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Do we know each other (Arthur)

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Elisabeth Scott
Elisabeth Scott
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DATE D'ARRIVÉE : 15/08/2019
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MessageSujet: Do we know each other (Arthur)   Do we know each other (Arthur) EmptyMar 7 Jan - 1:08


Allongée sur mon lit, j’essaye de faire abstraction de la musique qui résonne dans la salle de réception. Oui nous avons une salle de réception pour tous les dîner d’affaires, les banquets et autres brunch que mon père aime donner. Aujourd’hui apparemment il s’agit d’un gala de charité pour trouver des fonds contre certaines maladies. A vrai dire je ne m’en suis pas préoccupée plus que ça car je ne compte pas y mettre un seul orteil. Je sais pourtant que ça compte pour mes parents que je sois présente mais je n’ai ni l’envie ni le courage de sortir de ma chambre. Lorsque l’on frappe à la porte je n’ai pas le temps de répondre que ma mère entre déjà telle une furie, une robe de soirée sous le bras. « Pas question que j’y aille, je suis fatiguée. » Mais c’est comme si je parlais toute seule car ma mère s’approche de moi l’air menaçant. Je n’ai d’autre choix que de céder et avec son aide j’enfile donc cette foutu robe et m’installe dans mon fauteuil. Elle me fait remarquer que je ne suis pas maquillée et coiffée mais je m’en fiche, elle veut que j’y aille, je vais y aller, mais pas question de faire le moindre effort. La salle de réception se trouve non loin de ma chambre, au rez de chaussée. Depuis mon accident j’ai élus domicile dans la chambre d’amis car la mienne se trouvant à l’étage c’était impossible pour moi de monter. Je me retrouve donc dans une immense salle, au beau milieu d’une foule dont je ne connais quasiment personnes. Seules quelques personnes de l’hôpital sont présentes et après les avoir salué je sors sur la terrasse, là où il n’y a personne. Depuis que je suis en fauteuil roulant je vois la vie différemment. Autrefois tout était parfait, j’avais tout pour être heureuse, mais le destin en a décidé autrement. J’en viens même à me dire que j’aurais mieux fait de mourir dans l’accident, je ne serais un poids pour personne à l’heure qu’il est. Une larme coule sur ma joue en voyant le soleil se coucher doucement. Ce qui me paraissait magnifique avant n’a plus aucune saveur maintenant. C’est comme ci j’étais vide à l’intérieur. Sans mes parents je crois bien que je me laisserais même mourir de faim. Un vent glacial me fait frissonner et je rentre à l’intérieur, évitant les gens qui parfois ne me voit même pas. Non loin de là je vois un photographe, sûrement un homme employé par mon père pour couvrir l’événement et lorsque je le vois braquer son appareil sur moi je me dépêche de sortir de son champ de vision, pas question que j’apparaisse sur les photos.

Il est presque 19h quand mon estomac crie famine. Je n’ai rien manger de la journée et c’est vrai que le buffet à l’air appétissant. Devenant de plus en plus habile dans l’art de manier un fauteuil roulant je zigzague entre les invités jusqu’au buffet. Malheureusement un serveur ne m’ayant pas vu à cause de son plateau se prend les pieds dans le fauteuil et en trébuchant il renverse les deux ou trois verre qu’il lui reste sur ma robe. L’odeur de vin me monte vite à la tête mais ce qui me rend surtout malade c’est tout les regards se tournant vers nous. Le serveur s’excuse précipitamment avant de prendre la fuite. Ma mère s’approche alors de moi mais je la repousse comme je peux. « Laisse moi tranquille maman ! » Et je file vers la sortie lorsque mon regard croise celui du photographe. Je me stoppe net en réalisant que ce regard je l’ai déjà vu une fois, le jour de l’accident. C’est lui qui m’a sorti de la voiture, lui encore qui m’a protégé des flammes mais je n’ai pas eu le temps de le remercier car à peine quelques secondes après l’explosion j’ai perdu connaissance. J’avais eut du mal à me rappeler de tous les détails à mon réveil mais s’il y en avait bien un que je n’avais pas oublié c’était bien son visage. J’aurais tellement voulu aller lui parler mais pour lui dire quoi ? Merci de m’avoir sauvé mais j’aurais préféré que vous me laissiez mourir… c’était franchement déplacé surtout qu’il avait risqué sa vie pour sauver la mienne. Je reste un moment, mon regard fixé au sien jusqu'à ce que je me rappelle que ma robe est complètement taché de vin et qu’il doit sûrement bien rire de moi, comme tous les autres d’ailleurs. Mes yeux se posent sur ma robe et je soupire avant de prendre l’autre sortie, celle qui donne sur la cuisine. Heureusement pour moi il n’y a personne et je peux donc souffler un peu. Comme à peut prêt tout dans cette maison, le lavabo est beaucoup trop haut pour que je puisse l’atteindre mais j’ai la gorge tellement sèche qu’il me faut un verre d’eau. Ma mère ayant rangé la vaisselle dans les placards du bas je n’ai aucun mal à prendre un verre, c’est une toute autre histoire pour ouvrir le robinet. Après de nombreux efforts je capitule et dans un accès de colère je balance le verre contre le mur d’en face ou il explose en mille morceaux. Ce verre se trouve maintenant dans le même état que moi, brisé… Je fond en larme et me cache le visage dans les mains, ne faisant absolument pas attention à la personne qui vient d’entrer dans la cuisine.
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Arthur Grimes
Arthur Grimes
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MessageSujet: Re: Do we know each other (Arthur)   Do we know each other (Arthur) EmptyMar 7 Jan - 9:19

Allongé près de mon fils, je regarde avec lui son dessin animé préféré lorsqu'une alerte sur mon téléphone m'indique qu'il est temps que je me prépare. Pour la première fois depuis Noël, je vais sortir de ce foutu lit et pour la première fois depuis longtemps, j'ai enfin un gros contrat. Doucement, j'embrasse le front d'Owen qui est entrain de s'endormir devant la télé, avant de me lever tant bien que mal. Je suis a peine debout que la porte d'entrée s'ouvre à la volée sur Alex, mon meilleur ami. « Écoute vieux, je sais qu'on en a déjà parlé, mais c'est pas une bonne idée que tu y ailles. Tu es sorti de l'hôpital depuis pas si longtemps que ça et ta jambe te fait encore mal, sans parler de tes brûlures.. Et puis pense à ton fils, il a été éprouvé par ton hospitalisation, tu devrais rester avec lui.. » me lance t'il avec son regard accusateur et ses bras croisés. Alex je l'adore, c'est d'ailleurs lui le parrain d'Owen et depuis la mort d'Alice il prend soin de nous comme si nous étions sa propre famille et j'ai plutôt tendance à écouter ses conseils mais là, pour une fois, je ne vais pas le faire. Je me tourne vers Owen pour m'assurer qu'il dort puis reporte mon attention sur le brun en face de moi « Je sais ce que tu penses et ça ne me fera pas changer d'avis. Oui ma jambe me fait un putain de mal de chien et oui mes brûlures aussi mais justement, si je fais tout ça aujourd'hui, c'est pour Owen.. Le rémunération est plutôt intéressante et tu sais combien j'ai besoin d'argent.. J'en ai marre de dépendre de mes parents où même de toi financièrement dès que je suis à sec, alors oui je vais y aller et oui je vais probablement le regretter demain et les jours suivants mais j'te jure que ça en vaut la peine. » je dis alors d'un air persuasif et ça à l'air de marcher puisque sans rien ajouter de plus, il retire ses chaussures et part s'installer dans le canapé avec Owen toujours paisiblement endormi. De mon côté, j'en profite pour aller me préparer. Je fais de mon mieux pour me rendre élégant et paraître en parfaite santé. Quand j'sors de la salle de bain, Owen m'attend, ses bras croisés sur son petit torse, avec un air pas content du tout. Il me dit alors qu'il ne veut pas que je parte parce qu'il veut jouer à son nouveau train avec moi. Sa petite bouille triste me fait de la peine mais en le prenant dans mes bras doucement je lui explique que j'ai besoin de travailler pour pouvoir lui acheter encore plus de wagons et de rails pour son beau train. Comme il est intelligent, il comprend rapidement et se détend rapidement en me serrant fort contre lui et me disant qu'il est d'accord seulement si il peut me déposer à la porte du travail avec tonton Alex. Je ris un peu et hoche la tête en embrassant son front. Je prépare rapidement tout mon matériel et on part tous les trois.

Il nous faut peu de temps pour arriver sur les lieux. Non pas qu'on soit tout prêt mais Alex à une conduite plutôt sportive et il n'y a pas grand monde sur la route. J'entre à l'intérieur de la demeure où la soirée bat déjà son plein. Le maître des lieux et de surcroît, mon employeur, vient m'accueillir et me donner quelques directives pour la soirée. Je prends des photos de tout et tout le monde. Certains viennent même me demander de les prendre en photo individuellement, en groupe où en couple. Vers 19h, j'aperçois une jeune femme en fauteuil roulant et il ne me faut même pas trois secondes pour la reconnaître. C'est celle que j'ai sauvé le soir du réveillon. Lorsque je tente de la prendre en photo elle s'éclipse et je ne cherche pas à la rattraper. Alex avait raison, je regrette déjà amèrement d'être venu. Ma jambe est douloureuse puissance mille et j'avoue que même si je ne suis pas douillet, là c'est difficilement supportable. Lorsque j'ai sauvé la jeune femme dont je ne connais pas le prénom, de sa voiture, je me suis retrouvé blessé. Les flammes avaient commencé à envahir la carlingue lorsque j'ai commencé à la sortir de la voiture, me valant quelques brûlures et quelques minutes plus tard, alors que nous étions à quelques mètres, la voiture s'est mise a explosée. Pour protéger la jeune femme des éventuels débris je me suis mis sur elle et j'ai bien fait car un bout plutôt conséquent de pare brise arrière est venu se loger à l'arrière de ma cuisse, tout proche d'une artère. Les médecins à l'hôpital ont galérer a l'enlever de peur de toucher l'artère et de provoquer une hémorragie fatale.

