(giulia, kingsley) un week-end secret.

Vendredi, 17:00. Tu embrasses une dernière fois ta femme, tendrement. Celle a qui tu mens constamment, pour tout et pour rien. Cette fois-ci, tu réitère le mensonge, prétextant une réunion importante au siège de la clinique, à Londres. Tu l'as rassure d'avance sur le fait que ton téléphone sera hors service, que tu tenteras tout de même de la joindre ; mais qu'il ne fallait pas s'inquiéter si ce n'était pas possible. La vérité était toute autre, puisque tu prévoyais de faire une surprise à sa petite sœur, Giulia. Parce-que tu voulais recoller ce qui s'était doucement décoller, une brèche ouverte, que tu te devais de restructurer convenablement. Tu ne pouvais toujours pas faire le choix de quitter ta femme, que ce soit pour être seul ou en couple. Et la nouvelle n'aidant pas, tu n'étais pas prêt à bouger de ta situation. Pourtant, tu savais pertinemment que tu vivrais mieux, sans raison de t'inquiéter pour tout ou rien, mais Petra te collait comme un mollusque à son rocher. Elle se rendait un peu plus adorable, quand dans ta tête tu arrivais à terme, pour faire balancer la situation. Et ça, depuis des années. Tu t'habilles simplement, pour ne pas éveiller de soupçons, une valise légère dans le coffre de ta voiture, tu as pris le nécessaire pour faire croire que tu pars en voyage d'affaire, mais de l'autre côté, amplement pour passer un week-end de touriste avec la petite soeur.

Tu avais prévu la chose, Giulia avait enfin un week-end traditionnel de libre. Tu avais fais en sorte de la convaincre qu'elle devrait se reposer, et au son de cloche - de sa soeur ainée, par leur mère - il était certain qu'elle ne bougerait pas. Tu espérais simplement qu'elle ne mente pas. Après quelques minutes à rouler, tu t'arrêtes discrètement en bas de chez-elle, pour aller, toujours en discrétion, sonner chez-elle. Un sourire charmeur pour bonjour, tu n'as pas beaucoup de temps pour papoter, votre vol étant prévu pour dans moins d'une heure. pitié Giulia, soit à la maison. Penses-tu, nerveux.

@Giulia Di Marzo - tenue: king

outfit + La porte derrière toi se referme, et tu laisses s’échapper de tes lèvres un soupir d’aise. Te voilà en week-end - un véritable week-end, de ceux qui comprennent le samedi et le dimanche, de ceux que tu n’as que trop rarement. Une capsule de repos, dont tu comptes bien profiter, principalement pour ne rien faire, enfin si ce n’est peut-être prendre soin de toi. Un planning que tu comptes bien faire débuter par un bon bain chaud. Alors direction la salle de bain. Une salle de bain dans laquelle tu commences à faire couler l’eau. Une eau chaude dont les vapeurs habillent petit à petit les miroirs qui l'entourent. Puis tu te délestes de ce surplus de vêtements et t’installes doucement dans cette baignoire remplie. Tu soupires alors de plaisir laissant tes paupières recouvrir tes pupilles et tu te détends. Ton esprit se met à divaguer à de douces idées, oubliant les événements de la semaine passée. Tu es bien, parfaitement bien. Tu souhaiterais rester ainsi pour toujours. Enfin ça c’était sans compter sur cette sonnerie qui retentit Tu ouvres un oeil, laissant le son te parvenir. Tu secoues la tête. « P’tain mais qui ça peut bien être ? » Il est évident que tu pourrais ignorer cet appel venant de ta porte d’entrée, tu sens pourtant l’insistance de la personne de l’autre côté. Tu quittes alors l’eau, t'habillant d’un simple peignoir pour t’enquérir sur l’identité de l’humain à ton Péron. Face à cette porte, tu jettes un coup d’oeil à travers le judas. Kinglsey ? Mais qu’est-ce-qu’il vient foutre ici ? Le seul moyen de le savoir est finalement d’ouvrir ce qui vous sépare. « King ? T’étais pas censé être dans un avion pour Londres ? » Tu le toises, portant sur lui un regard plein d’incompréhension. Les relations avec ta soeur sont certes tendues, mais la suivre sur possiblement tous les réseaux sociaux qu’il existe sur cette terre permettent d’en apprendre sur sa petite vie parfaite. Tu t’écartes légèrement le laissant pénétrer dans ce chez toi qu’il ne connaît que trop bien. « Tu sais quand même que tu n’as plus grand chose à faire chez moi... » N’avais-tu pas été assez clair lors de votre dernière rencontre ? De toute évidence non, sinon il ne serait pas sous ton toit à cet instant. Que peut-il bien te vouloir ? D’autant qu’il ne semble pas vraiment serein, comme si quelque chose le perturbait… « Quelque chose ne va pas ? Tu m’inquiète ? Il s’est passé quelque chose avec Petra ? » Tu hausses un sourcil, ne quittant pas ses yeux. Tu sais que tu ne devrais te soucier de lui. Tu sais que tu devrais l’inviter à rejoindre sa voiture. Pourtant tu n’y arrive pas. Tu n’as pas encore cette force. Pas quand tu le suspectes d’aller mal.

