And if we go back (Arthur)

La porte vient à peine de se refermer mais je ne réalise toujours pas ce qu'il vient de se passer. Je ne m'attendais vraiment pas à ce qu'il m'embrasse et même si ce n'était pas désagréable du tout bien au contraire je n'ai pu faire autrement que de lui dire la vérité. Arthur venait de me confier quelques minutes plus tôt qu'il recherchait quelque chose de stable, surtout pour son fils... Hors en ce moment il n'y a rien de stable du tout dans ma vie alors comment pourrais je lui apporter quelque chose de bien. Lorsqu'il a tourné la tête une dernière fois vers moi je n'avais qu'une envie, lui dire de rester mais aucun son n'est sortit de ma bouche. Je reste donc la, assise dans mon fauteuil a contempler la porte de mon appartement en espérant qu'elle s'ouvre à nouveau mais rien. Tout est contradiction dans mon esprit. Je ne connais Arthur que depuis très peu de temps mais depuis qu'il est parti je ressens comme un vide en moi. Peut être que finalement c'est mieux pour tout le monde...

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Trois jours ont passé et je n'ai pas revue Arthur depuis ce fameux jour ou il m'a sauvé de la noyade et ou il m'a embrassé. Grace à ses paroles et ses encouragements j'ai convaincu ma mère de me laisser repartir vivre dans mon appartement et même si je me sens seule je ne me suis jamais sentit aussi vivante depuis mon accident. Tout ça c'est grâce à lui, à ce qu'il m'a dit, à ce qu'il m'a aidé à faire mais surtout grâce à son courage car s'il n'avait pas sauté dans l'eau glaciale je ne serais plus de ce monde à l'heure qu'il est. Pour le remercier je suis allais moi même lui acheter un cadeau que j'ai ensuite fais envoyé à son adresse, adresse que j'ai réussi à avoir par le biais de mon père. Ce n'est vraiment pas grand chose en comparaison à tout ce qu'il a fait pour moi mais je tenais vraiment à le remercier. A l'intérieur du paquet j'y ai même glissé une lettre pour m'excuser de mon comportement. "Arthur, j'espère que tu accepteras ce petit cadeau que j'ai choisi moi même, oui tu lis bien, je suis aller le choisir seule en prenant le bus. Ça n'a pas était une partie de plaisir mais j'ai repensé à tout ce que tu m'as dit et j'ai décidé de me battre. D'ailleurs je vis à nouveau chez moi, c'est pas tout le temps facile mais je me débrouille comme je peux. Je repense souvent à la manière dont on s'est quitté et je n'arrête pas de me dire que j'aurais du te retenir de partir. Je ne sais pas comment je pourrais t'apporter cette stabilité que tu recherches alors que ma vie est encore en pagaille pour le moment mais ce que je sais c'est que tu as laissé un vide en moi quand tu es parti. Quoi qu'il en soit si tu ne veux plus me voir je comprendrais, je te laisse quand même mon numéro de téléphone, si tu as besoin de quoi que ce soit n'hésite pas à m'appeler. Prend soin de toi, Eli." Le livreur devait déposer le colis ce matin et depuis je ne quitte plus mon téléphone d'une seconde. Plus les heures passent et plus je me dis que j'ai tout gâché en le laissant partir. La voix de ma mère me fait revenir sur terre et c'est à ce moment précis que mon père arrive, accompagné d'un de ses plus vieux amis et de leur fils Victor. Pour leur anniversaire de mariage mes parents ont organisé un repas en compagnie de leurs amis les plus proches et de quelques membres de ma famille mais jusqu'à aujourd'hui je n'avais jamais rencontré ce Victor. Lorsque mon père fait les présentations je fronce les sourcils. Je sais très bien ou il veut en venir alors je les salue tout les deux avant de m'éclipser un moment dans la cuisine. Mon père a toujours été assez vieux jeu et je sais qu'en me présentant Victor il ne cherche qu'une chose, essayer de me trouver un futur mari convenable. Je suis entrain de réajusté ma robe lorsque ce Victor s'approche de moi et m'offre un verre de champagne. « Désolé mais je ne bois pas d'alcool... » J'ai comme l'impression d'être prise au piège et lorsqu'il commence à me parler je sais déjà que ça ne collera pas du tout entre nous. « Ta robe est ravissante, tout comme toi. Ton père nous avais bien dit que sa fille était très jolie mais il est bien en dessous de la réalité. » Si c'est ça sa technique de drague il peut tout de suite aller se faire voir. Encore un petit snob de bonne famille qui croit pouvoir avoir tout ce qu'il veut. Lorsqu'il se penche vers moi en dévorant un peu trop mon décolleté je me recule mais mon fauteuil se retrouve coincé entre ce tas de muscle et le mur. « Et si on allait s'amuser un peu pendant que nos père discute ? » me demande t-il en posant sa main sur ma poitrine. Ma réaction est instantanée et ma main s'abat sur sa joue dans un claquement sonore.« Je vous jure que si vous posez encore la main une seule fois sur moi vous le regretterais amèrement » dis je en serrant les dents tellement j'étais folle de rage. J'essaye de me dégager mais Victor se penche sur moi, s'appuyant sur mon fauteuil et attrapant mon bras un peu trop fort pour approcher son visage du mien. Son regard froid et pénétrant me glace le sang et sa voix qui jusqu'à maintenant était calme et posé est devenu bien plus grave. « Et tu feras quoi ? Tu me rouleras sur le pied ? J'obtiens toujours ce que je désire et en ce moment l'objet de mes fantasmes c'est toi. » Au même moment mes parents et le siens entre dans la cuisine et il se redresse immédiatement en me lançant un sourire sournois. Ma mère s'approche de moi mais au moment ou elle veut me parler mon téléphone se met à sonner, sauvé par le gong. « Excusez moi mais je dois absolument répondre.... » Je sors donc de la cuisine et à peine arrivé dans le couloir j'appuis sur le bouton pour accepter l'appel. « Allo ? » Ma voix est encore tremblante et mon coeur à dut mal à reprendre un rythme normal mais lorsque je reconnais la voix d'Arthur j'oublie immédiatement ce qu'il vient de se passer avec Victor. Arthur a l'air paniqué et je ne comprend pas un seul mot de ce qu'il me dit alors je pars m'enfermer dans mon ancienne chambre. « Arthur je ne comprend rien, calme toi s'il te plait et dit moi ce qui ce passe... » J'ai crus entendre le prénom de son fils mais j'espère vraiment me tromper...