Je suis tiré de mes pensées lorsque j'entends un bruit de verre brisé et c'est un serveur qui s'est pris les pieds dans le fauteuil roulant de la jolie rousse tâchant sa robe. Je regarde autour de moi. Certains rigole mais ce n'est juste pas drôle. La jeune femme prend la fuite et mettant mon appareil autour de mon cou je la suis. Elle va bien plus vite que moi qui traine la jambe. Elle s'engouffre dans une cuisine et lorsque j'arrive dans la pièce sans faire de bruit et que je vois une nouvelle fois des morceaux de verre au sol et le fauteuil roulant devant l'évier, j'imagine bien vite ce qui à pu se passer. Doucement je m'approche et j'attrape tant bien que mal dans le placard ouvert un verre que je remplis d'eau et que je tend à la rousse « Dure soirée hm ? C'est pas facile pour moi non plus.. Au fait moi c'est Arthur » dis-je en haussant les épaules et en lui adressant un petit sourire pour masquer l'immense douleur qui me traverse la jambe.
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MessageSujet: Re: Do we know each other (Arthur)   Do we know each other (Arthur) EmptyMar 7 Jan - 14:48


Jamais je n’aurais dû quitter ma chambre aujourd’hui, peut être même que je devrais y retourner et m’enfermer à l’intérieur indéfiniment. Tout est devenu compliqué depuis l’accident. Mon appartement n’étant pas adapté à mon handicap j’ai dû revenir vivre chez mes parents le temps de me faire à l’idée. J’ai besoin d’une aide en permanence, même pour les choses les plus simples de la vie. Trop occupé à me lamenter sur mon sors je ne fais absolument pas attention à la personne qui vient d’arriver dans la cuisine jusqu’à ce que cette dernière me tende un verre d’eau. C’est là que je croise à nouveau se regard azur, celui qui m’a libérer de la voiture et ma protéger des flammes. J’écarquille les yeux en le voyant et j’accepte maladroitement ce verre qu’il me temps. Le jeune homme se présente, m’expliquant que pour lui aussi la soirée n’est pas facile et je remarque alors un petit rictus au coin de ses lèvres malgré son beau sourire. Je pourrais reconnaître se sourire de façade entre mille, c’est exactement le même que j’ai lorsque je souris à mon entourage, sauf que pour moi la douleur est psychologique. « Et moi Elisabeth, mais tout le monde m’appelle Eli. » Je bois une gorgée d’eau avant de reposer mon attention sur le jeune homme qui a l’air d’avoir de plus en plus de mal à tenir debout. Je ne sais absolument pas quoi dire n’y même quoi faire mais lorsque je le vois vaciller légèrement je pose instinctivement ma main sur son bras. « Tout vas bien ? » C’est alors que je me rappelle les propos de mon père lorsque je lui ait demandé ou était le jeune homme qui m’a sauvé. Il m’a répondu qu’il avait été blessé à la jambe et que malgré sa blessure à peine remise et ses nombreuses brûlures il n’était pas resté très longtemps à l’hôpital. J’avais trouvé ça bien dommage car j’aurais voulu le remercier mais comme il n’avait laissé ni nom ni adresse je n’avais aucun moyen de le retrouver. Et voilà que maintenant il se tient debout devant moi, comme quoi le hasard fait parfois bien les choses. « Et si on s’éclipsait un petit moment de la fête ? » Il a l’air d’hésiter et je comprend bien vite pourquoi. « Ne vous inquiétez pas, c’est mon père qui organise cette soirée et vu le nombre de verre de vin qu’il a but je suis sur qu’il ne remarquera pas notre absence. » De toute façon je ne lui laisse pas le choix. Je pose donc mon verre sur l’évier une fois vide et me dirige dans la pièce d’à côté, un petit salon où personne ne va jamais. Le jeune homme me suis et quand on arrive prêt du canapé je lui adresse un petit sourire. « Reposez vous un moment, ça doit pas être facile de rester debout durant des heures avec une jambe qui vous fait souffrir.... » Quoi que j’aurais bien aimé être à sa place, pouvoir ressentir de la douleur, cela voudrait dire que j’arrive à tenir debout. Je baisse la tête en fermant les yeux. Je me rappelle le premier soir où je me suis réveillé et que j’ai remarqué l’absence de sensation dans le bas de mon corps. J’étais tellement déboussolé que pour essayer de me persuader que ce n’était qu’un rêve j’ai voulu sortir du lit. Bien évidemment mes jambes n’ont pas supporté mon poids et je me suis retrouvé face contre terre, maudissant celui qui m’avais percuté.

Lorsque je lève les yeux je vois que le jeune homme a suivi mes conseils et c’est assit un moment sur le canapé. « Je vous ai cherché à mon réveil à l’hôpital, mais les médecins m’ont dit que vous étiez sorti la veille... je voulais juste vous dire que je vous suis reconnaissante de m’avoir sauvé la vie... » Je n’avais pas le droit de me montrer ingrate envers lui en lui disant qu’il aurait dut me laisser dans cette voiture, surtout qu’il avait quand même risqué sa vie et qu’il avait été blessé lui aussi. « J'ai appris aussi que vous aviez était blessé, si je peux faire la moindre chose pour vous ça sera avec plaisir, c’est le moins que je puisse faire vu que tout ça c’est de ma faute... » En réalité tout ça c’était la faute de se chauffard ivre qui n’avait pas réfléchi une seule seconde en prenant le volant alors qu’il était sous l’effet de l’alcool. Dans l’histoire c’est lui qui s’en tirait le mieux, il avait juste eu quelques contusion et un léger choc à la tête. Maintenant il allait devoir payé toute sa vie car mon père l’avait attaqué en justice, chose que je lui avais pourtant interdit de faire car j’avais surtout besoin de passer à autre chose. Moi qui était pourtant rancunière je n’avais aucune envie de revoir le visage de celui qui avait brisé ma vie. « En tout cas c’était très courageux de votre part, merci... » dis je en lui adressant un petit sourire. Lorsqu’il me sourit à son tour je ne peux m’empêcher de me dire qu’il a un sourire magnifique même s’il est gâché par la douleur qu’il doit ressentir. « Alors comme ça vous êtes photographe... vous me feriez voir les photos que vous avez faite ce soir ? » Peut être qu’en parlant d’autre chose il penserait un peu moins à la douleur
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MessageSujet: Re: Do we know each other (Arthur)   Do we know each other (Arthur) EmptyMer 8 Jan - 9:08

J'aurai du écouter Alex. Il avait raison. Sortir dans un tel état n'était pas une bonne idée et je le regrette déjà. Ma jambe me fait un mal de chien mais j'ai besoin d'argent alors je dois prendre sur moi. La soirée est intense et j'enchaîne les prises de vues sans vraiment faire de pause. Je m'octroie juste un court instant pour boire un soda et manger quelques trucs du buffet mais bien vite, les affaires reprennent. Lorsqu'un serveur se prend les pieds dans le fauteuil roulant de la jeune femme et qu'il renverse quelques verres sur sa robe et au sol je la voit detaler en direction d'une cuisine et, appareil photo autour du coup, je la suis. Lorsque j'arrive dans la cuisine en question et que je vois au sol des morceaux de verre étaler au sol je comprends ce qui s'est passé. Sans faire un bruit, j'attrape un verre dans le placard que je rempli d'eau et que je temps à la jeune femme en question en me présentant. Elle accepte le verre d'eau en se présentant à son tour. Pendant qu'elle parle, une douleur horrible me traverse la jambe mais je tente de ne rien laisser paraître. J'ai la chance d'être debout et je n'ai pas le droit de me plaindre. Pourtant, j'ai de plus en plus de mal à tenir debout et je fini par vaciller. Heureusement pour moi, je me rattrape à l'évier. Je ferme les yeux un instant pour reprendre mes esprits et lorsqu'elle me demande si tout va bien j'hoche doucement la tête. En réalité ça ne va pas du tout mais la soirée est loin d'être finie et je dois tenir encore le coup. Eli me demande ensuite de nous éclipser un petit moment. J'hésite vraiment, j'ai un contrat à respecter et je ne veux pas avoir d'ennui. Elle me rassure en me disant que c'est son père qui gère la soirée et qu'il est déjà trop pompette pour se rendre compte de notre absence. J'accepte donc et la suit dans la pièce d'à côté. C'est un petit salon, décoré avec goût et à peine est on entrés à l'intérieur, elle me demande de m'asseoir et de me reposer. Ce n'est pas très poli mais je ne me fait pas prier. Une fois assis, je pousse un léger soupire et j'étends ma jambe ce qui me fait un bien fou. Je ferme les yeux pour essayer de faire passer la douleur.