@Kingsley Singh

La porte met un peu de temps à s’ouvrir, mais tu comprends bien rapidement le pourquoi du comment. La demoiselle s’affiche en peignoir, est-elle sérieuse de se montrer ainsi à n’importe qui ? Tu espères au fin fond de toi, qu’elle a vérifié avant d’ouvrir. Sa réaction, tu l’attendais. De la surprise, tu as envie de rire. D’ailleurs, tu t’expliques rapidement pour éviter toute incompréhension. « Je vois que mon emploi du temps circules bien, ahah. » Mais là, tu ne lui as rien expliqué, n’est-ce pas ? C’était en vérité, une simple réflexion que tu te faisais. Mais tu attends qu’elle se décale pour entrer, et là, tu pourras tout lui expliquer. Mais avant même que tu ne puisses répondre, la demoiselle vient te faire remarquer une petite information bien dérangeante. Elle n’a pas tort, tu ne devrais pas être là. Mais tu n’es pas un Singh pour rien, tu es persévérant. Alors tu envoies foutre sa réflexion, pour cette fois-ci lui dire. Mais au moment, où tu souhaites lui dire que vous avez un avion qui ne vous attendra pas, tu réfléchis beaucoup trop. A la manière de lui dire, est-ce qu’elle va accepter. Après, tu t’en fiches pas mal : elle va venir. Elle n’a pas le choix. Voilà, tu sais comment tu vas bien pouvoir lui annoncer la chose. Tu as peut-être mis un peu trop de temps, la femme vient même à s’inquiéter pour toi. « Que tu es mignonne… » souffles-tu, l’observant avec les yeux d’un homme amoureux et ébloui. Reconcentre-toi ! Tu regardes ta montre, avant de la fixer, la scrutant de haut en bas. « Giulia… Tu as vingt minutes grand maximum, pour t’habiller et faire une valise. Je t’emmène quelque part ! » Elle va clairement péter un câble. Mais tu joues sur le fait qu’elle n’aura pas beaucoup de temps pour le lui rappeler, et lui éviter ainsi toute crise de nerfs. « Ah ! Ce n’est pas le moment de discuter, cours te préparer ! » tu affiches un sourire satisfait, tu n’as pas envie qu’elle te pose des questions, ou qu’elle refuse. Alors tu coupes l’herbe sous ses pieds en prenant la direction de sa chambre, que tu connais que trop bien. Tu prends finalement tes aises sur le lit, après avoir sortit de son placard sa valise. Bien sûr, tu connais cet appartement, mais tu n’iras pas chercher ses petites culottes pour lui faire son bagage. Au fond, tu as un peu la crainte qu’elle vienne te chercher les noises et refuse catégoriquement. Le pourquoi tu t’es un peu enfuis. Allongé sur le côté, les pieds pendant le long du lit pour ne pas à avoir à enlever tes chaussures, tu tapes ta meilleure pose, dans l’attente de la voir courir – qui sait, dans tes rêves – de partout.