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Dernière édition par Elisabeth Scott le Mar 21 Jan - 12:51, édité 1 fois

Voilà trois jours qu'Eli et moi nous sommes quittés.. Je suis rentrer rapidement chez moi après l'avoir embrassée. Je sais que je n'aurai probablement pas dû mais je n'ai pas pu résister à l'envie.. Pourtant j'aurai dû me douter.. Le fait qu'elle soit en fauteuil roulant la freine et l'empêche de vivre pleinement sa vie.. Pourtant, si elle avait répondu favorablement à mon baiser, je lui aurai réappris à vivre sa vie à fond.. Le fait qu'elle soit en fauteuil roulant ne me dérange pas le moins du monde. Pour moi ce n'est qu'un détail. Ni plus ni moins..

Je me suis levé de bonne heure ce matin, bien avant Owen qui est pourtant un lève tôt. C'est un livreur qui m'a réveillé en frappant à la porte.. Je grogne en allant ouvrir parce que passer si tôt le matin ce n'est pas humain, d'autant que je n'ai rien commandé du tout. J'attrape le paquet qu'il me tend avant de signer le reçu et de refermer la porte. Je vais m'installer sur le canapé pour ouvrir le colis et ce que je vois me laisse sans voix. Il s'agit du dernier appareil photo qui est sorti sur le marché.. Le meilleur que l'on puisse trouver à l'heure actuel.. Celui qui me fait rêver depuis sa sortie il y a quelques semaines.. Sauf que je m'étais résigner à l'acheter parce qu'il est excessivement cher et que je n'ai pas les moyens de m'offrir un pareil engin. Je fouille dans le carton et j'y découvre une lettre. Je ne peux m'empêcher de sourire en la lisant. Je suis très fier de voir que Eli arrive à se débrouiller à peu près toute seule et qu'elle a pensé à moi.. Mon coeur bat un peu la chamade quand je lis qu'elle aurait voulu me retenir et qu'elle ressent un vide depuis que je suis parti.. C'est un peu la même chose pour moi.. C'est fou on ne se connait que depuis quelques jours et déjà, une forme d'attachement s'est créer. J'entre son numéro dans mon téléphone sans pour autant lui envoyer un quelconque message. Même si c'est tout à fait légitime et compréhensible, j'ai été un peu blessé dans ma fierté de mâle la dernière fois qu'on s'est vus et j'ai envie de la faire mariner un peu.. Au moins jusqu'à ce soir.. Je pose le tout sur la table basse et je m'allonge sur le canapé. Il est encore tôt et si je peux dormir une petite heure supplémentaire, je ne dirais pas non. Évidemment c'était sans compter sur le réveil de mon petit ange qui se pointe à peine cinq minutes après que je me sois allongé. Il se blotti contre moi pour une grosse session de câlins. Il n'a jamais été très câlin mais depuis mon petit séjour à l'hôpital, il a pris l'habitude chaque matin en se levant et chaque soir avant de dormir de se blottir dans mes bras et on se fait des câlins pendant au moins une demie heure. Une fois les câlins terminés, mon petit glouton me réclame à manger et je m'empresse de lui faire son petit déjeuner. C'est en préparant le tout que je me rend compte eu temps qu'il fait dehors. Aujourd'hui il ne pleut pas et même si il doit faire froid, j'ai envie de sortir et je sais que Owen en a envie aussi. Quand on a terminé de manger, on s'habille et on file au parc. Évidemment on aurait pu aller à celui tout proche de notre immeuble mais vu notre quartier, ce parc n'est pas très bien fréquenté. On va devoir y aller a pied ou bien en bus. Je pourrais prendre la voiture meme avec ma jambe mais je ne me sens pas vraiment bien depuis hier matin. Je suis très faible et fatigué et j'ai aussi la nausée.. Quand je mange je ne garde rien mais mais mon fils passe avant tout et il a envie de sortir alors on sort et puis le grand air me fera sûrement du bien. Il nous faut peu de temps en bus pour arriver au parc. Owen est tout excité et après lui avoir donné les quelques recommandations habituelles, il part jouer en courant avec d'autres enfants. J'en profite pour tester mon nouvel appareil photo tout en gardant un œil sur Owen. Au bout d'un moment mon attention se reporte sur un couple entrain de se disputer et je n'ai d'autre choix que d'intervenir avant que ça n'en vienne aux mains. Lorsque je retourne à l'endroit où sont toutes nos affaires et que je me tourne vers l'air de jeux mon fils n'est plus là. Mon coeur s'emballe et je fais le tour de du parc en criant son prénom mais rien ne se passe. Je suis dans tout mes états et sans me poser de question je prend mon téléphone et j'appelle Eli « Owen a disparu.. On est au parc qui est près de chez tes parents.. Il jouait tranquillement et tout allait bien.. Sauf que a un moment y'a un couple qui se disputait et l'homme a faillit en mettre une à sa femme et j'suis intervenu parce qu'on frappe pas les femmes et quand j'suis retourné là où on avait nos affaires quand j'ai posé mon regard là où était censé jouer mon fils il était plus là.. Il a disparu.. Aides moi s'il te plaît.. Aides moi à le retrouver.. » dis je avec des sanglots dans la voix. Le parc est prêt de chez elle, et j'imagine qu'elle le connait bien. Je raccroche quand je l'entend me dire qu'elle arrive au plus vite et je retourne faire le tour du parc en appelant toujours mon petit garçon qui ne répond toujours pas.