Je suis tiré de mes pensées quand je l'entend me dire qu'elle m'a cherché  à l'hôpital une fois réveillée mais que j'étais déjà parti. J'hoche la tête en souriant légèrement « Oui.. Je suis sorti rapidement. A vrai dire j'ai signé une décharge, je ne voulais pas rester plus longtemps à l'hôpital j'avais besoin de retrouver mon fils et puis je savais que vous alliez bien, même si vous n'étiez pas encore réveillée » Signer la décharge était selon Alex, la pire des choses à faire et que je devais me rétablir complètement avant de sortir mais j'étais déjà rester bien trop longtemps loin d'Owen et j'avais besoin d'être avec lui. Depuis sa naissance, on est toujours rester ensemble. Évidemment pour le travail, je m'absente parfois la journée mais le soir on se retrouve toujours et on a jamais passé plus d'une journée loin l'un de l'autre. Peut être que j'aurai dû me faire violence et me faire soigner comme il faut. Eli me remercie une nouvelle fois de l'avoir sauvée mais c'est tout naturel en fait. « Ne me remerciez pas, c'est normal, je n'allais tout de même vous laisser brûler dans cette voiture et puis personne autour n'avait l'air décider a venir vous porter secours, je l'ai donc fait moi même » je dis en haussant les épaules. On échange un sourire et malgré le fait que je sais que son sourire est sûrement de façade, je ne peux m'empêcher de la trouver vraiment jolie. Elle me demande ensuite de lui montrer les photos que j'ai prises de la soirée. J'hésite un moment. Mon travail n'est pas franchement fantastique mais quand je vois son regard insistant je lui tend mon appareil photo « Je vous préviens, ce n'est pas top.. » je dis en haussant les épaules. La jolie rousse fait défiler les photos en souriant jusqu'au moment où elle s'arrête plus longtemps sur une photo. Lorsque je me penche pour regarder de quel photo il s'agit, un large sourire se dessine sur mes lèvres « C'est mon fils Owen, mon petit rayon de soleil.. » je dis fièrement en pensant à tout le bonheur que ce petit ange m'apporte au quotidien.
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MessageSujet: Re: Do we know each other (Arthur)   Do we know each other (Arthur) EmptyMer 8 Jan - 22:23


Cela ne fait que quelques semaines que je suis dans ce fauteuil roulant mais j’ai l’impression que ça fait une éternité. Chaque geste du quotidien me demande un effort considérable et je suis fatigué après le moindre effort. D’autant que j’ai toujours besoin d’aide. Mes parents ne veulent pas faire de travaux car pour eux il est évident que je retrouverais l’usage de mes jambes. Moi j’en suis moins sur. J’ai essayé leurs séances de kinésithérapie mais j’avais plus mal qu’autre  chose en voyant que malgré toutes les manipulations je ne ressentais absolument rien. Après avoir essayé de me servir un verre d’eau j’abandonne et balance le verre contre le mur d’en face, maudissant ce jour où je suis rentré du boulot et où ma vie a basculé. J’ai à peine le temps de m’apitoyer sur mon sort qu’une voix me fait sortir de mes pensées et je sèche mes larmes en relevant la tête. C’est là que je croise son regard pour la deuxième fois de la soirée. Alors il s’appelle donc Arthur… J’ai bien demandé après lui à mon réveil à l’hôpital mais il n’était déjà plus là. Je me présente à mon tour mais quand je le vois vaciller je me rend compte que je ne suis pas la seule à avoir des séquelles de l’accident. Je ne peux donc pas le laisser rester debout, surtout sachant qu’il a était blessé à la jambe et qu’elle doit la faire encore souffrir. J’invite donc Arthur à me suivre dans un petit salon que je suis la seule à utiliser, mes parents préférant le plus grand à l’autre bout de la maison. Une fois assis je peux le voir s’étirer et souffler ce qui me fait sourire tristement. On sait ce qu’on perd seulement quand on en est privé et en ce moment même je rêverais de me lever et d’aller dehors, profiter de la neige qui tombe à gros flocon… sauf qu’avec ce foutu fauteuil j’ai déjà du mal à me déplacer à l’intérieur de chez moi alors je n’imagine même pas mettre le nez dehors. Arthur m'explique alors qu’il a signé une décharge pour pouvoir retourner auprès de son petit garçon. J’en suis d’autant plus surprise du risque qu’il a prit en me portant secours alors qu’il a un enfant. Je ne peux m’empêcher de le remercier et lorsqu’il me répond qu’il n’allait tout de même pas me laisser dans cette voiture je baisse les yeux en haussant les épaules. « Peut être que ça aurait été mieux pour tout le monde… je ne serais pas un poids pour mes parents et vous n’auriez pas été blessé par ma faute...»  J’ai du penser tout haut car je le vois me regarder bizarrement alors pour éviter le sujet je lui demande de me faire voir les photos de la soirée. Il accepte et tout en faisant défiler les photos je me dis qu’il est vraiment doué malgré ce qu’il peut en penser. C’est alors que la photo d’un petit garçon apparaît sur l’écran, ce qui me redonne le sourire. Si c’est lui son garçon il est vraiment mignon. Effectivement Arthur me présente Owen. « Il a vraiment de la chance d’avoir un papa aussi courageux que vous », dis je en continuant de défiler les photos.

Je tombe nez à nez avec une photo représentant une magnifique jeune femme et je remarque tout de suite la ressemblance avec Owen. « Vous avez une femme magnifique... » Il a vraiment de la chance d’avoir un petit garçon et une femme aussi belle dans sa vie. Ces photos me renvoie à ma solitude. Pour moi il n’y a avait rien d’autre que le boulot qui comptait dans ma vie avant. Maintenant que je ne peux plus travailler je n’ai absolument plus rien, pas même une raison valable de me lever le matin… La solution la plus facile d’en finir avec tout ça serait de mettre fin à mes jours, j’y ai déjà pensé plusieurs fois et je suis sur que ma mère le sait, voilà pourquoi elle ne me lâche jamais une minute. Je soupire et c’est à ce moment que je remarque le visage triste d’Arthur… aurais je dis quelque chose de mal ? Je le vois, son regard fixé sur son appareil photo. « Tout vas bien ? » À voir je ne suis pas la seule à être mal dans ma peau… Peut être qu’il vient de se séparer, qu’il vient de divorcer… en regardant plus attentivement il est vrai que je ne vois pas d’alliance à son doigt. « Si vous ne voulez pas en parler je comprendrais, ça ne me regarde pas après tout. » Parfois je me dis que je suis peut être passé à côté de quelque chose en ne voulant pas m’impliquer dans mes relations amoureuses. J’ai bien sûr eu quelques petits copains mais jamais rien de bien sérieux.  
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MessageSujet: Re: Do we know each other (Arthur)   Do we know each other (Arthur) EmptyJeu 9 Jan - 14:01

Venir à ce gala de charité était vraiment important pour moi. Effectivement a cause de mes blessures, je le regrette déjà mais être bien payé est pour moi très important. J'aimerai pouvoir enfin vivre pleinement de ma passion mais je ne pense pas avoir assez de talent pour ça. Pourtant dès qu'on fait appel à moi je ne peux m'empêcher d'accepter, tant la photographie est une évidence pour moi. En attendant, j'me contente de jouer les serveurs à mi temps dans un petit restaurant de la ville. C'est pour ça qu'aujourd'hui j'ai accepté malgré la douleur de venir prendre des photos des gens présents. Et c'est ainsi que je me retrouve là assis sur ce canapé avec la fille à qui j'ai sauvé la vie la veille de Noël. Elle me remercie de l'avoir sauvée et quand je lui dit que c'est normal, et que je n'allais pas la laisser mourir elle répond que ça aurait été mieux pour tout le monde. En l'entendant dire ça, je ne peux m'empêcher de la regarder bizarrement. Je n'attend aucune reconnaissance pour ce que je fais, je l'ai fais par pur altruisme mais l'entendre dire ça me pince quand même le coeur. Je sais qu'elle est en fauteuil roulant et que ça doit être très dur pour elle mais la vie est trop précieuse pour la laisser filer ou pour penser à y mettre un terme. En temp normal j'aurai répliqué mais là je n'en ai ni l'envie ni la force. La jolie rousse défile les photos sur mon appareil et lorsqu'elle s'arrête sur la photo de mon fils je le lui présente. Je suis tellement fier d'être le papa de ce petit garçon merveilleux. Il est toute ma vie. Au début, c'était compliqué. Alice étant morte en lui donnant la vie, les premières semaines j'avais énormément de mal à m'occuper de lui. Pour moi c'était de sa faute si elle était morte. Évidemment c'était stupide de penser ça parce que le pauvre n'y est pour rien et il n'a pas demander à venir au monde sans sa maman pour s'occuper de lui.

Eli défile les photos et finalement finit par tomber sur une photo d'Alice et lorsqu'elle me le fait remarquer je fixe un moment l'appareil photo et lorsqu'elle me demande si tout va bien j'hoche doucement la tête avec un sourire triste « Elle.. Elle est morte en donnant naissance à Owen.. Y'a eu des complications et voilà.. C'était dur au début mais je crois avoir fait mon deuil maintenant.. » Avoir un petit garçon tel que Owen aide pas mal à aller de l'avant et il m'a bien aidé a faire mon deuil. Alice à été mon premier amour et elle restera à jamais la mère de mon fils et aura toujours une place spéciale dans mon cœur mais je pense être maintenant près à passer a autre chose.