@Giulia Di Marzo - tenue: king

outfit + Tu hausses un sourcil, tu t’inquiètes et lui te trouve mignonne. Tu en secoues la tête, tu ne sais toujours pas ce qui l'amène ici mais sa réaction tant à te rassurer légèrement. Il semble plus détendu, mais pas forcément plus serein. Alors tu le pousses à te cracher le morceau, et enfin il se révèle. Tu restes comme conne pendant quelques secondes, tu assimiles difficilement les mots qui sortent de sa bouche. Il t’emmène quelque part ? Tu dois faire une valise ? Et tu as seulement 20 minutes pour le faire ?  « Mais que… QUOI ? » Tu secoues la tête. Il a perdu la tête. Oui c’est surement ça, il est devenu complètement fou. Pourtant il te pousse à te hâter. Tu n’arrives pas à y croire, que peut-il bien lui passer par la tête ? Tu n’y comprends plus rien. T'emmène-t-il avec lui à Londres ? Tu n’en sais bien rien, mais tu te presses. Retrouvant cette chambre, et notamment ce dressing. Où allez-vous ? Que dois-tu préparer comme type de vêtements ? Tu n’en sais foutrement rien. Alors tu prends ce qu’il te tombe sous la main. Tu remplis le bagage, sans véritablement émettre une réflexion. Une réflexion dont tu ne fais toujours pas preuve lorsqu’il s’agit de ta trousse de toilette. Tu la remplis de tout ce que tu peux trouver sur ta coiffeuse - rapide, efficace. Lorsque tu refermes la valise, tu lâches un profond soupir. Tu penses en avoir terminé, mais te rends rapidement compte que tu es encore vêtu de ton peignoir. « Putain, putain, putain ! » prononces-tu alors que tu cours vers ton dressing. Qu’est-ce que tu allais bien pouvoir te mettre ? Tu réfléchis rapidement. « Pense confort Giulia. Confort. » Tu analyses ton dressing, t’habilles des vêtements les plus simples et retourne vers l’homme. « Et voilà je suis prête à partir ! » Mais prête à partir où ? Et surtout avec lui ? Tu commences à douter de l’idée. Tu l’admets il t’a pris de court. Il a su jouer ses cartes. Une main sans nul doute parfaite. Debout face à lui, poignée de valise en main tu le toises.« Let’s go ?» Il se lève de ce lit qu’il ne connaît que trop bien, se porte garant de ta valise en la récupérant et prends les devants. Tu hausses un sourcil. Alors il ne se moquait pas de toi . Tu soupires. Dans quoi tu viens de t’embarquer ? Tu es censé ne plus le voir, enfin juste lors de ces repas de famille dominicaux, et te voilà à partir avec lui vers une destination inconnue, durant un laps de temps inconnu. Tu secoues la tête…