@Arthur Grimes

Je me retrouve dans le couloir a essayer de comprendre ce que Arthur essaye de me dire mais sa voix est paniquée et avec le brouhaha qui règne chez mes parents c’est encore plus compliqué. J’ai crus entendre le prénom de son fils mais j’espère vraiment me tromper sauf que Arthur me réexplique tout depuis le début une fois que je suis dans mon ancienne chambre et mon cœur ne fait qu’un tour. Je ne connais pas Owen mais je sais ce qu’il représente pour Arthur. Sa voix tremble, brouillé par les sanglots et je n’ai absolument pas besoin de réfléchir pour lui répondre. « J’arrive, ne t’en fais pas on va le retrouver Arthur, je te le promet. » Il raccroche et je m’empresse de sortir de ma chambre pour aller chercher ma veste. N’ayant pas l’intention de sortir je n’ai pris qu’une petite veste assortie à ma robe mais tant pis, retrouver Owen est beaucoup plus important. Au moment où je m’apprête à sortir quelqu’un retient mon fauteuil et lorsque je me retourne je fais de nouveau face à Victor. « Ce n’est vraiment pas le moment, un ami a besoin de mon aide alors laisse moi partir. » J’avale difficilement ma salive lorsqu’il me lance un sourire mauvais. « Je voulais juste te dire que lorsque tu reviendras travailler on se verra souvent, ton père m’a offert un poste à l’hôpital. A bientôt Elisabeth... » Et il lâche mon fauteuil pour retourner au salon sans plus un seul regard. Je devrais sûrement m’inquiéter mais il n’est pas à l’ordre du jour que je reprenne mon travail maintenant donc au diable ce Victor et ses menaces, Arthur a besoin de moi pour l’instant. Le parc n’est qu’à quelques centaines de mètre de chez mes parents, j’y allais d’ailleurs pas mal pendant mes études pour pouvoir réviser tranquillement mais pourtant quelques minutes seulement après être sortie j’aperçois un petit garçon qui marche sur le trottoir d’en face, le regard un peu perdu et les yeux remplis de larmes. Il tient dans ses mains un petit chaton qui a l’air tout aussi apeuré et frigorifié que lui. Il a beau ressemblait à sa mère je trouve qu’il ressemble aussi beaucoup à son père. Après avoir regardé qu’il n’y est pas de voiture je traverse la route et le petit garçon s’arrête juste devant moi. « Owen… je suis Eli, une amie de ton papa, il est très inquiet pour toi tu sais... » Le petit garçon n’ose pourtant pas s’approcher et il me répond que son papa lui a toujours dit de faire attention aux inconnus. Cela va être beaucoup plus difficile que prévue alors peut être que je devrais appeler Arthur pour le prévenir mais au même moment le petit garçon s’approche de moi et me demande pourquoi je suis dans ce fauteuil. Je pose sur lui mon regard triste. « J’ai eu un accident de voiture juste avant Noël, c’est d’ailleurs ton papa qui m’a sauvé la vie. » Le petit garçon semble réfléchir et finalement me tend sa main. Il a l’air épuisé alors je tend mes bras pour qu’il vienne s’y blottir, ce qu’il fait sans même hésiter. Ses mains son gelé tout comme le reste de son corps alors sans même réfléchir je retire ma veste pour la déposer sur lui. L’air est glaciale mais peu importe. J’attrape mon téléphone pour prévenir Arthur que j’arrive avec Owen afin qu’il cesse de paniquer mais je sais très bien qu’il ne paniquera plus qu’une fois qu’il aura son fils dans les bras.

Sur le chemin Owen s’endort contre moi, serrant toujours ce petit chaton qui s’est endormi lui aussi, blotti sous ma veste. Je commence à avoir mal au bras car mine de rien c’est du sport de se promener en fauteuil roulant alors quand j’arrive enfin à l’entrée du parc de soupire de soulagement. Arthur arrive en courant et je peux voir sur son visage les marques d’angoisses que la disparition de son fils ont provoqué chez lui alors quand il s’agenouille devant moi j’abaisse ma veste pour lui faire voir le visage de son fils endormi. « Je t’avais promis qu’on le retrouverais, il va bien ne t’en fais pas, il est juste épuisé. » Owen réagit immédiatement à la présence de son père et ouvre un œil. Ces deux là sont fusionnels il n’y a pas à dire et cela ce voit comme le nez au milieu du visage qu’Arthur ferait tout pour son garçon. Owen lui explique d’une voix endormie qu’il a suivit un petit chaton et lui demande s’il peut le ramener à la maison avant de s’endormir à nouveau, s’agrippant à ma robe. Je pose mon regard sur qu’Arthur et quand je le vois heureux d’avoir retrouvé son fils je ne peux m’empêcher d’avoir les larmes aux yeux tellement la scène est touchante. Ne sachant pas comment nous en sommes arrivés là je remarque que la main d’Arthur est lié à la mienne alors je la serre un peu plus pour qu’il me regarde. « Mon appartement n’est qu’à quelques rues d’ici, on devrait peut être y aller, au moins jusqu’à ce que Owen se réveille... » Je commence à geler sur place et puis si vraiment Arthur ne veut pas rester il sera libre d’appeler un taxi pour rentrer chez lui. Nous n’avons pas discuté de ce qui c’est passé la dernière fois et peut être n’en n’avait il pas l’intention, après tout s’il m’a appelé c’est avant tout pour Owen, peut être qu’il ne voulait plus me revoir… en tout cas je remarque qu’il porte autour de son cou le cadeau que je lui ai fait et j’en suis très heureuse. Gardant Owen sur mes genoux je commence à faire avancer mon fauteuil mais je sens subitement que j’avance toute seule. Je sais alors que c’est Arthur qui a prit le relais mais je n’ose pas tourner la tête. Mes bras se resserre autour d’Owen qui dort profondément et lorsque nous arrivons enfin chez moi Arthur le prend dans ses bras. Je lui indique une chambre au fond du couloir où il pourra l’installer confortablement, tout du moins le temps que le taxi n’arrive. Le jeune homme part avec son fils dans les bras et je sais qu’il est encore sous le choc de la disparition d’Owen alors ne voulant pas les déranger je le laisse seul et m’installe dans le canapé, m’emmitouflant dans un plaid pour essayer de me réchauffer. C'est alors que je remarque cette trace violacé sur mon bras, juste à l'endroit où Victor m'a retenue... Je n'avais pas vraiment fait attention à ça jusqu'à maintenant, il faut dire que son geste m'avais mise dans une telle rage. Je resserre donc le plaid autour de moi, cachant cette marque ainsi que ma robe. Je n’ai pas eu le temps de me changer après l’appel d’Arthur et il faut dire que la robe que je porte n’est pas très épaisse n’y bien chaude. Pendant le temps où Arthur reste prêt de son fils j’ai le temps de me poser mille et une question et de repenser à tout ce qui vient d’arriver. L’amour qu’Arthur porte à son fils est tellement grand mais je suppose que c’est pareil pour tout les parents… Une larme coule sur ma joue lorsque je me dis que je ne connaîtrais jamais ce bonheur mais je la chasse bien vite lorsque Arthur vient s’installer à côté de moi. « Owen est vraiment un petit garçon adorable, je suis contente qu’il soit sain et sauf. » dis je en croisant son regard. Je ne saurais dire pourquoi mais la présence d’Arthur me fait du bien sauf que je m’attend à tout moment à ce qu’il me dise qu’il a appelé un taxi et qu’ils vont rentrés tous les deux. Je resserre le plaid autour de moi en essayant de calmer mes tremblements et je fini par rompre notre contact visuel, baissant les yeux.