Je reporte mon attention sur Eli qui visiblement à été touché par mon histoire. Je souris en posant une main sur son bras « Les épreuves de la vie, aussi dures soient elles sont là pour nous permettre de nous forger un caractère et nous permettre d'aller de l'avant.. Je ne peux imaginer ce que c'est d'être dans votre situation mais j'ai cru entendre dire que ce n'était pas définitif et que vous pouvez remarcher. J'imagine que là a l'heure actuelle, vous avez du mal à l'imaginer mais quand vous aurez trouver une bonne raison de vous motiver vous y arriverez. Mais vous pouvez aussi laisser tomber et en finir où bien décider de vous battre et retrouver votre vie d'avant, où du moins quelque chose qui s'en rapproche. La vie est dure mais il faut savoir être plus dure qu'elle et se battre. » je dis alors en haussant les épaules. Je ne suis personne pour tenter de lui faire entendre raison mais je peux voir dans son regard toute la détresse qu'il y a en elle. C'est compréhensible mais je suis sûre que si elle se bat pour retrouver sa vie d'avant et retrouver le bonheur.
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MessageSujet: Re: Do we know each other (Arthur)   Do we know each other (Arthur) EmptyJeu 9 Jan - 18:07


En faisant défiler les photos je tombe sur des photos un peu personnel mais Arthur m’explique qu’il s’agit de son fils. Son petit garçon est vraiment adorable et même s’il ressemble beaucoup plus à la femme sur la photo suivante il a tout de même quelques traits de son père. Le jeune homme m'explique ensuite les circonstances qui ont fait qu’à présent son enfant se retrouve sans maman et lui se retrouve tout seul à l’élever. Ça doit vraiment être dur de se retrouver tout seul avec un enfant en bas âge, surtout après la mort d’un être cher… La vie est vraiment cruelle, il n’y a pas à dire et son histoire me touche tellement que je ne sais pas quoi dire. C’est sur que c’est triste la mort d’une personne mais c’est beaucoup plus difficile pour ceux qui restent, pour ceux qui doivent supporter le deuil. Arthur pose sa main sur mon bras et m’explique que malgré les épreuves de la vie on doit continuer d’aller de l’avant. C’est facile pour lui, il a une raison de vivre, il a son fils qui compte sur lui, moi mon bébé c’était mon travail et je ne peux plus pratiquer la chirurgie depuis que je suis en fauteuil. Je retire subitement mon bras, lui lançant un regard noir. « En fait vous êtes comme tout les autres, vous pensez que c’est par manque de motivation que je suis encore cloué dans ce maudit fauteuil ! Vous croyez que ça m’amuse de vivre ainsi ? D’avoir besoin d’aide constamment même pour me servir un putain de verre d’eau ! » Au diable les bonnes manières, je commence vraiment à en avoir marre d’entendre les gens me dire que si je veux je peux sortir de ce fauteuil. J’ai essayé tous les exercices du kinésithérapeute et à part me prouver que je ne ressens absolument plus rien ça ne m’a pas vraiment aidé. « J’ai tout raté dans ma vie. J’ai toujours fais passer mes études avant le reste. Après ça a était le travail et maintenant il me reste quoi ? C’est facile pour vous de me dire ça, vous avez peut être mal en ce moment mais d’ici quelques jours tout rentrera dans l’ordre. Je n’ai plus envie de me battre, pas pour m’entendre dire dans quelques semaines qu’au final tous les efforts ne serviront à rien et que je resterais toujours ainsi. » C'est ainsi que je voyais les choses, noires, sombres et pessimistes. Pour moi il n’y avait aucune issue favorable à mon état. Peut être qu’en fin de compte ma mère avait raison, consulter un psy me ferais peut etre du bien. Comment peut on savoir si l’ont fait une dépression ou non ? Tout ce que je sais c’est que je n’ai plus de goût à rien, que je suis ingrate et impossible avec tout le monde, même avec celui qui a risqué sa vie pour la mienne…. Je n’ai qu’une envie, me lever et fuir le plus loin possible sauf qu’une fois de plus mon état me rappel que je ne peux rien faire de tout ça. Après ça je suis sur que Arthur ne voudra plus rester et ça serait peut être mieux pour lui. « Vous devriez partir, soigner cette jambe correctement et profiter de votre petit garçon, on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve. » Jamais je n’aurais crus que le miens soit aussi pourris. Pendant tout ce temps je ne lui ai pas adressé un seul regard car je sens les larmes me monter aux yeux et je n’ai pas envie de pleurer devant un inconnus. Sans un mot de plus je le laisse assis sur le canapé et quitte le salon pour retenir dans ma chambre, attendant que tout le monde soit couché.

Quand enfin tout le monde est couché et que ma mère est venu vérifier une énième fois si je dors j’attrape mon fauteuil roulant et grimpe devant. J’enfile juste un manteau par dessus mon pyjama et sort de la maison sans faire de bruit. Il me faut un bon moment pour arriver à cet endroit mais quand je vois ce fameux carrefour ou j’ai eu mon accident je pleure enfin toutes les larmes de mon corps. Il doit être 6 ou 7h du matin quand je réalise que j’ai passé une bonne partie de la nuit sous l’abri de bus qui se trouve au croisement. Je suis gelée mais je n’ai vraiment pas envie de rentrer chez moi. Mes parents ont toujours été très fiers de moi mais je vois bien que leur regard a changé. Ils me regardent avec pitié, avec ce même regards que tout le monde me lance en apprenant ce qui m’est arrivé. Je n’ai plus envie d’être un poids pour eux. Si je ne suis plus là tout sera beaucoup plus simple pour tout le monde, ma mère pourra reprendre son travail, ils n’auront plus à supporter mes sautes d’humeurs et mon sale caractère. Bien sur ils seront tristes mais au final se sera un mal pour un bien. A cette heure ci il n’y a pas encore grand monde dehors alors je me dirige vers le pont le plus proche,  celui qui travers la rivière Don… La il n’y a personne alors à l’aide de mes bras je m’assois sur la balustrade, regardant la rivière qui s’écoule paisiblement. Je ferme les yeux et sans penser a plus rien qu’à cette délivrance qui m’attend je me laisse tomber. L’eau est glaciale et mon premier instinct et d’essayer de remonter à la surface mais le froid engourdit peu à peu mes bras qui cessent de s’agiter. L’eau s’engouffre dans mes poumons, me faisant suffoquer et je perd connaissance...
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MessageSujet: Re: Do we know each other (Arthur)   Do we know each other (Arthur) EmptyVen 10 Jan - 13:50

Nous voilà maintenant dans ce petit salon à nous raconter nos vies. Enfin là, c'est surtout moi qui raconte la mienne en fait. Eli est tombée sur des photos d'Owen puis de Alice et j'en suis arrivé à lui expliquer le décès d'Alice suite a des complications liées à l'accouchement. Je ne souhaite à personne de vivre ça. Pas même à mon pire ennemi. Alice n'a jamais vraiment trouver grâce auprès de mes parents où d'Alex, ils la trouvaient trop hautaine, trop manipulatrice selon eux mais finalement ils ont fini par accepter et sa mort les a ébranlés tout autant que moi. Eux voyaient sûrement le fait qu'Owen allait grandir sans sa mère. Mon père pensait même que j'allais être incapable de m'en occuper tout seul, que ce serait trop dur pour moi. Pourtant aujourd'hui quand je vois ce que mon petit ange est devenu et comment il est, je me dis que je n'ai pas si mal réussi que ça. Au fil de la conversation, je fini par dire à Eli qui faut qu'elle se batte, que la vie est dure et que en gros, quand on prend des coups il faut savoir se relever. Évidemment et comme j'aurai dû m'y attendre, elle l'a mal pris me répondant que je suis comme les autres qu'elle fait ce qu'elle peut. C'est vrai que je n'aurai pas dû me permettre de lui dire tout ça, du moins peut être pas de cette manière là. Notre échange est assez houleux et au final elle fini par s'en aller me laissant seul sur ce fauteuil. J'y reste un moment, tout simplement parce que pour l'instant, je suis incapable de me lever. Je reste un moment dans la pièce avant d'enfin décider de me lever. Il est tard je n'ai pas envie de réveiller Alex et encore moins Owen. Ma jambe est encore un peu douloureuse mais je décide tout de même d'aller marcher un peu, en y allant doucement ça devrait aller.

Il est pas loin de six heures du matin quand, après avoir marché toute la nuit dans notre belle ville qu'est Toronto, je décide d'appeler un taxi pour rentrer. Sur le chemin nous passons par la rivière Don. En voyant le paysage magnifique, je demande au chauffeur de me déposer là. Lorsque je descend de la voiture, j'attrape direct mon appareil photo pour prendre quelques cliché du soleil levant. Plus j'avance sur le pont plus je distingue une silhouette au loin. Il ne me faut que quelques secondes pour réaliser de qui il s'agit lorsque je voit le fauteuil roulant. Et il me faut encore moins de temps pour comprendre ce qui est entrain de se passer. Eli s'est assise sur le rebord et vu l'état dans lequel je l'ai laissé hier je sais qu'elle s'apprête à se laisser tomber. Je suis trop loin pour l'en empêcher et courir m'est difficile. Je me force cependant a accélérer la cadence et arriver au niveau du fauteuil roulant, je retire ma veste et mon appareil photo que je pause sur le fauteuil et sans vraiment réfléchir je plonge pour tenter d'aller la sauver, une deuxième fois.. Heureusement pour elle que j'ai fais parti de l'équipe de natation du lycée et que je nage extrêmement bien.. L'eau est glacée et j'avoue que je me serai bien épargné ça. Je plonge sous l'eau et il me faut peu de temps pour reperer Eli. Nager avec ma jambe douloureuse est un peu compliqué mais je ne peux pas la laisser se noyer. Elle va probablement m'en vouloir de l'avoir sauvée alors qu'elle voulait mettre fin à ses jours mais je m'en fou. Je prend ma respiration et je vais sous l'eau pour attraper Eli par le bras et la remonter à la surface. C'est compliqué parce que je ne suis pas dans une forme olympique mais j'y arrive et une fois remonter à la surface, je nage jusqu'au bord de la rivière. Je dépose Eli sur le sol. Elle est inconsciente et ne semble pas revenir à elle. Je n'ai pas d'autre choix que de lui faire du bouche à bouche. Heureusement pour moi elle revient a elle et je la met tout de suite sur le côté pour qu'elle recrache l'eau qu'elle a avalé. Lorsqu'elle a terminé, je la fait s'assoir doucement. J'ai froid, je suis trempé mais je ne regrette pas de l'avoir sauvée  « Comment vous vous sentez ? Il va falloir que je remonte sur le pont.. Mon téléphone est en haut et j'dois appeler les secours.. » je dis en tentant de me lever mais une main m'aggrippe le bras et me refait asseoir. Eli me dit qu'elle va bien et qu'il n'est pas nécessaire d'appeler les secours. J'hausse les épaules en la regardant « Quand vous serez prête, on remontera et je vous raccompagnerai chez vous.. » je dis un air un peu grave sur le visage. Jnesot qu'elle ne recommencera pas de mettre fin à ses jours. Même si j'imagine que sa situation est difficile, la vie vaut quand même la peine d'être vécue.
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Elisabeth Scott
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MessageSujet: Re: Do we know each other (Arthur)   Do we know each other (Arthur) EmptySam 11 Jan - 2:13