@Kingsley Singh

La demoiselle ne comprend pas, elle cherche tout de même à trouver une réponse à tout ça. Mais tu te fais muet, tu ne lui laisses aucune chance de s’en sortir. Et quelques minutes après ton annonce, la sicilienne s’affiche fièrement devant toi. C’est même elle qui te propose de te lever et de partir. Toujours dans ton mutisme, tu souris, prenant soin de soulever sa valise et l’emmener jusqu’à la voiture. Tu ranges soigneusement la valise aux côtés de ton bagage, qui est bien plus petit que celui de la brunette. Ça te fait rire intérieurement, tu te fais la réflexion ; elle ne savait pas où vous partez, et pour combien de jours. Tu invites gestuellement, Giulia à entrer dans la voiture. Une fois à l’intérieur, tu démarres l’automobile, et c’est là que tu peux lui dire enfin où vous partez. Tu cherches dans la boite à gants, les deux billets pour l’avion en direction de Miami. Tu avais pensé à New-York, qui était à une heure et quelques à vol d’oiseau. Mais l’idée d’aller te dorer la pilule sur les côtes de la Floride te donnait bien plus envie. Après, tu as conscience qu’il ne faudra pas abuser du soleil, au risque d’éveiller tous les deux les soupçons. Tu jettes les documents délicatement sur les cuisses de la brunette, un sourire aux lèvres. « Je me suis dit, que ça te ferais du bien de te reposer, dans une ville chaude. » tu prends enfin la route, du quartier de résidence jusqu’à l’aéroport, vous avez une trentaine de minutes, vous n’êtes ni en avance, ni en retard. C’est pour ça, que tu n’hésites pas à donner quelques coups d’accélération lorsque tu peux te le permettre. Tu as pris soin de tout prévoir, de la location de place de parking pour l’auto, jusqu’à la location d’une petite maison avec piscine, pour vraiment vous détendre tous les deux. En prévision ? Repos, shopping très certainement pour la demoiselle, et quelques activités déjà réservées, où tu resteras encore secret. Tu laisses la musique bercer le trajet, tu ne dis pas un mot, dans tes pensées. Tu penses sans cesse à ton boulot, ce qui est problématique, tu sais que tu vas devoir t’en débarrasser pour deux jours, tu n’as même pas emmené ton classeur avec toi, preuve que tu fais de gros efforts. Tu arrives au terminal pour les départs, ou plutôt, le parking. Tu gares la voiture, tu vas pouvoir enfin relâcher la pression, car vous êtes à l’heure. Tu regardes la demoiselle, tout sourire. Tu ne peux d’ailleurs pas t’en empêcher, au risque qu’elle te boude, mais tu viens voler un baiser à la sicilienne, mordant sa lèvre à l’occasion, le regard joueur. « Tu es prête ? » demandes-tu en sortant de l’habitacle, pour aller te saisir des deux bagages, laissant la jeune femme libre de ses mouvements. Tu fermes enfin la voiture, laissant la clef à l’accueil du parking.

@Giulia Di Marzo - tenue: king

outfit + Tu prends place côté passager, mais le doute qui t’habite subsiste. Fais-tu vraiment le bon choix ? Tu sais pertinemment que non pourtant tu ne peux t’empêcher de le suivre. Curieuse de nature, il a su piquer ton intérêt. D’autant que tu ne sais toujours pas la destination finale de toute cette histoire. Alors naïvement tu le suis. Tu le suis jusqu’où ira cette aventure. Puis le couperet tombe. Sur tes jambes il dépose deux billets. Tu hausses un sourcil, portant ton attention sur l’encre des deux morceaux de papier. Impossible alors pour toi de te tromper. L'information que tu attendais est écrite noire sur blanc. Tu ne montres rien, pourtant tu exultes. Tu retiens ce sourire qui veut forcer la barrière de tes lèvres. À cet instant, tu es heureuse, simplement heureuse. Parfois tu te dis que tu ne le mérites pas. Qui d’autre que lui aurait-il pu penser à ça ? « Merci. » Simple efficace. Tu ne veux pas trop lui en donner. Oui parce qu’il franchit ces limites que vous vous étiez imposées. Des limites dont toi-même tu ne respectes pas les barrières. Tellement de contradictions, tu détestes cela. Tu détestes avoir à réfléchir sur ce qu’il vous lie, sur cette relation que vous entretenez. Oui parce qu’au final la force de votre union elle a toujours été dû à ce naturel, à cette spontanéité que vous partagez. Le reste du trajet se fait dans un silence de mort. Aucun de vous ne s’exprime. Toi, parce que tu ne veux pas lui céder trop facilement. Lui parce qu’il est concentré sur cette route, et très probablement sur son boulot. Tu le connais suffisamment maintenant pour savoir que son boulot fait partie des choses qui le font cogiter. Tu n’hésites d’ailleurs pas à chercher ce classeur dont il ne sépare jamais… Sauf peut-être pour cette fois. Tu tentes de cacher ta surprise, alors que la voiture se stoppe. Tu reconnais le parking de l’aéroport. Tu poses tes billes brunes sur ton compagnon de route, ce sourire que tu lui connais si bien irradie, et alors que tu t'apprêtes à ouvrir la bouche ses lèvres s’emparent des tiennes. Tes yeux se ferment, te laissant répondre à ce baiser. Tu ne devrais pas. Tu le sais, mais impossible de lui résister.« Oui. » Tu le suis jusqu’à l’accueil du parking, puis vous pénétrez dans le terminal. Vous y faites rapidement le nécessaire, soit enregistrer vos bagages puis vous vous rendez dans ce mini-centre commercial avant d’embarquer. Dans l’avion, tu laisses ton visage partir à la rencontre de son épaule. Tu dors les quelques heures que durent le voyage. Puis après l'atterrissage tout s'accélère, vous récupérez vos bagages, grimpez dans un taxi et finissez par arriver dans cette petite maison d’un quartier chic de la ville. Tu soupires d’aise. Il avait donc tout prévu.« Kingsley... » Tu portes sur lui un regard qui en dit long. Tu l’attires à toi en agrippant ce fin pull noir, et tu l’embrasses. D’un baiser qui passionnel, fougueux. Tu le veux, ici, maintenant. Tu le veux une dernière fois. Finalement ce week-end tu comptes bien en profiter comme il se doit. Un dernier week-end avant de lui dire au revoir - officiellement.