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Je n'arrive toujours pas à réaliser que mon petit bonhomme à disparu. Que j'ai tourné la tête cinq minutes et qu'il en a profité pour filer. Je ne comprends pas ce qui a pu lui passer par la tête. Les règles sont pourtant claires : il ne doit pas s'éloigner trop loin je dois toujours rester dans son champ de vision et lui dans le mien. Il ne doit pas parler aux inconnus même ceux qui lui propose des cadeaux où des bonbons et ne doit jamais partir tout seul. D'habitude ces trois règles sont comprises et appliquées mais aujourd'hui il a visiblement décidé de n'en faire qu'à sa tête et moi je suis dans tout mes états en m'imaginant les pires scénarios. Je fais le tour du parc et je cri son prénom mais personne ne répond.. Mon premier réflexe ensuite est d'appeler Eli. Je ne sais pas vraiment pourquoi. J'aurai pu appeler Alex mais là tout de suite, la seule personne que je veux entendre et de qui j'ai besoin c'est Eli. Elle me rassure et me dit qu'elle arrive et qu'on va le retrouver. Je raccroche et part une nouvelle fois faire le tour du parc pour voir si Owen n'est pas revenu entre temps. Au bout d'un moment je reçois un SMS d'Eli qui me dit qu'elle l'a retrouvé et qu'ils arrivent. Je retourne au banc ou j'attrape ma veste et le reste de mes affaires et je cours à l'entrée du parc. Lorsque j'aperçois le fauteuil roulant je soupire de soulagement et m'agenouille près de la jolie rousse qui m'explique que tout va bien et qu'il est juste épuisé avant de dévoiler Owen caché sous sa veste. En sentant ma présence il ouvre un œil et m'explique qu'il a suivit un petit chaton et qu'il veut qu'on le ramène à la maison. Je n'ai pas le temps de répondre quoi que ce soit qu'il se rendort et j'embrasse son front doucement. Sans que je ne m'en rende compte ma main s'est retrouvée dans celle d'Eli et lorsqu'elle la serre je relève le regard vers elle.. Elle m'indique que son appartement n'est pas très loin et qu'on peut y aller pour se mettre au chaud et surtout qu'Owen finisse tranquillement sa sieste. J'acquiesce et en voyant qu'elle commence à trembler de froid, je retire ma veste pour la déposer délicatement sur les épaules de Eli afin de la réchauffer et je prend les commandes de son fauteuil roulant que je pousse jusqu'a chez elle en suivant ses indications.

A peine est ton arrivés à l'intérieur que je prend mon fils dans mes bras ainsi que le petit chaton et je l'emmène dans la chambre que la rouquine m'indique. Je dépose le chaton sur le lit et je dépose mon écharpe sur son dos histoire qu'il se réchauffe car il a l'air gelé et vraiment mal en point.. Je retire la veste d'Owen ainsi que ses chaussures et son pantalon et je le glisse sous la couette. Je m'y glisse aussi et le prend contre moi pour une longue séance de câlins. Je reste avec lui jusqu'à ce qu'il retrouve un sommeil paisible et quand il dort bien, je quitte la chambre pour aller retrouver Eli dans le salon. Je suis encore tout retourné par ce qui vient de se passer. Je m'installe à ses côtés et j'hoche la tête quand je l'entend me dire qu'elle est contente que mon petit bonhomme soit sain et sauf. « Merci.. Merci d'être venu m'aider à le retrouver.. En plus j'imagine que tu avais autre chose de prévu aujourd'hui.. Je suis désolé de t'avoir dérangé.. » dis je en la regardant. J'ai bien remarqué la jolie petite robe qu'elle porte et qui la met parfaitement en valeur. « Et merci pour l'appareil photo, il est super mais tu n'aurais pas dû.. Il coûte vraiment cher et je ne mérite pas un tel présent.. » dis je en serrant l'appareil photo contre moi.. « Ta robe est très jolie et elle te va vraiment bien.. » je dis en détournant le regard. Ce compliment c'est une façon détournée pour lui dire que je la trouve vraiment très belle. Un silence s'installe pendant un instant avant que je ne le brise pour reprendre à nouveau la parole.. « J'ai remarqué une marque sur ton bras.. Comme un bleu.. Tout va bien ? J'espère que ce n'est pas a cause de moi où de Owen ? » je dis alors en attrapant doucement son bras et en caressant doucement la trace violacée présente sur son bras.