La nuit est tombée depuis un moment quand la maisonn redevient enfin calme. Le gala de charité est terminé et tout le monde est parti se coucher. Comme tous les soirs ma mère passe vérifier deux ou trois fois dans ma chambre pour voir si je suis bien là. Il lui arrive aussi parfois de s’approcher un peu pour vérifier ma respiration. Mes parents savent que je ne suis pas bien dans ma peau depuis mon accident et ma mère m’avait même conseillé de voir un psychologue, chose que j’ai catégoriquement refusé. Il n’y a plus un seul bruit quand je quitte la maison discrètement et j’avance sans même un regard en arrière. J’ai l’impression que plus jamais rien ne sera comme avant et la seule chose à laquelle je pense depuis plusieurs jours c’est dans finir. C’est peut être lâche de ma part et je sais que mes parents en souffrirons énormément mais pour l’instant c’est moi qui souffre, c’est moi qui suit cloué dans ce maudit fauteuil. Ma décision est prise et je sais ce qu’il me reste à faire. C’est donc le regard vide que je continu mon chemin, l’obscurité de la nuit ne me faisant absolument pas peur. Lorsque j’arrive enfin à destination je m’installe sur la rambarde du pont et saute sans même réfléchir. L’eau est tellement froide que mon instinct de survie reprend le dessus et j’essaye de remonter à la surface. Seulement je n’ai que pour seule force la puissance de mes bras. Le courant m’entraîne toujours un peu plus vers le fond et quand toutes mes forces m’ont abandonné je lâche prise, l’eau remplissant mes poumons. Je suffoque, incapable de respirer et le manque d’oxygène me fait perdre connaissance. Ça n’a pas était vraiment douloureux, sûrement le froid qui a engourdit tout mes sens. Je ne sais pas combien de temps je reste inconsciente dans l’eau mais quand j’ouvre les yeux une affreuse douleur me fait gémir de douleur. L’eau que j’avais alors avalé jusqu’à maintenant se retrouve expulsé et quelqu’un me maintient sur le côté afin de m’éviter de m’étouffer à nouveau. L’air arrive enfin à mon cerveau mais il me faut quelques minutes pour comprendre ce qui vient de se passer. Une voix me ramène sur terre, une voix que j’ai déjà entendu quelques part et qui me murmurer de tenir bon lorsqu’il m’a sortit de la voiture. Je n’ai pas besoin d’ouvrir les yeux pour savoir qu’il s’agit d’Arthur mais lorsqu’il me dit qu’il va aller chercher son téléphone pour appeler les secours je le retiens comme si ma vie en dépendait. « Ce n’est pas là peine, je vous en pris… tout vas bien... » Non tout ne vas pas bien. J’ai un sérieux problème pour avoir agit ainsi mais ça les secours ne pourront rien y faire. Je n’ai pas lâché sa main et lorsqu’il se rassoit à côté de moi je m’en rend compte. Il me regarde durement, ses yeux d’ordinaire bleu azur sont devenus bien plus sombre et je peux comprendre qu’il soit en colère. Je baisse alors la tête quand il me dit qu’il compte me raccompagner chez moi… C’est bien le dernier endroit où j’ai envie d’aller car je sais que mes parents doivent être mort d’inquiétude à l’heure qu’il est.  Pourtant on ne vas pas pouvoir rester ici indéfiniment car la température est glaciale et nos vêtement sont trempés. Je tremble de froid et accepte finalement de rentrer. Arthur me prend sur son dos et encore une fois je me sens inutile. Ce sont toutes ces petites choses qui font qu'aujourd'hui je ressens un tel mal-être. Le jeune homme me réinstalle sur mon fauteuil et nous rejoignons vite la rue principale. La, Arthur appelle un taxi mais avant qu’il ne donne l’adresse de la maison de mes parents je donne l’adresse de mon appartement. Je ne suis pas prête à affronter mes parents tout de suite et je n’aurais qu'à leur envoyer un message une fois rentré chez moi.

Le chauffeur de taxi nous dépose donc devant un immeuble immense et après avoir sorti mon fauteuil du coffre Arthur s’approche de moi pour m’aider. « Ça va aller merci ! » dis je un peu trop abruptement. J’ai toujours l’impression d’être l’empoté de service qu’on doit constamment aider alors oui ce n’est peut être pas grand chose mais quand j’arrive à me hisser toute seule dans mon fauteuil je me sens fière de moi. Mon appartement se trouve presque tout en haut, heureusement qu’il y a un ascenseur et lorsque nous arrivons devant la porte je sors la clef de ma poche de jeans. Par chance je ne l’ai pas perdu dans la rivière et j’invite Arthur à entrer. Il fait bien meilleur ici et il fera encore plus chaud une fois la cheminée allumée. Quand je me retourne je vois pourtant qu’Arthur n’a pas bougé de l’entrée. « Vous n’allez pas repartir ainsi… attendez au moins que vos habits soient secs, je vais faire du feu. » Quand j’ai choisi cet appartement c’est en grande partie pour son immense cheminée qui trône dans le salon. J’aime passer des heures assise dans le canapé à lire et écouter le crépitement des flammes. « Vous pouvez aller dans la salle de bain, c’est tout au fond du couloir, les serviettes sont dans l’armoire. » Et pendant qu’Arthur part se sécher je m’approche de la cheminée. Ça au moins je peux le faire même dans mon fauteuil. Après avoir démarré le feu j’attend qu'Arthur revienne et lorsque j’entends la porte de la salle de bain je fais pivoter mon fauteuil. C’est alors que mes yeux se posent sur un corps sculpté à la perfection. La bouche légèrement entrouverte j’en perd mon latin jusqu’à ce que je vois les bandages sur ses bras. Ça vient sûrement du jour où il m’a sortit de la voiture et qu’elle a explosé alors que nous n’étions qu’à quelques mètres. J’avale difficilement ma salive et détourne le regard, gêné. Une serviette lui entoure la taille et j’ai déjà vu des hommes dans ma vie. Sauf qu’il y a quelque chose chez lui qui me fais frissonner quand je pose les yeux sur lui. « Vous pouvez mettre vos vêtements prêt du feu, ils seront vite secs... » dis je avant de partir moi aussi dans la salle de bain et de m’y enfermer. Je suis encore trempé mais depuis quelques minutes j’ai l’impression qu’un brasier c’est emparé de moi. Je me passe un coup d’eau sur le visage pour me remettre les idées en place et avec difficulté j’arrive tout de même à retirer mes vêtements. Je me retrouve en sous vêtement alors pour ne pas sortir ainsi j’enfile mon peignoir. Dans le salon je retrouve Arthur assis près du feu et je m’approche doucement de lui. « Moi aussi avant j’aimais bien m’asseoir là… je trouve ça apaisant » dis je en pensant avec nostalgie à ma vie avant l’accident. Nos yeux se croisent à nouveau et je suis soulagé de voir que ses beaux yeux ont repris leur couleur azur. « Merci... » Je suis incapable de dire un mot de plus car quand je repense à ce que je fais je me dis que j’ai vraiment été stupide. En plus Arthur aurait très bien pus y passer lui aussi en voulant me sauver et son petit garçon se serait retrouvé sans maman et sans papa… « J’ai honte si vous saviez » dis je en me cachant le visage entre mes mains, ne pouvant retenir mes larmes plus longtemps. Peut être que c’est ce dont j’avais besoin, extérioriser tout ce que je ressens en moi pour pouvoir enfin avancer. Mais j’ai tellement de colère, de rage et de douleur en moi que j’ai préféré tout garder pour moi.
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MessageSujet: Re: Do we know each other (Arthur)   Do we know each other (Arthur) EmptyLun 13 Jan - 13:27

Je crois que parfois, la vie fait vraiment bien les choses. Sans trop savoir comment, je me retrouve pile au même endroit que Eli au moment où elle s'apprête à sauter. Malheureusement, ma jambe douloureuse ne me permet pas d'arriver à temps jusqu'à elle et je la voit tomber du pont. Lorsque j'arrive à hauteur du fauteuil roulant, je retire ma veste et mon appareil photo que je pose dessus et sans me poser plus de questions, je plonge à la suite de la jeune femme. L'eau est gelée et si j'avais pu m'épargner ça, ça m'aurait arrangé. Dans l'eau il me faut peu de temps pour reperer la rouquine et heureusement pour elle que je suis un bon nageur. Je galère un peu à la remonter mais une fois à la surface je la porte jusqu'a la rive et l'allonge sur le sol. Elle est inconsciente et je dois entamer un bouche a bouche mais heureusement, c'est seulement après quelques insufflations qu'elle revient à elle. Je la met sur le côté afin qu'elle ne s'étouffe pas en recrachant l'eau et lorsqu'elle semble avoir repris ses esprits, je l'aide à se mettre assise en lui indiquant que je vais appeler les secours. Elle me supplie pourtant de ne pas le faire et j'hausse les épaules. J'imagine bien qu'elle en a assez de voir des médecins. Lorsqu'elle est prête et me le fait savoir, je la hisse sur mon dos doucement pour que nous remontions sur le pont. Là c'est sûr, je vais le regretter dans les prochains jours et je vais être k.o technique pendant un moment. D'ailleurs mon corps me fait déjà ressentir que j'ai trop tiré sur la corde et qu'il est temps que ça cesse. Malheureusement, il faut encore que je raccompagne Eli chez elle avant de rentrer et enfin me reposer.