@Kingsley Singh

La suite, vous la connaissez. Enregistrement, embarquement, vol et enfin vous arrivez sur le sol américain. De suite, le soleil vous agresse, un gros contraste avec Toronto, où le beau temps se fait rare ses derniers jours. Vos péripéties s’arrêtent au moment même où vous posez les pieds dans la petite maison dans un style très moderne, très Floride. La jeune femme s’ouvre enfin, même si elle reste dans un certain mutisme, ses gestes veulent tout dire. Celle-ci vient chercher ton corps en agrippant ton habille, et pour cette fois-ci, tu te laisses faire. Elle te donne un baiser, d’un goût amer, bien différent des autres. Mais tu fermes les yeux, tu fais semblant de ne pas sentir cette tension qui reste accroché à votre âme, tout est devenu si fragile à l’annonce d’un bébé pour votre couple. Enfin, entre Petra et toi. Tu l’as emmené ici pour se reposer, mais tu as bien l’intention de remettre les choses en leur contexte, tu n’es pas décidé à laisser partir la splendide jeune femme, quitte à sacrifier quelque chose. En attendant, tu décides de la repousser gentillement, pour l’admirer quelques instants, toujours ce foutu sourire aux lèvres. Tu souffles doucement, quelques mots à la jeune femme. « Allons profiter, tu as pris un maillot ? » tu ne veux pas céder à la tentation, bien sûr que l’appel de la chaire est très fort, tu ne vas pas mentir. Mais, tu respectes tes engagements, en allant la chercher, tu as dit que tu ne lui sauterais pas dessus, et ce n’est pas en voyageant que tu changeras de discours. Tu es ici pour penser à elle, penser à toi, vous ressourcer. Avant une dure bataille, de longue haleine. « Si besoin, je peux toujours te passer un de mes caleçons, ahah ! » finalises-tu en riant. Bien sûr, tu préfères que la demoiselle soit peu vêtue, que de la voir avec un de tes sous vêtement en sa possession. De ton côté, tu recules, tourne les talons, pour aller chercher dans ton sac ton maillot de bain. Que tu trouves rapidement, vu la couleur de celui-ci ; un rouge pétant, tu te rappelles encore l’acheter, et te poser la question si c’était une bonne idée. Puis bon, un peu poussé par ta femme, tu as finalement succombé sans rechigner. Ça t’a valu plusieurs fois des situations cocasses, notamment un jour où, deux gamins sont venus demander de l’aide au maître-nageur. Tu enfiles le maillot rapidement, pendant que la demoiselle ne te regarde pas. D’ailleurs, tu prends les devants, tu vas chercher deux verres et trouve une bouteille de vin blanc gracieusement offerte par les propriétaires de la maison. Tu remplis les deux verres de moitié, et pars en premier à l’extérieur de la maison, posant le vin sur la table reliant deux chaises longues. Tu as trouvé au passage deux serviettes de plage, que tu prends le temps d’installer, c’est qu’elle se fait désirer la Di Marzo. « Giulia, tu t’en sors ? » cris-tu, dans l’attente d’un peu de sa compagnie, toujours ignorant de cette tension qu’il pourrait s’installer, tu sais qu’elle est une bombe à retardement, et tu es là pour apaiser tout ça.