@Arthur Grimes

Owen est sain et sauf et c’est le principal. Lorsque son père arrive à notre rencontre je peux lire dans ses yeux toute la panique qu’il ressent encore, ce qui est compréhensible. Le petit garçon se réveille en sentant son père prêt de lui et lui demande s’ils peuvent garder le chaton avant de se rendormir contre moi, posant sa tête sur ma poitrine. Arthur l’embrasse sur le front et je lui propose de venir chez moi tout du moins le temps qu’Owen se réchauffe un peu. Nous partons donc en direction de mon appartement mais lorsque je sens quelque chose venir se poser sur mes épaules je remarque qu’il s’agit de la veste d’Arthur. Ce dernier attrape les poignets de mon fauteuil et prend les commandes. Intérieurement je le remercie car je commençais vraiment à avoir mal au bras. Lorsque l’on arrive chez moi Arthur part immédiatement coucher son fils et je le regarde s’éloigner avant d’aller m’installer dans le canapé, un plaid à la main. Je suis morte de froid et tout en me couvrant je remarque un bleu sur mon avant bras… jusqu’à présent je n’y avais pas fait attention.De toute façon c’est sans grande importance, le principal c’est qu’on est retrouvé Owen et qu’il aille bien. Finalement Arthur revient dans le salon et s’installe à côté de moi. J’attend le moment où il va me dire qu’il ne veut pas rester ici, qu’il a appelé un taxi mais rien… Il me remercie de l’avoir aider tout en faisant glisser son regard sur moi et ses paroles me font doucement sourire. C’est vrai que ma tenue peut porter à confusion mais même si ça avait été un dîner avec le président en personne je serais venu l’aider. « Pas vraiment, » dis je en haussant les épaules. « Mes parents organisent un repas pour leur anniversaire de mariage, c’était assez barbant et ennuyeux je dois dire... » Mes parents adorent toutes ces mondanités, chose que moi au contraire je déteste. Arthur me remercie ensuite pour l’appareil photo puis me complimente sur ma robe. Le rouge me monte aux joues et je ne sais quoi dire alors il reprend avec quelque chose d’un peu moins drôle. Il me parle de la trace que j’ai sur le bras, moi qui pensait qu’il ne l’aurait pas vu c’était raté. Je le regarde un moment avant de baisser la tête, réfléchissant à ce que je vais bien pouvoir lui dire. Lorsque ses doigts effleurent mon bras un frisson me traverse tout le corps. Il attend sûrement une réponse car il se penche un peu plus sur moi alors quand je sens son souffle tout prêt de moi je relève la tête. Nos lèvres ne sont qu’à quelques centimètres, mon regard plonge dans le sien… Nous sommes tellement proche que j’ai du mal à reprendre ma respiration. Sans même savoir pourquoi je franchis les derniers centimètres qui nous sépare, mes lèvres s’écrasant sur les siennes avec force et envie. Depuis qu’il m’a embrassé je ne pense plus qu’à ça. L’une de mes mains glisse sur sa nuque tandis que ma langue vient demander le passage. Pour la première fois depuis bien des semaines je me suis sentie vivante lorsqu’il m’a embrassé et j’ai envie de le ressentir à nouveau. Je n’ai pas besoin d'insister très longtemps pour que nos langues ne se rejoignent dans une danse endiablé. Je l’attire un peu plus à moi, collant son torse à ma poitrine et je bascule doucement en arrière, me retrouvant allongé sur le canapé, Arthur au dessus de moi. Je commence à manquer de souffle alors après un dernier échange nos lèvres se séparent et je peux à nouveau respirer. Je ne sais absolument pas ce qui m’a pris d’agir ainsi, tout ce que je sais c’est que lorsque je suis avec lui c’est comme si tout devenait plus clair, comme si ma vie reprenait peu à peu des couleurs. Nos fronts sont collés l’un à l’autre et d’un geste doux je viens caresser sa joue. « Je n’aurais jamais dut te laisser partir l’autre fois, pas sans vraiment t’expliquer… Tu mérites bien mieux Arthur… Tu mérites une femme qui puisse s’occuper de toi et de Owen, une femme qui saura te satisfaire sous tout rapport, qui sauras te faire rire et qui n’auras besoin de personne, même pour prendre un vulgaire bain... » Pas plus tard qu'hier j’ai essayé de prendre un bain toute seule, je me suis lamentablement vautré sur le carrelage et j’ai du appeler ma mère en catastrophe car j’étais incapable de remonter dans mon fauteuil toute seule. J’ai tellement honte de lui avouer que même pour me laver j’ai besoin d’aide alors comment pourrais être la femme qu’il lui faut ? Je baisse les yeux et remarque qu’une fois de plus nos doigts sont entrelacés. « Tout ce que je t'ai dit dans la lettre est vrai. J’ai passé trois jours à regretter de t’avoir laissé partir mais c’est sûrement ce qu’il y a de mieux pour toi, je ne veux pas être un poids ni un frein à ton bonheur, parce que tu mérites vraiment d’être heureux Arthur… »

Arthur se redresse et me tend la main pour m’aider à en faire de même sauf qu’il tire un peu trop fort et je me retrouve à nouveau à quelques centimètres de ses lèvres. Je sais que je ne devrais pas penser à ça mais c’est plus fort que moi, mon envie de l’embrasser à nouveau est beaucoup trop forte. Il caresse à nouveau mon bras à l’endroit même où Victor m’avait attrapé quelques heures auparavant. Ces menaces me reviennent en pleine figure et maintenant que l’inquiétude de la disparition d’Owen s’est envolé je commence à me rendre compte que ce Victor ne rigolait pas…. Je sais que je peux en parler à Arthur, lui même m’a bien parler de sa tentative de suicide alors que c’est une chose beaucoup plus personnel et intime. « Mon père s’est mit en tête de me trouver un mari… je sais c’est vieux jeu mais il a toujours était ainsi. Bref il a invité un de ses vieil ami qui a un fils un peu plus âgé que moi. Il avait l’air d’un garçon normal sauf qu’il a commençais à me faire des avances un peu trop déplacé et il… enfin quand il m’a touché je l’ai giflé. C’est là qu’il a dut m’attraper un peu trop fort en me menaçant ... » J’avais détourné mes yeux de ceux d’Arthur. Peut être qu’il s’en fichait royalement de mes problèmes et qu’il avait juste posé la question pour faire la discussion. Et peut être que j’avais cherché après ses problèmes… Ma robe était certe décolleté et peut être que Victor avait prit sa pour une invitation. « Le pire c’est que mon père l’a engagé à l’hôpital... » Heureusement que je n’étais pas du tout prête à reprendre le travail mais j’avais une consultation pour mes jambes la semaine prochaine et s’il l’apprenait j’étais certaine qu’il ferait tout pour qu’on se croise.

