Je l'observe dormir pendant un moment et d'attraper mon téléphone pour prévenir mes parents que tout va bien qu'elle est enfin sortie d'affaires. Après avoir raccroché, je retire mon pull et mon jean et je me glisse dans le lit avec elle, sans la réveiller. Je ne suis probablement pas autorisé à faire ça mais j'ai besoin de l'avoir dans mes bras. Je fini par m'endormir contre elle en la serrant contre moi.

Voilà maintenant deux jours que l'opération est passé. Deux jours que je ne lâche pas Eli d'une semelle. Je sais qu'elle est hors de danger et qu'elle ne va pas s'envoler mais c'est plus fort que moi. J'ai besoin d'être près d'elle. Pourtant aujourd'hui elle m'a forcé en quelques sorte a rentrer. Pour me changer et surtout que je m'occupe de mon fils. Il est chez ses grands parents depuis l'opération mais Eli à tenu à ce que j'aille m'occuper de lui et surtout pour que je lui explique un peu pourquoi depuis trois jours il ne voit plus sa maman. J'obéis donc aux ordres d'Eli mais je ne veux pas perdre de temps. Évidemment je passe quand même un long moment avec mon fils et ensuite je pars me doucher et me changer. J'essaye de me faire beau. Du moins, présentable. Eli m'a vu ces deux derniers jours en mode loque et j'ai envie de lui faire plaisir. J'enfile le pull et le jean qu'elle préfère et qui 'e sont pas trop vieillot. Je me met ensuite un coup de parfum et je part en direction de l'hôpital. Il me faut peu de temps pour monter jusqu'a la chambre de mon amour et quand j'entre, mes yeux s'ecarquillent et je peine à retenir mes larmes de bonheur. Elle se tient debout. Je me précipite vers elle et je prend la place du médecin et de l'infirmière pour la tenir. Elle me serre contre elle et c'est une sensation génial que de l'avoir dans mes bras alors qu'elle est debout elle aussi. Elle reste un court instant contre moi avant que ses jambes ne finissent par lâcher. Heureusement j'ai gardé le réflexe de la maintenir de telle manière à ce qu'elle ne puisse pas tomber. Je crois que ce réflexe je vais le garder à coup sûr encore un petit moment. J'aide Eli à se réinstaller sur le lit en écoutant le médecin dire qu'elle aura besoin de rééducation. J'écoute attentivement tout ce qu'il dit car je veux faire partie intégrante de la rééducation de ma jolie rousse et la soutenir au maximum. Quand le médecin sort Eli m'attrape par le col de mon t-shirt et m'attire à elle pour m'embrasser. C'est un baiser long et langoureux et ça fait tellement de bien de l'embrasser. Je ne suis pas parti très longtemps mais chaque minute sans elle me paraît une éternité et elle me manque dès que je suis loin d'elle. A bout de souffle après un baiser si long, ne rompt le contact et elle en profite pour s'installer correctement. Elle me fait une petite place dans le lit. Je retire mes chaussures avant de m'installer près d'elle. Je la prend contre moi en m'assurant que son dos ne lui fasse pas mal. Elle me demande ensuite comment va Owen. « Il va plutôt bien. Il était très inquiet de plus te voir. Je lui ai expliqué que tu faisais réparer tes jambes à l'hôpital et que bientôt on serait tout les trois à la maison. Il a très envie de te voir mais j'suis pas certain que l'emmener ici soit une bonne idée. Il est encore petit. Mes parents veulent te rencontrer aussi. Ils ont été très présent pour moi durant l'opération et ma mère meurs d'envie de rencontrer la femme qui a fait chavirer mon cœur à ce point. » je dis alors en souriant. J'embrasse le front d'Eli en la serrant doucement contre moi. J'imagine qu'elle ne voudra pas rencontrer mes parents en étant sur un lit d'hôpital mais j'ai hâte de faire les présentations et que mes parents rencontre enfin la femme de ma vie. « Et toi mon amour ? Comment tu te sens ? Tu n'as pas trop mal au dos ? Si je peux faire quoi que ce soit pour toi, dis le moi surtout. » je dis alors avant de poser mes lèvres sur celles d'Eli dans un tendre baiser qui se transforme bien vite en un baiser langoureux.
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MessageSujet: Re: I need you so much (Arthur)   I need you so much (Arthur) EmptyMar 11 Fév - 14:16

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