Une fois sur le pont, je dépose délicatement Eli dans son fauteuil et lui passe ma veste car je sais qu'elle est morte de froid, je la voit trembler. Une fois qu'on a regagné la route, j'appelle un taxi et étrangement, Eli m'indique sa propre adresse et le taxi nous y dépose après un moment. Une fois devant l'immeuble, je comprends une fois de plus qu'elle et moi ne sommes du même monde. Son immeuble est récent, beau grand et propre alors que l'immeuble où je vis est tout petit et ne paye vraiment pas de mine de l'extérieur. On entre et après être montés presque tout en haut, on arrive à son appartement. Elle m'invite a entrer mais j'hésite. Elle me convainc finalement en me disant que je pourrais sécher mes vêtements et franchement je crois que j'en ai bien besoin. Une fois à l'intérieur je ne peux m'empêcher de buguer devant la grandeur et la beauté de son appartement. A côté d'elle, je suis vraiment un plouc. Je file alors dans sa salle de bain et je soupire de soulagement en retirant mes vêtements qui sont trempés. Je retire et me pare d'une serviette que je met autour de ma taille avant de regagner le salon. Une fois dans celui ci je pose tout mes vêtements devant la cheminée pour qu'ils sèchent bien. Je vois bien le regard que Eli pose sur moi et bizarrement ça ne me déplaît pas. Elle s'éclipse à son tour dans la salle de bain et je m'installe devant le feu. Toute cette chaleur qui m'envahit c'est absolument divin. Quelques minutes plus tard la jolie rousse revient et c'est à mon tour de poser mes yeux sur elle. Elle porte un peignoir mais il n'est pas très long et malgré le fauteuil roulant je peux distinguer ses formes et il n'y a pas que à cause du feu que la température monte d'un cran. Eli vient se placer à mes côtés et nos regards se croisent une nouvelle fois. Elle murmure un merci avant de me dire qu'elle a honte de ce qu'elle a fait. Elle se cache le visage dans ses mains, cachant ses larmes qu'elle ne peut retenir. D'un geste tendre et doux je pose délicatement ma main sur son bras pour la réconforter tout en secouant la tête « Il ne faut pas avoir honte. C'est pas glorieux mais certains d'entre nous ont besoin de passer par là pour comprendre le sens de la vie.. J'y suis moi même passé.. Après la mort de Alice tout mon monde s'est effondré.. Owen et moi on est resté à la maternité une semaine.. J'suis rester avec lui par devoir, pas par envie parce que à ce moment je rejetais la faute sur lui. Si Alice était morte c'était à cause de lui.. Si bien que quand on est sorti et qu'on est rentré dans notre ancien appartement c'était horrible. Il arrêtait pas de pleurer et je supportais pas ça.. La première nuit été un enfer et le lendemain matin je l'ai déposé chez mes parents.. J'ai passé la journée a trainer de bar en bar histoire de me saouler la gueule pour oublier, quand j'suis rentré, que j'ai vu les affaires de Alice encore en place et son odeur encore présente j'ai perdu pied et j'ai terminé l'alcool que nous avions à l'appartement couplé à deux boîtes de médicaments entière.. J'étais dans un sale état et si mon meilleur ami n'était pas arrivé à temps, je ne serai pas en face de vous à l'heure qu'il est.. Heureusement qu'il était là, mon petit prince ne méritait pas de perdre son papa.. » je dis alors les yeux remplis de larmes.. Je ne sais pas pourquoi j'ai tout déballé comme ça. Elle va probablement me prendre pour un monstre mais je voulais simplement lui montrer qu'elle n'a pas a avoir honte et que n'importe qui pourrait aussi craquer dans ce genre de situation.
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MessageSujet: Re: Do we know each other (Arthur)   Do we know each other (Arthur) EmptyLun 13 Jan - 15:50


Assise sur le bord de la rivière j’essaye doucement de reprendre mes esprits. L’eau glacée a engourdie tout mes sens et j’ai encore du mal à tenir assise. Je ne lâche pas le bras d’Arthur car je n’ai pas envie qu’il me laisse et je ne veux absolument pas retourner aux urgences. Des médecins j’en ai vue et revue et je sais que si mes parents apprennent ce que j’ai fais ils seraient capable de me faire interner en hôpital psychiatrique en croyant que c’est la bonne solution. Après quelques minutes Arthur me ramène à mon fauteuil et par pure galanterie me met son manteau sur les épaules alors que lui aussi est trempé jusqu’aux os. Une fois le taxi appelé je donne non pas l’adresse de mes parents mais la mienne. Je sais que je ne devrais pas rester seule en ce moment mais là je n’ai pas du tout envie de les voir et de devoir leur expliquer que sans Arthur je ne serais plus de ce monde. C’est la deuxième fois qu’il me sauve la vie, peut être le destin, en tout cas sans lui je ne serais plus de ce monde. On arrive enfin chez moi mais pas question de le laisser repartir trempé surtout qu’il recommence à neiger. Je l’invite donc à aller se sécher dans la salle de bain et quand il revient avec pour seul vêtement une serviette autour de sa taille j’en reste sans voix. Je ne pensais pas que sous ses vêtements pouvait se trouver une telle merveille mais Arthur ressemble à ses mannequins qu’on voit dans les magazines. Des abdos parfaitement dessinés, un torse large et musclé et des bras sûrement capable de soulever n’importe qui. A côté de lui j’ai l’air d’une petite crevette… Mes yeux glissent sur son corps jusqu’à ce que je m'aperçois qu’il me regarde lui aussi. Il va me prendre pour une perverse alors les joues légèrement rougissante je file à mon tour dans la salle de bain pour me changer. Je me retrouve seule devant l’immense miroir de la salle de bain et j’ai besoin de me passer un coup d’eau froide sur le visage pour me remettre les idées en place. Je n’ai pas le droit d’avoir ce genre de pensés, c’est juste bon pour souffrir encore plus. Après tout qui voudrait d’une petite amie en fauteuil roulant ? Arthur a tout pour lui, il a l’air gentil, adorable et avec son physique je doute fort qu’il restera célibataire très longtemps. J’enfile un peignoir juste après m'être débarrassé de mes affaires trempé et en revenant dans le salon je m’installe à côté d’Arthur, lui même assit sur le canapé. Un certain malaise s’installe et à part merci je ne sais quoi dire d’autre. Il m’a sauvé la vie, je ne l’oublierais jamais mais en avais je vraiment envie ? Peut être qu’au final ce n’est pas mon destin de mourir maintenant alors mon malaise laisse place à de la honte, une honte sans nom qui me fait monter les larmes aux yeux. Je n’ai pensé qu’à moi en agissant ainsi alors qu’il y a des choses tellement plus grave sur terre. Une main vient se poser doucement sur mon bras et ce contact m’apaise immédiatement. Il aurait très bien put me hurler dessus, me dire que je ne suis qu’une sale égoïste, une petite fille de riche qui ne pense qu’à son bien être mais non, il ne fait rien de tout cela. Je l’écoute me raconter son histoire, sa voix est calme et douce mais n’importe qui pourrait y déceler de la tristesse. Il est peut être passé à autre chose mais on ne se remet jamais du décès de quelqu’un, on apprend juste à vivre avec. A la fin de son histoire je lève les yeux sur lui et je peux voir que son regard est brillant de larmes. Contrairement à ce qu’on pourrait croire je ne pense pas juste à moi et le voir dans cet état me fend le cœur. Je ne le connais que depuis peu de temps mais de ce que je vois Arthur à l’air d’être une personne au grand cœur, quelqu’un de charmant et qui n’a pas peur de prendre des risques pour venir en aide. Ma main qui jusque là était posé sur le bras de canapé se glisse dans la sienne et lorsqu’il me regarde je lui fais un petit sourire. « Je vous remercie de m’avoir dit tout ça… c’est vrai que dans ces moments là on se sens seul, votre petit garçon ne mérite pas de perdre son papa et vous, vous méritez de rencontrer quelqu’un de bien. Je n’ai jamais perdu quelqu’un de proche, je ne peux donc pas me mettre à votre place mais je suis sur que le moment venu vous trouverez la personne qui saura vous rendre heureux. » Bien sur qu’il n’oubliera jamais Alice, c’est la mère de son garçon et sûrement son premier grand amour mais j’espère de tout cœur pour lui qu’un jour il rencontrera une personne qui lui rendra le sourire et qui lui rendra cette étincelle dans ses yeux comme lorsqu’il parle d’Alice.