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Je crois n'avoir jamais eu aussi peur de ma vie. Perdre mon fils aurait été vraiment horrible et je n'y aurait probablement pas survécu.. J'ai appelé Eli à la rescousse et heureusement elle l'a retrouvé. Après m'être assuré qu'il va bien, nous partons chez Eli. Owen est endormi et il a besoin de se réchauffer. Arrivés à l'appartement, je prend mon fils dans les bras et je vais l'installer dans une chambre que m'indique Eli. Je dépose d'abord le petit chaton sur le lit, puis Owen. Je couvre la petite boule de poil avec mon écharpe pour qu'il soit au chaud. La pauvre petite bête est vraiment mal en point et j'espère qu'elle tiendra le coup sinon Owen va être vraiment triste. Je retire ensuite les chaussures de mon fils ainsi que sa veste et son pantalon, je l'emmitoufle dans la couette et je m'allonge près de lui et le câline jusqu'à ce qu'il soit profondément rendormi. Une fois fait, je quitte la chambre pour rejoindre la jolie rousse au salon. Cette journée à été riche en émotions et d'ailleurs, sur le chemin entre la chambre et le salon je ne me sens pas très bien. Ma tête tourne un peu et je sens que la nausée est entrain de pointer le bout de son nez mais ce n'est vraiment pas le moment d'être malade. Je reprends mes esprits et je vais rejoindre Eli dans le salon. Je m'installe près d'elle sur le canapé et la remercie pour tout ce qu'elle a fait. Retrouver Owen et ce magnifique appareil photo qu'elle m'a offert et qui, désormais représente beaucoup pour moi. Elle m'explique aussi pourquoi elle est habillé de la sorte avec une si jolie robe qui la met si bien en valeur. Je souris en l'entendant puis je lui pose la question pour la trace sur son bras. Réponse qui tarde à venir et je me penche vers elle pour bien recevoir cette réponse. C'est à ce moment là que nos regards se croisent et que sans que je ne m'y attende, ses douces lèvres se posent sur les miennes. Je suis d'abord un peu surpris car la dernière fois qu'on s'est embrassé, elle m'a repoussé en me disant qu'elle n'était pas en mesure de me donner ce que je recherchais. C'est à dire une relation stable et pas juste un coup d'un soir. J'ai passé l'âge pour ça et puis surtout Owen a besoin de stabilité aussi et pas d'un père enchaînant mille conquêtes.

Eli demande bien vite le passage de mes lèvres pour que nos langues se rencontrent et autant dire que je ne me fais pas prier. Nos langues entament alors une danse folle et la jolie rousse m'attire à elle. Mon torse se colle à sa poitrine et bien vite je me retrouve allongé au dessus d'elle à l'embrasser. Le baiser dure un moment et j'arrive à bout de souffle mais je ne veux pas rompre le contact de peur que cela ne se reproduise plus après.. C'est Eli qui rompt le contact et je colle mon front contre le sien. Elle caresse ma joue et prend la parole pour m'expliquer tout ce qu'elle ressent. Je la laisse parler et lorsqu'elle a terminé je l'embrasse tendrement avant de prendre à mon tour la parole. « Je sais qu'il est difficile pour toi d'envisager quoi que ce soit à cause de ce fauteuil roulant mais pour moi ce n'est pas une fatalité.. Et ça ne sera jamais un frein à mon bonheur. Je ne sais pas si ce baiser mènera à une suite à tes yeux, moi j'en ai très envie en tout cas et si je dois t'aider à prendre un bain je le ferai, si je dois faire à manger je le ferai, je suis prêt a tout si ça signifie être à tes côtés. Tu n'as rien a envier aux autres femmes. Tu es belle, drôle et intelligente. Et pour ce qui est de me satisfaire, si tu parles sur le plan sexuel entre autre, je sais que tu en es capable et puis quand bien même ce serait compliqué ça ne serait pas un problème pour moi. » je dis alors en l'embrassant une nouvelle fois. Elle m'explique ensuite les raisons de son bleu et je fronce les sourcils et serre les dents « Eh bien tu diras à ce sale type que si il touche encore une fois à un seul de tes cheveux, il apprendra à me connaître.. » Je pourrais lui péter la gueule maintenant mais je ne veux pas passer pour un type violent aux yeux de Eli. Je lui souris et j'embrasse sa joue doucement en caressant encore son bras. Lorsque je la sens frissonner contre moi je l'embrasse à nouveau en l'attirant contre moi. Je l'aide à s'installer sur mes genoux et mes lèvres viennent se perdrent dans son cou pendant que mes mains caressent son dos doucement. Je mordille son oreille doucement et je souris en sentant l'effet que ça lui fait. Je sais qu'elle apprécie mais je peux sentir qu'elle est stressée et anxieuse. « Fais moi confiance et surtout fais toi confiance.. Tu es magnifique et si tu en a envie, ne te met pas de freins, laisse toi aller.. Prends les commandes si ça peut t'aider. » je dis en murmurant alors que mes mains parcours son dos et que mes lèvres reprennent leur place dans son cou.

