(Ares) "Tu seras un soldat, mon fils." "Ben, en fait, j'préfère me battre avec des pinceaux, tu vois."

We want to know about your life. #1 Et si on commençait par ses origines ? Il vient d'une longue tradition de Murillo qui remontent le continent Américain pour toujours aller dans un pays où il fait plus froid que le précédent, pour finir par la génération de son père, qui a décidé que se geler les parties au Canada était une bonne idée. Tout ce qu'il sait, c'est qu'à la base, ils venaient d'Argentine, mais le sang s'est tellement mélangé, autant que les nationalité, qu'il en perd, parfois son espagnol. #2 Ses parents sont tous les deux militaires de carrière, et c'est d'ailleurs un miracle qu'ils soient tous les deux encore avec tous leurs membres. C'est dans une base qu'ils se sont rencontrés, c'est dans une base qu'ils se sont mariés, c'est dans une base qu'est né leur fils... et c'est dans une base qu'ils aimeraient finir leurs jours, mais la retraite ayant sonné depuis un moment, c'est dans une petite maison de campagne à quelques kilomètres d'Ontario qu'ils occupent leurs vieux jours, affichant partout leurs souvenirs et leurs médailles diverses. #3 Et c'est bien parce que son père avait dans le but de faire suivre ce début de tradition à son fils qu'il a insisté pour le nommer Ares, à l'image du dieu Antique de la Guerre (et de la Destruction, mais cette partie là, Mr Murillo l'a ignoré volontairement). Il a toujours rêvé de voir leur enfant continuer de servir leur pays, de le voir monter les grades, de lui transmettre tout ce qu'il savait... Quelle ne fut pas sa déception de le voir plutôt se tourner vers l'art, et en plus développer un véritable talent dans ce domaine. Le père Murillo a bel et bien essayé de raccrocher son fils à sa propre passion, l'envoyant faire des stages, des camps divers, lui imposant même parfois des séances d'entraînements. Ce qui ne fait que creuser un peu plus le fossé qui s'élargissait déjà avec les années entre le père et le fils. #4 Habitué au changement de vie, de villes, de nouvelles écoles et de nouveaux amis avec les différentes bases dans lesquelles ses parents ont été envoyé, Ares n'a jamais eu trop de mal à s'habituer aux déménagements, s'amusant même bien plus souvent avec les cartons avant et après les départs. Ceci dit, ces déménagements à répétitions lui ont toujours donné le sentiment de ne jamais se sentir vraiment chez lui quand ils se posaient quelque part, un sentiment qui l'habite encore toujours aujourd'hui. #5 Ares s'est intéressé à la peinture, et à l'art en général très tôt, et ce bien avant que l'école de l’emmène pour la première fois dans une musée, il ne voulait même plus retourner dans le bus. Bien plus que le dessin, la peinture l'emportait sur tous les points, et surtout, parce qu'on pouvait la mettre absolument partout. Ah oui, il fait parti de ces sales gosses qui ne peint pas seulement sur les feuilles blanches sur son petit bureau en plastique, non, non, toutes les surfaces possibles et imaginables sont passées sous ses petits doigts et ses pinceaux d'enfant. Mais si ça n'avait été que quand il était enfant... Non ! Ares, quel que soit son âge, ne pouvait s'empêcher de décorer lui-même ses chambres, sans vraiment prendre l'aval de ses parents au préalable, et surtout dans son propre style, ce qui, bien évidemment, n'était pas à leur goût. #6 Sa relation avec ses parents est un beau bordel. S'il est du commun que le père et le fils ont vraiment beaucoup de mal à s'entendre, à commencer par le fait que le rejeton n'a rien pris du bon côté des militaires, et encore moins des bons exemples, peu de gens savent que c'est tout aussi chaotique pour ses rapports avec sa mère. Il aime sa mère, autant qu'elle l'insupporte, il lui envoie des fleurs comme il peut l'ignorer pendant des semaines et ne répondre à aucun de ses appels. Sans doute parce qu'elle a toujours eu tendance à prendre le parti de son père quand il était petit, tout en enfreignant elle-même les punitions pour lui apporter une part de pizza en secret. Mais au fond, Ares aime ses parents. Quand ils sont loin. #7 C'est à Toronto qu'il a posé ses valises et cartons pour une durée indéterminée il y a une presque quinze ans de cela... mais parce la vie l'y a porté. Et l'amour tout particulièrement. Incapable de se poser vraiment quelque part, toujours à cause de ce sentiment de ne pas être chez lui, c'est grâce à une rencontre, à