Je me rend compte que nos mains sont encore liées alors je retire la mienne, un léger sourire gêné sur le visage. Ce contact ne m’a vraiment pas déplue et c’est là tout le problème. Je ne suis pas une personne qui s’attache facilement mais il y a ce petit quelque chose en Arthur qui fait qu'à chaque fois que je suis avec lui je me sens mieux et je ne pense plus du tout à mon handicap. « Je vais faire un peu de café vous en voulez ? » C’est juste un prétexte mais ça ne ferait tout de même pas de mal de boire quelque chose de chaud histoire d’oublier le froid glacial qu’il fait dehors. Je m’approche donc du plan de travail, là où se trouve la cafetière mais je me rend compte que les dosettes sont beaucoup trop haute pour que je puisse les attraper. Au départ on devait tout mettre à ma hauteur mais ma mère a décidé que ce serait trop compliqué pour moi de vivre seule et c’est ainsi que je me suis retrouvé chez mes parents. Il faut dire que sur le coup je n’ai pas protesté, je n’étais pas vraiment en état de le faire et puis j’étais tellement enfermé dans ma bulle qu’au moins je n’avais à me préoccuper de rien. « Vous pourriez me passer la boite à dosette qui se trouve dans le placard du haut s’il vous plaît ? » Arthur se lève pour venir m’aider et encore une fois je ne peux m’empêcher de laisser mon regard vagabonder sur ce corps si parfait. Lorsqu’il arrive à ma hauteur et me donne la boîte je nous prépare deux tasses tout en évitant soigneusement de le regarder. Lorsque le café est passé je lui en tend une et au même moment je me rend compte que son bandage qu’il a à son bras n’a pas était changé, sûrement mon instinct de médecin qui revient au galop. « Vous devriez changer ce pansement, ce n’est pas bon de rester avec, votre blessure pourrait s’infecter… J’ai ce qu’il faut ici si vous voulez.» Arthur accepte et je file dans la salle de bain chercher de quoi lui nettoyer sa blessure et refaire un pansement propre. Lorsque je reviens dans le salon Arthur est assis sur le canapé et je me doute qu’il doit avoir mal à sa jambe… Pour être à sa hauteur je m’installe à côté de lui, quittant mon fauteuil roulant à l’aide de mes bras. Si ça continu j’aurais les bras aussi musclé que lui. Cette pensée me fait sourire, un sourire que je n'avais pas eu depuis bien longtemps. Délicatement j’enlève le bandage puis le pansement et je peux voir cette brûlure qui n’a pas encore tout à fait cicatrisé. D’ailleurs je n’y avais pas fait attention jusque là mais je peux y voir plusieurs cicatrice sur son corps et je soupire en me disant que c’est pour moi qu’il a était blessé. À l’aide d’une compresse je désinfecte la plaie, prenant soin de ne pas lui faire mal et après avoir remis un pansement propre je l’enroule d’un nouveau bandage pour éviter qu’il ne se défasse. En effleurant sa peau de mes doigts je peux le voir frissonner, peut être lui ais je fais mal… « Voilà, j’espère que je ne vous ai pas fais mal...» dis je en retirant mes doigts de son bras.
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MessageSujet: Re: Do we know each other (Arthur)   Do we know each other (Arthur) EmptyVen 17 Jan - 18:32

Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai raconté tout ça à Eli. Après tout, ma tentative de suicide est quelque chose de personnel mais quand je suis à ses côtés je me sens étrangement bien. Elle me rassure en me disant que le moment venu je trouverai la personne qui saura me rendre heureuse. Moi je n'en suis pas certain « Je ne sais pas.. Être papa célibataire ça attire les filles évidemment, elle trouve ça sexy mais généralement elles ne veulent pas s'engager parce que s'occuper d'un enfant dès le début de la relation c'est pas leur truc.. Et moi j'veux plus d'histoires d'un soir.. J'veux de la stabilité pour mon petit garçon.. Que ce soit avec quelqu'un ou tout seul.. » je dis en haussant les épaules. Au début après la mort d'Alice j'ai eu quelques histoires mais que des histoires d'un soir parce que un papa tout seul avec son bébé ça émoustille les femmes apparemment mais je me suis vite rendue compte que je ne voulais plus de ça. Maintenant que j'ai vraiment fait mon deuil et que je suis prêt à rouvrir mon coeur, j'aimerai trouver une femme qui ne sera pas avec moi juste pour le sexe mais qui voudra une vraie histoire et qui sera prête à inclure mon petit ange dans l'équation. Pendant que je parlais Eli a glissé sa main dans la mienne et quand elle se rend compte que nos mains sont toujours liées, elle la retire et je soupire discrètement. Cette proximité ne me dérangeait pas du tout.

Eli me propose un café et j'accepte volontiers. Elle part donc préparer le café et j'en profite pour envoyer un SMS à Alex pour lui dire que je vais bien et que je rentrerai dans la journée. J'ai à peine le temps de poser mon portable que la jolie rousse me sollicite pour l'aider à attraper les dosettes de café. L'aider ne me dérange pas le moins du monde mais j'imagine que ça ne doit pas être facile pour elle d'être dépendante de quelqu'un comme ça. Je lui tend les dosettes et elle fait couler le café avant de me tendre une tasse. C'est sûrement à cet instant qu'elle remarque mon pansement. Il n'est pas en très bon état mais j'avais de toute façon prévu de le changer aujourd'hui mais si elle peut le faire tout de suite alors tant mieux. Je bois quelques gorgées alors qu'elle file dans la salle de bain pour chercher tout ce qu'il faut. Pendant ce temps j'en profite pour aller m'asseoir sur le canapé et reposer cette satané jambe. Elle revient rapidement et s'installe près de moi. Elle sort de son fauteuil avec une dextérité déconcertante et se hisse près de moi. Je lui tend mon bras et je ferme les yeux. Elle retire mon bandage puis le pansement. Je grimace un peu car la brûlure est toujours un peu a vif mais la douceur de ses gestes me font vite oublié tout ça. Lorsqu'elle remet le bandage en place, ses doigts effleurent ma peau ce qui me fait frissonner. Pas parce que j'ai mal non mais parce que c'est vraiment agréable.. Elle retire sa main de mon bras lorsqu'elle a terminé et me demande si elle ne m'a pas fait mal. Je secoue la tête en posant mon regard dans le sien. Les infirmières de l'hôpital n'étaient vraiment pas aussi douces avec moi. Je me redresse et lui tend un paquet de cigarettes que j'ai trouvé en voulant prendre une serviette dans l'armoire tout a l'heure. « Je peux vous en emprunter une ? J'ai dû perdre mon paquet en plongeant dans la rivière.. » je dis en haussant les épaules. Je suis un peu surpris que la jeune femme fume mais après tout, pourquoi pas. Elle me tend un briquet et j'allume la cigarette. Je soupire de bien être en tirant la première latte. Ça fait tellement de bien.. Eli m'observe avant de s'en allumer à son tour. Ça lui donne un côté vraiment sexy et rebelle qui me chamboule un peu. On fume tout les deux en silence mais ce n'est pas un silence gênant, au contraire. Lorsque ma clope est terminée je pose de nouveau mon regard sur elle « Est ce que vous aimeriez que je vous aide à réagencer certains trucs ou certains placards pour que ce soit plus facile pour vous de vivre ici ? Je vous dois bien ça, vu que vous vous êtes gentiment occupé de moi.. Et puis.. On pourrait peut être se tutoyer non ? » je dis alors en lui esquissant un petit sourire. On ne se connait certes que depuis quelques heures mais on a, selon moi déjà partagé pas mal de choses.
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Elisabeth Scott
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MessageSujet: Re: Do we know each other (Arthur)   Do we know each other (Arthur) EmptySam 18 Jan - 11:24


Jamais je n'aurais pensé que les chose se serait déroulé ainsi. Tout d'abord parce que je n'aurais jamais imaginé qu'un homme comme Arthur aurait put lui aussi tenter de mettre fin à ses jours. Lorsqu'il m'en parle je me sens tout d'un coup égoïste car dans ce monde il y a des personnes qui souffre bien plus que moi. Perdre la femme de sa vie et la mère de son nouveau né ça n'avait pas du être facile et je peux comprendre que dans un moment pareil on puisse craquer et en vouloir à la terre entière. J'essaye de le rassurer comme je peux en lui disant qu'un jour il trouvera forcement celle qui lui fera retrouver le sourire mais il semble moins sur que moi. Lorsqu'il m'explique qu'il a du mal à trouver une relation sérieuse car il est papa célibataire j'hausse les épaules. « Moi je ne trouve pas ça sexy, je vous trouve très courageux au contraire.... enfin pas que vous ne soyez pas sexy, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire...» dis je en rougissant. Je mentirais si je disais le contraire car ce que j'ai sous les yeux ne me laisse vraiment pas indifférente. Mais j'ai appris avec le temps que la beauté ne fait pas tout. « Vous êtes un très bel homme mais il faut beaucoup de courage pour s'occuper d'un enfant seul et votre petit garçon peut être fier de son papa...» Courage que moi je n'avais pas eu en me retrouvant seule et enceinte. Je repense souvent à ce soir la ou j'ai appris que je portais un enfant, au visage de mon petit copain de l'école quand je le lui ai annoncé et à cette porte qui claque derrière lui lorsqu'il m'a annoncé que je n'étais qu'une traînée et que ce bébé n'était pas de lui. J'ai alors fait ce qui ma parue le plus logique à l'époque, avorter. Je n'avais que 16 ans, j'étais dans mes études et je n'aurais surement pas été la mère idéale, d'autant que mes parents m'auraient surement renié en apprenant la nouvelle. Sauf que maintenant j'y repense beaucoup et je me dis qu'une fois de plus j'ai été égoïste car ce petit être n'avait rien demandé à personne. C'est inutile de ressasser le passé, ça ne sert qu'à rouvrir de vieilles blessures alors j'essaye tant bien que mal de cacher ma douleur. « C'est normal de vouloir de la stabilité avec un petit garçon, vous ne voulez pas le voir s'attacher et qu'au final il souffre à nouveau. » Ce petit bonhomme n'a déjà plus sa mère et ça doit être bien difficile pour lui parfois alors je n'imagine même pas si à chaque fois son papa ramené une nouvelle copine. Je me rend compte que nos mains sont toujours liées et romps ce contact, les joues légèrement rougissantes. "Calme toi ma fille, ce n'est vraiment pas le moment de jouer les cœurs d’artichaut, de toute façon avec ton fauteuil roulant je ne vois pas comment quelqu'un comme lui pourrait s'intéresser à toi..." Et puis jamais je n'imposerais à quelqu'un une telle galère. Que ce soit Arthur ou tout autre homme je ne veux être un boulet pour personne alors pas question de tomber amoureuse. Je file faire du café pour essayer de penser à autre chose mais je me rend compte bien vite qu'encore une fois je ne peux me débrouiller toute seule. Arthur vient me donner un coup de main et je le remercie d'un petit sourire. C'est tellement humiliant de toujours avoir à demander de l'aide de tout le monde qu'on fini par se dire qu'on est un poids pour les autres.