@Giulia Di Marzo - tenue: king / maillot de bain

swinsuit + Il se recule, sépare vos lèvres et tu ne caches pas cette frustration qui t’envahit. Rares sont les fois où il ne te cède pas tes envies de chaire. Tu ne dis rien. Tu sais que ce n’est pas la meilleure chose à faire. Tu devrais combler. Combler cette tension qui s’installe entre vous. Cette tension que jamais tu n’avais ressentie. Puis il se lance, te propose d’aller profiter, et tu retrouves ce sourire au coin de tes lèvres. Que tu perds presque immédiatement en pensant à la possible non présence de maillots dans ton bagage. « P’tain je crois. Enfin j’espère. Merde. Merde. Merde. » Tu t’agites. Tu ouvres ta valise, et tu fouilles. Tu cherches. Tu cherches pendant de longues secondes. Des secondes que tu subis jusqu’à tomber sur le précieux tissu. Tu souffles alors de satisfaction. Tu avais donc vraiment envisagé toutes les possibilités. « Ca devrait le faire. » prononces-tu en agitant le vêtement sous le nez de l’homme. Un homme qui se sépare de ta personne pour s’habiller de son maillot. Tu ne pipes mots, le laissant pour t'exécuter aussi. Pourtant le temps que tu prends est supérieur au sien. Oui car toi tu ne t’es pas contenté du simple enfilage de maillot. Non toi tu en as profité pour te refaire une beauté. Tu sens pourtant que l’homme s’impatiente lorsque sa voix te parvient. « J’arrive laisse moi encore cinq petites minutes. » Cinq petites minutes juste pour terminer ce chignon décoiffé, et habiller tes lèvres d’une jolie couleur orangée. Cinq minutes pas une de plus. Cinq minutes pour le retrouver sur cette chaise longue. Tu le toises, il serait mentir que de dire qu’il n’est pas à son avantage ainsi vêtu. Tu ne dis rien, t’installant simplement sur la chaise à côté de la sienne. Tu remarques rapidement les verres à vos côtés. Tu esquisses un sourire, il ne fait vraiment pas les choses à moitié. Tu t’empares du verre le plus accessible, et viens le lever dans sa direction avant de le porter à tes lèvres. « A ce week-end ! » Rien à dire, le vin est bon - pas aussi bon que celui des Di Marzo mais il se maintient dans la compétition. Tu te tournes vers Kingsley. « Ca fait combien de temps que tu prépares ce voyage ? » Impossible qu’il est prévu tout ça en simplement deux jours. Son attention te touche, indubitablement. Alors tu comptes véritablement en profiter, lui montrer que ses efforts n’ont pas été vains. Pour ce week-end, celui-là uniquement, tu ne mentionneras pas ta soeur et son enfant. Tu ne feras aucune référence à une quelconque rupture. Ce week-end il l’a fait en pensant à toi, à vous. Donc oui, tu ne comptes en rien le gâcher. Puis tu te lèves, tu t’approches de lui, tu te fais espiègle, joueuse. Tu récupères sa main pour le contraindre à se lever. Tu le sers contre toi, tu l’embrasses tandis que tu recules. Doucement mais surement vers cette étendue d’eau. Tes lèvres ne viennent se séparer de lui que lorsque l’homme se retrouve dans l’eau. Tu rigoles. Tu rigoles d’un rire franc. « Histoire de te rafraîchir les idées ! » Paroles que tu accompagnes d'un majeur en l'air. Tu le taquines. De la simple taquinerie.

@Kingsley Singh