un homme. Qui ne vivait pas encore à Toronto mais qui projetait d'y aller, de s'y installer. Il l'a suivi, ne songeant de toute façon qu'à cette vie qui s'offrait à eux, peu importe où son cœur l'emportait. Mais il est vrai qu'au fil des années, il a fini par s'y sentir bien, à y faire ses petites habitudes, à poser sa patte artistique un peu partout en ville. Et encore actuellement alors que l'homme est devenu son ex-compagnon. Après tout, ne dit-on pas que la maison, c'est là où est son cœur ? #8 Avant de devenir un artiste à plein temps, Ares a fait naturellement l'école des Beaux-Arts à Montréal, mais tardivement. C'est à l'ouverture de cette école, âgé de 24 ans qu'il s'est véritablement lancé dans l'idée de vivre de sa passion. Avant cela, il a surtout fait beaucoup de boulot facile d'accès, serveur dans des restaurants et des bars, et même barman quand il a été en âge de faire joujou avec l'alcool. Naturellement, son père n'a pas été très enchanté par ce choix de carrière, ne l'encourageant que moyennement. Pour tenter de joindre les de bouts, il a longtemps cumulé les boulots de professeur de peinture et barman, jusqu'à ce qu'on s'intéresse à ses œuvres, et qu'il puisse enfin ne vivre que pour cela. #9 Ses enfants ne sont, biologiquement pas les siens. Son aînée, Carrie, est la fille de son ex-compagnon, qu'il a eu avec une femme qui les a ensuite abandonné tous les deux, bref une histoire compliquée. La petite avait tout juste quatre mois quand il a connu son ex-compagnon, il l'a pour ainsi dire élevé comme la sienne, et dès qu'il l'a pu, l'a adopter pour de bon. Quand bien même cela coïncida avec sa séparation. Le couple a également eut un petit garçon, conçu in vitro et grâce à une mère porteuse, envers qui Ares continue de se sentir redevable. Et ses enfants sont actuellement le centre de son monde. Il s'est battu pour pouvoir obtenir une garde partagée avec son ex-compagnon, tout en essayant de garder de bons rapports avec ce dernier, sachant pertinemment que c'est ce dernier qui pourrait bien récupérer leur garde s'ils venaient à entrer dans une guerre froide. #10 Pas forcément l'homme le plus connecté du monde, Ares utilise de plus en plus les nouvelles technologies, que ce soit pour ses œuvres et les faire connaître, ou dans le quotidien. Et surtout parce qu'il s'est rendu compte que grâce à son téléphone, il pouvait avoir accès à tellement de choses, aussi bien au niveau de la musique que des films et séries, ou de visite virtuelle de musée, de possibilité de voyage et tant d'autres choses ! Sans oublier évidemment, une énorme facilité à trouver les jouets introuvables que son fils souhaite. Il découvre chaque semaine de nouvelles applications, qu'il fini par oublier, se lance dans de nombreuses nouvelles activités accessibles par application sans arriver à les tenir plus d'une semaine (oui, oui, c'est à vous qu'on parle le footing, le yoga et la méditation). #11 Il a une allergie que tout parent souhaiterait avoir : l'allergie aux poils et aux plumes. Il ne peut pas rester en présence de la moindre bête à plumes ou à poils sans se mettre à éternuer, et bruyamment en plus. Et comme il ne supporte pas la vue des reptiles ou tout ce qui peut avoir des écailles, au plus grand désespoir de ses enfants, les seules animaux de compagnie qu'il y a chez lui sont virtuels et sur un petit écran. Qui finissent d'ailleurs par être oubliés aussi vite que ses résolutions sportives. #12 On ne dirait pas comme ça, mais Ares aime beaucoup les tatouages. Il en a déjà dessiné pour des amis, parfois des très simples, parfois des copies miniatures de ses œuvres. Mais à l'inverse, il préfère laisser les artistes s'exprimer sur sa peau. Bon, il n'en a pas beaucoup, et des petits, mais sa seule directive étant la signification de ce qu'il veut avoir sur la peau, il laisse libre interprétation aux tatoueurs. Il en a trois, seulement, un pour chacun de ses enfants, son aînée sur la main gauche, son fils à l'intérieur du poignet droit et une petite cible monochrome au milieu du dos. La signification de ce tatouage-là ? Il en garde le secret.

pseudo/prénom Papy Shiro âge 27 ans et demi    d'où viens-tu? Du Sud de la France, côté Atlantique comment tu as trouvé notre petit forum? En cherchant sur des fiches partenaires au premier coup d'oeil? Très beau, et parfait pour mon petit Ares et sa moitié autre?  

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