Pendant que le café coule je remarque la blessure d'Arthur et vu l'état de son pansement il ne peut pas rester ainsi. Mon instinct de médecin reprend le dessus et je lui propose de le lui changer, ce qu'il accepte. Ce n'est pas un acte très compliqué et avec une douceur infinie je lui pose un nouveau pansement et un bandage. Lorsque j’effleure la peau de son bras je ne peux que constater qu'il a la peau vraiment douce. Il frissonne et je met ça sur le compte de la douleur alors une fois terminé je lui demande si tout vas bien. Son regard croise le mien et une fois de plus je perd tout mes moyens. Il n'y a certes pas que le physique qui compte mais Arthur à l'air d'être un homme aussi gentil que courageux, le coeur sur la main et en plus de ça il a un physique à tomber... Si je n'avais pas été dans ce foutu fauteuil roulant je lui aurais fait comprendre qu'il me plaisait vraiment bien. Sauf que voila, la vie en a décidé autrement. Il me tend alors un vieux paquet de cigarette que j'avais oublié dans le placard et me demande s'il peut en prendre une. J'accepte volontiers et m'en allume une par la même occasion. Une vilaine habitude que j'ai prise peu de temps après mes seize ans, quand j'ai commencé à devenir l'ados rebelle que mes parents ont eut tant de mal à canaliser. J'étais devenue insupportable, aigrie, insultante, je sortais quasiment tout les soirs, je fumais, en bref je faisais tout ce qui m'étais interdit de faire. C'était aussi pour moi le seul moyen d'oublier mon avortement, de faire comme ci rien de tout ça n'était arrivé. Maintenant je suis adulte mais je fume toujours en cachette, ma mère détestant ça car elle trouve que ce n'est pas très raffiné pour une jeune femme de bonne famille. J'écrase mon mégot dans le cendrier une fois terminé et c'est la que Arthur me propose de réagencer mes placards... Je ne sais pas comment je dois le prendre mais son sourire m'apaise immédiatement. Ce n'est pas non plus une mauvaise idée de se tutoyer, ce sera surtout moins cérémonieux. « Vous ne... enfin tu n'es vraiment pas obligé... tu ne me dois absolument rien ce n'était qu'un bandage. Et puis tu m'as quand même sauvé la vie deux fois donc c'était le moins que je puisse faire. » Sans lui je serais morte dans l'explosion de ma voiture et si l'explosion ne m'avais pas tué j'aurais brûlé vive alors oui je lui dois la vie et ça c'est une chose dont je lui serais à jamais redevable. « Je ne sais pas si je serais capable de vivre ici toute seule... j'ai un peu peur à vrai dire... » C'est peut être une phase par laquelle je dois passer si je veux prendre un peu d'autonomie vis à vis de mes parents. J'accepte donc l'aide d'Arthur et ce dernier commence alors par me passer tout les affaires des placards du haut pour que je puisse les mettre à ma hauteur. Lorsque je me penche une dernière fois pour mettre les derniers paquets dans le placard mon peignoir glisse un peu sans que je ne m'en rende compte, dévoilant mon épaule dénudé et une partie de mon soutient gorge. Ce n'est que lorsque je vois le regard d'Arthur que je me rend compte de la situation et je le remet bien vite en place en détournant le regard. « Pardon... je n'ai pas fais attention... » Avant mon accident je n'avais pas honte de mon corps, bien au contraire. Aujourd'hui tout est différent, surtout quand on entend les chuchotements autour de vous. Combien de fois j'ai entendu des sois disant amis se demander si j'étais encore capable de faire l'amour, se dire que ça doit être ennuyeux de coucher avec quelqu'un qui n'est capable de bouger que le haut de son corps. Voila, pourquoi on se dit qu'on ne mérite pas de tomber amoureux, à cause d'imbéciles comme eux.  
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Arthur Grimes
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MessageSujet: Re: Do we know each other (Arthur)   Do we know each other (Arthur) EmptyLun 20 Jan - 20:14

Les dernières heures ont été assez riche en émotions. Pour elle comme pour moi. Très peu de personnes sont au courant pour la tentative de suicide. Seulement Alex et mes parents. Maintenant Eli l'est aussi. Je ne sais pas ce qui m'a pris de lui raconter tout ça, je suis sûrement assez à l'aise en sa compagnie pour me livrer autant sur une partie de ma vie somme toute assez personnelle. Elle me rassure en me disant que je trouverai vite quelqu'un qui me rendra heureux mais avec un enfant ce n'est pas forcément facile. Lorsque je lui dit ça elle me répond qu'un pere célibataire c'est plus courageux que sexy et que mon petit garçon à de la chance de m'avoir. La discussion va ensuite bon train et au bout d'un moment je lui demande si je peux lui emprunter une cigarette. Une fois celle ci fini j'entend Eli me proposer un café que j'accepte volontier. La jeune femme part alors m'en préparer un et bien vite elle en vient à me demander de l'aide les dosettes étant rangées trop haut. Ça ne me dérange absolument pas de l'aider bien au contraire. C'est a ce moment là qu'elle se rend compte de l'état de mon pansement et elle se propose gentiment de me le changer. J'accepte volontier et pendant qu'elle part à la salle de bain je m'installe alors dans tranquillement sur le canapé pour reposer ma jambe. Lorsqu'elle me soigne j'ai vraiment l'impression qu'elle utilise une plume tellement  ses gestes sont doux. Je profite de l'instant et lorsqu'elle termine je soupire de bien être et je frissonne en sentant le bout de ses doigts glisser sur ma peau. Un sentiment de frustration s'empare de moi lorsqu'elle retire ses doigts. Je ne sais pas pourquoi mais j'aurai aimé qu'elle les laisse.

Sans vraiment savoir comment elle va le prendre je lui propose et l'aider à réagencer ses placards et aussi qu'on se tutoie. Après tout, on a partagé tellement de choses que se tutoyer ne serait pas gênant. Elle accepte et on commence alors a ranger les placards. Moi je descend tout ce qu'il y a en hauteur sur le plan de travail et elle, elle range tout dans les placards du bas à sa convenance. Je l'entend ensuite me dire qu'elle ne sait pas si elle sera capable de vivre ici toute seule et que ça lui fait un peu peur. Je souris alors en me tournant vers elle « Au début ce sera sûrement difficile, le temps que vous preniez de nouvelles marques mais je sais que vous y arriverez. Vous êtes forte et je sais que vous êtes capable de vous adapter à cette situation et de vivre toute seule. Il faut juste un peu de volonté j'imagine. » j'hausse les épaules et elle reprend son rangement. Je l'observe en lui passant certains trucs jusqu'au moment où en se baissant, son peignoir glisse un peu sur son épaule, dévoilant une partie de son soutien gorge. Même si je ne suis pas du genre à m'attarder sur le physique des gens, je suis humain et je ne peux m'empêcher de regarder. Eli est vraiment une belle femme et vraiment agréable à regarder. Lorsqu'elle se rend compte que je la regarde elle remet bien vite le tout en place avant de s'excuser. Je souris en secouant la tête. Elle n'a pas besoin de s'excuser. Il n'y a qu'à voir dans quel accoutrement je suis moi. Ce n'est pas vraiment mieux. Je ne peux m'empêcher de sourire en la voyant et le fait qu'elle rougisse et détourne le regard lui donne un petit côté encore plus mignon. Un silence s'installe et nos regards se croisent. C'est a cet instant qu'une pulsion me prend et sans vraiment me contrôler je me penche et je dépose doucement mes lèvres sur celles de la jolie rousse. Le baiser dure quelques secondes tout au plus. Lorsque le contact se rompt et que je vois le regard de Eli je comprends tout de suite que je n'aurai pas dû faire ça. Et mes doutes se confirme lorsque je l'entend me dire qu'elle ne pourra pas me donner ce que je désire. En même temps j'aurai pu m'en douter. « Je suis désolé.. Je ne sais pas ce qui m'a pris.. Je devrais rentrer je crois.. ce serait mieux.. » je dis avant de la regarder et de récupérer mes affaires que j'enfile rapidement. J'attrape ma veste et je lance à Eli un dernier regard au cas où elle change d'avis mais la jolie rousse ne dis rien de plus. Je quitte l'appartement et une fois dehors je me maudis d'avoir tout gâché avant de rentrer chez moi et d'aller me coucher.
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