@Arthur Grimes

Je ne sais absolument pas ce qu'il me prend mais lorsque le visage d'Arthur se retrouve tout prêt du mien je ne résiste pas à l'envie de l'embrasser. Je capture ses lèvres dans un baiser beaucoup plus sauvage que le premier que nous avons échangé. Cependant je sais que nous allons devoir parler car malgré ce baiser je ne sais pas si je sis prête a entamer une relation sérieuse ou même une relation tout simplement. Je me retrouve allongée sur le canapé, Arthur installé au dessus de moi et quand je romps notre baiser mes yeux se perdent dans son magnifique regard. Je ne connais cet homme que depuis quelques jours mais je ressens se besoin vital de l'avoir prêt de moi, comme ci on se connaissait depuis des années. Tendrement je caresse sa joue et lui explique pourquoi je ne me sens pas encore prête. Mes pensées sont tout à fait légitime, je n'arrive déjà pas a m'occuper de moi même alors comment pourrais je être la petite copine idéale pour Arthur, surtout qu'il a un enfant de trois ans... A la fin de mon monologue Arthur m'embrasse une nouvelle fois et ce qu'il me dit me va droit au coeur. Il sait trouver les mots pour me rassurer et encore plus quand il me dit qu'il a envie que ce baiser mène à quelque chose. Jamais encore un homme ne m'avais parlé ainsi et je n'ai qu'une envie, ne plus jamais quitter ses bras. Mon intuition ne m'avais pas trompé, encore une fois je peux voir a quel point Arthur est un homme adorable avec le coeur sur la main. Il m'embrasse à nouveau tout en me caressant le bras et l'histoire de Victor me revient en mémoire. Si je compare les deux hommes il n'y a aucun doute, je préfère de loin la compagnie d'Arthur que celle de ce petit snobinard prétentieux et arrogant. Je lui explique alors d'ou vient le bleu sur mon bras ce qui le fait froncer les sourcils. Il prend subitement ce petit air dangereux et rien qu'au son de sa voix je sais qu'il ne plaisante pas. « Ne t'en fais pas pour lui, de toute façon je ne suis pas prête de reprendre le travail donc je ne le recroiserais pas de si tôt » dis je en caressant doucement sa joue. Arthur en profite pour embrasser la mienne ce qui me fait frissonner. J'aime ce contact qu'il y a entre nous, je crois que je ne pourrais plus m'en passer. Quand il m'attire à lui et m'aide à m'installer sur ses genoux j'écarquille légèrement les yeux de surprise. Il a fait ça avec une facilité déconcertante, comme si ça ne lui avait demandé aucun effort. J'ai déjà pu voir a quel point il était musclé mais je ne pensais pas que c'était à ce point la. Les lèvres d'Arthur viennent se perdre dans mon cou, me faisant fermer les yeux pour savourer cet instant. Lentement il remonte jusqu'à mon oreille qu'il mordille avec la plus grande douceur et j'en gémi de plaisir. C'est tellement bon que pendant un moment j'en oublierais même que quelques minutes auparavant nous étions à la recherche de Owen qui avait disparu. Pourtant je n'en n'oublie pas que c'est un moment très délicat et que je n'ai aucune idée de comment mon corps va réagir. Je ne suis paralysé que des jambes donc mon bassin peut bouger et je peux même ressentir la bosse qui commence à se former dans le pantalon d'Arthur et qui appuie contre mon intimité. Arthur doit ressentir mon état de stress car il me murmure à l'oreille des mots qui m'apaise immédiatement. Il a une telle confiance en mes capacités, bien plus que moi en tout cas. Ses mains parcourent mon dos, nu de tout vêtement car ma robe ne tient qu'à une simple ficelle au niveau de ma nuque. Chaque caresse me fait frissonner, chaque baiser me redonne confiance en moi et quand il n'y a plus d'obstacle entre lui et moi que nos vêtements je glisse mes mains sous son t-shirt pour le lui enlever.

C'est la deuxième fois en l'espace de trois jours qu'Arthur se retrouve torse nu devant moi mais cette fois ci j'ai le droit de toucher. Je viens effleurer du bout des doigts son torse parfaitement dessiné et me mord la lèvre en me disant que je suis assise à califourchon sur l'homme le plus parfait de la terre. Lentement les mains d'Arthur remonte le long de ma nuque et lorsqu'elles s'attardent sur la ficelle de ma robe je ferme les yeux. Je n'ai jamais eu honte de mon corps, pas même à l'age ou toutes les filles ont des complexes. Je sens ma robe glisser le long de mon corps et quand j'ouvre les yeux je peux voir le regard d'Arthur se perdre sur ma poitrine. « J'espère qu'elle est a ton gout » dis je en souriant. Il n'y a qu'a voir le regard qu'il me lance pour comprendre qu'il aime ce qu'il a sous les yeux. Une fois de plus je me retrouve allongé sur le canapé et Arthur entreprend de me retirer ma robe, la faisant glisser le long de mon corps. Je me retrouve donc en petite culotte, heureusement pour moi que j'adore porter de la belle lingerie. Pourtant ce n'est pas ma lingerie qui attire le regard d'Arthur mais quelque chose qui se trouve juste au dessus. Je comprend immédiatement ce qu'il est entrain de regarder et mon sourire s'efface de mon visage. J'essaye de cacher ma cicatrice comme je peux mais Arthur remonte vers moi et je sais qu'il va se poser des questions. Une cicatrice à cette endroit ça ne laisse pas grand place au doute alors je soupire en évitant son regard. « Je sais ce que tu dois te dire mais c'est surement pas ce que tu crois.... » Je n'ai d'autre choix que de le lui dire, de toute façon j'aurais fini par le faire tôt ou tard car je ne peux garder ça pour moi. « Quand j'avais 16 ans je suis tombé enceinte... Le père du bébé n'a rien voulu savoir et il est parti sans même se retourner. A cette époque je n'étais pas une jeune fille des plus modèles, je sortais, je fumais, mes parents en ont vu de toute les couleurs pendant mon adolescence. Je me voyais mal élevé un enfant toute seule alors que je n'avais aucun diplôme, aucune perspective d'avenir. Personne n'était au courant alors j'ai pris rendez vous pour avorter mais ça c'est mal passé... » Cette période de ma vie est assez difficile et la raconter à Arthur est extrêmement pénible mais il a le droit de savoir ce qui l'attend s'il veut passer une partie de sa vie avec moi. Les larmes me montent aux yeux mais j'essaye tant bien que mal de garder le peu de dignité qu'il me reste.« Ca n'aurait jamais dut se passer comme ça mais le gynéco qui s'est occupé de moi ce jour la a fait une faute irréparable. Quand j'ai vu que je perdais énormément de sang j'ai compris que quelque chose n'allait pas. Tout ce que je me souviens ensuite c'est mettre réveillé en salle de réveil et un chirurgien m'a expliqué qu'il y avait eu des complications et que... » Ma voix est remplit de sanglots et j'ai du mal à laisser sortir cette chose que je cache en moi depuis maintenant douze ans. « Que je n'aurais plus jamais d'enfant... » J'ai envie de pleurer, mes yeux me piquent mais je ne veux pas qu'Arthur me prenne pour une femme faible. Je souffle un bon coup et lorsque je croise son regard je n'arrive pas à savoir ce qu'il pense. « Quand je te disais que tu mérites mieux je ne plaisantais pas. Je sais qu'avoir un enfant n'est pas à l'ordre du jour, je ne sais d'ailleurs même pas si on est en couple mais un jour ou l'autre tu voudras surement donner des frères et sœurs à Owen et ça j'en serais incapable. Je ne t'en voudrais pas si tu voulais prendre un peu de temps pour réfléchir... » dis je en sentant les larmes couler sur mes joues.

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@Arthur Grimes

Ce moment est tellement magique que j’ai envie qu’il dur encore et encore. J’étais certaine que plus jamais je ne ressentirai un tel plaisir et pourtant Arthur vient de me démontrer le contraire. Ça n’a pas dut être évident pour lui de supporter le poids de nos deux corps réunis mais le jeu en valait vraiment la chandelle. Je suis encore toute retournée de ce qu’il vient de me faire vivre et mon cœur a vraiment du mal à s’en remettre. C’était tellement intense qu’il me faut quelques minutes pour revenir sur terre. En me tournant vers Arthur je vois que quelque chose ne va pas. Il est blanc, silencieux et lorsqu’il se penche sur le bord du lit je comprend qu’il se passe quelque chose. La panique gagne tout doucement du terrain et lorsqu’il se met à trembler je m’agrippe à lui pour essayer de le faire revenir à lui. Après un dernier regard en ma direction Arthur perd connaissance et lorsque je touche son front je m’aperçois qu’il est brûlant de fièvre…j'aurais du m’en rendre compte bien avant. Je puise dans mes dernières forces pour retourner au salon paprès avoir recouvert Arthur d’une couverture et appelle une de mes collègue pour qu’elle me ramène tout ce dont j’ai besoin. La blessure au niveau de son bras s’est infecté et si on ne soigne pas tout de suite l’infection elle pourrait vite toucher ses organes vitaux. Il est hors de question qu’il lui arrive quelque chose, pas après ce que nous venons de vivre tout les deux.

La soirée passe très lentement et la fatigue est de plus en plus présente. Owen a besoin d’être rassuré ce que je peux comprendre pour un petit garçon de trois ans alors pour essayer de lui remonter un peu le moral je nous commande un fast-food. Le petit bonhomme s’empresse de dévorer son hamburger avant de venir se caler dans mes bras, chose à laquelle je ne m’attendais pas. Je n’ai jamais vraiment été très doué avec les enfants mais avec Owen tout semble si facile que lorsqu’il me demande de lui raconter une histoire je lui raconte la seule que je connais, celle du petit chaperon rouge. Il s’endort dans le lit de la chambre d’amis mais est vite réveillé par un vilain cauchemar. Lui aussi est inquiet pour son papa alors après un dernier câlin il s’endort dans mes bras et je le dépose dans mon propre lit, juste à côté d’Arthur. J’en profite pour m’approcher du jeune homme pour vérifier sa température et je suis soulagé de voir qu’il n’a plus autant de fièvre. Assise à ses côtés c’est ainsi que je m’endors, épuisé par tout ça. Je ne sais absolument pas combien d’heure j’ai dormi, tout ce que je sais c’est que lorsque je sens bouger à mes côtés je me réveille immédiatement, paniqué à l’idée qu’il soit arrivé quelque chose à Arthur. Ce n’est que lorsque je le vois éveillé que je me dis que le plus dur est passé et qu’il est tiré d’affaire. Tellement soulagé je me redresse et m’empresse de vérifier qu’il va bien mais c’est sans compter sur Owen qui se reveil lui aussi et se blottit dans les bras de son père. La scène est tellement attendrissante que j’en ai les larmes aux yeux. J’ai tellement eu peur que l’infection ne soit plus grave que ça que de le voir à nouveau réveillé et serrant son fils dans ses bras me remplit de joie et de soulagement. Owen vient ensuite me faire un câlin et me remercier d’avoir sauvé son papa alors je le sers contre moi en lui soufflant à l’oreille que je serais toujours là pour veiller sur lui et son papa... Après un dernier câlin avec son papa le petit garçon part se coucher dans l’autre chambre avec son petit chat et Arthur m’attire à lui. Je grimpe sur le lit et m’installe à ses côtés ne pouvant m’empêcher d’écouter encore et encore sa respiration. Je ne suis pas le genre de fille à m’attacher trop rapidement, au lycée j’étais même tout le contraire mais entre Arthur et moi il y a quelque chose que je ne peux pas expliquer et s'il lui était arrivé quelque chose je crois que je ne m’en serais pas remise. Je m’endors dans ses bras, le sommeil enfin paisible et ce n’est que le lendemain matin que je suis tiré de mes rêves. « Ou compte tu allais beau blond ? Tu es encore trop faible pour sortir du lit... » dis je à peine éveillé. Je l’attire à moi afin qu’il reste allongé et l’embrasse tendrement. Que c’est bon de retrouver ses lèvres, comme ci cela faisait des semaines que nous ne nous étions pas embrassé. Je peux le sentir sourire contre ma bouche et je m’écarte un peu pour le regarder avec étonnement. C’est alors qu’il pose la question qui me brûle les lèvres depuis hier et qui me tourmente l’esprit. Je sais qu’il ne veut pas d’un coup d’un soir et ce n’est absolument pas ce que je veux non plus mais cela veut il pour autant dire que nous sommes en couple ? Depuis hier je n’arrête pas de faire défiler tout ce qui c’est passé entre nous et la réponse est sûrement oui... « Je pense oui, enfin si c’est que tu veux aussi... » En voyant sa réaction je ne peux que constater qu’il pense la même chose que moi et d’un geste tendre je l’attire à moi pour l’embrasser à nouveau. Jamais je ne me lasserais de ses baisers, de ses caresses, de sa présence et même si je sais qu’une fois sur pied il retournera sûrement chez lui je sais qu’on ne sera jamais loin l’un de l’autre.

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