mourir d'amour (charlie)

- - l’amour c’est l’oxygène, l’amour est enfant de bohème. l’amour nous élève. (@charlie kennedy)

Un échange de messages, comme pratiquement tous les soirs. La gamine est montée dans le taxi, direction le manoir. Retrouver son mari, celui qu’elle aime. Bien qu’ils reviennent de leur lune de miel, la magnifique croisière dans les caraïbes, il lui manque atrocement. Le fait de ne pas vivre ensemble ne facilite aucunement les choses et la gamine, elle se dit qu’elle devrait emménager avec lui. Cela simplifierait les choses. Tout d’abord parce qu’elle l’aime, qu’il lui manque et surtout, parce qu’elle veut passer le reste de sa courte existence à se réveiller à ses côtés. Alors qu’elle arrive, elle met son plan à exécution, balançant son sac dans l’entrée, retirant sa veste pour la mettre au porte manteau. Charlie a de la chance de l’avoir, il ne le réalise pas toujours, parfois que la gamine elle n’est pas vraiment facile à vivre. Mais elle l’aime. Ça compense. La gamine monte les escaliers et commence par virer son t-shirt qui atterrira on ne sait où sur le sol. Arrivée en haut des escaliers, la gamine vire son jean, dire d’arriver de manière plus sexy dans la chambre. La gamine avance jusqu’à la porte de la chambre où elle se pose contre le chambrant de la porte ouvert avant de balancer un regard à Charlie qui ne semble pas encore l’avoir dans son champ de vision. Sa voix s’élève alors: Prêt pour la meilleure nuit de ta vie? Elle tente de prendre une voix sexy, se retrouvant quand même là en sous-vêtements rouge assortis, les cheveux bouclés légèrement en pagaille, maquillée simplement d’un rouge à lèvre rouge et de mascara. La gamine, elle essaie toujours de mettre le paquet parce qu’elle veut tout faire pour le garder, son Charlie, surtout là, avec sa célébrité apparemment naissante bien que la jeune femme ne soit connue que comme la jolie inconnue des photos. Prise en photo à son insu mais elle ne veut pas lui en vouloir, elle est fière de lui et elle l’aime. De plus, c’est quelque chose que la gosse peut ajouter à sa liste, sans le savoir, elle a été la muse d’un homme et pas n’importe lequel : celui qu’elle aime. Elle espère juste qu’il ne l’oubliera pas, qu’il ne l’abandonnera pas pour une autre parce qu’elle pourrait en mourir la gosse. Mourir d’amour.

Le retour à la réalité a été rude pour le jeune homme. Les caraïbes, des eaux turquoises, l’horizon a perte de vue. C’était son cadeau de saint valentin, leur cadeau des un ans, une sorte de lune de miel paradisiaque avec la femme qu’il aime. Dix jours à ne penser qu’à eux et à se couper du monde. Il l’aime tellement, il pourrait mourir pour elle, c’est incroyable comme sentiment. Il se sait chanceux de l’avoir dans sa vie, et il ne changerait cela pour rien au monde. Encore moins quand il découvre tout ce qu’il s’est passé pendant son absence, son compte Instagram de photographies volées de Saskia dans le quotidien qui perce, son identité qu’on recherche et une tonne de proposition de contrat, de partenariat, des invitations à des soirées dont il ignorait même l’existence. Charlie discute avec sa muse par sms de tout cela, il n’y croit pas, c’est incroyable. Être photographe, c’était son plus grand rêve et il n’arrive pas à y croire. Il a besoin de la blonde pour le ramener à la réalité, il veut pas passer la nuit seul. Elle lui manque et il a envie d’elle, de la voir, de l’embrasser et de la remercier à sa façon de lui permettre de réussir tout ce qu’il fait en ce moment. Saskia, c’est un peu sa déesse. Beaucoup même. Il a changé depuis qu’il la connaît, il est un homme meilleur. Un homme qui réussit. Enfin. Le canadien reste dans son lit en l’attendant, il est nu. Il dort ainsi de toute façon, et il meurt de chaud, il est bien trop ému pour avoir envie d’enfiler quelque chose et puis de toute façon vu la croisière qu’il vient de passer avec Saskia, il n’y a plus vraiment de pudeur ou de gêne entre eux. Mais quand la blonde apparaît dans l’encadrement de la porte, avec son assorti rouge, ses cheveux en pagaille et sa voix sensuelle, Charlie ne répond plus de lui. Il lui adresse un doux regard, sexy lui aussi. Enfin à sa façon. « Plus que prêt. » dit-il en continuant de sourire. Il termine par se lever du lit, il l’aime et la désire tellement qu’il ne peut plus vraiment se retenir, mais il s’en fiche. Charlie s’approche de la blonde afin d’attraper sa taille pour l’attirer à lui avant de l’embrasser langoureusement. « T’es tellement belle. Tu m’étonnes que j’ai percé. T’es la plus belle femme au monde, j’ai de la chance putain. » Il n’en dit pas plus avant de déposer de nouveau un baiser sur les lèvres de la blonde, avant de glisser ses mains sous ses fesses afin de la porter contre lui. Il a de la force Charlie, faut pas croire. Le gamin ne lâche pas des lèvres la blonde avant de l’emmener dans ses bras vers son lit où il la dépose délicatement. Il essaie de faire attention à elle, ça ne sert à rien d’être brutal. Ni d’aller trop vite. Ils ont la nuit pour ça après tout. La meilleure nuit de leur vie. Enfin, c’est ce qu’ils croient.

@Saskia Benson no soucis

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Trouver l’amour n’est jamais chose facile mais pour eux, c’était une évidence. L’évidence d’une vie, une logique absolue. Ces deux êtres qui se trouvent, s’attachent l’un à l’autre et font tout pour ne pas se quitter. Cela avait été difficile pour eux dès le départ, elle finirait par disparaître, le laissant là, seul. Cependant, les sentiments qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre étaient plus fort que tout, à tel point que Saskia avait commencé à se dire qu’elle finirait bien par se faire soigner, juste pour lui. Parce qu’elle voulait une vie complète à ses côtés, pas juste quelques mois, quelques années. Saskia était amoureuse de Charlie, des sentiments qui avaient commencés à naître dans cette rame de métro, lorsqu’ils habitaient dans la grande pomme. Ils avaient renouvelé leur amour, plus officiellement. Bien que Saskia rêvait d’un grand mariage, d’une robe sur mesure, d’avoir les gens qui comptaient pour elle en sa compagnie durant cette journée. Mais cela pouvait attendre. Sur le moment, Saskia ne voulait qu’une chose, retrouver son mari et partager de nouveau une nuit tendre en sa compagnie. Ces deux semaines en voyage ne les avaient pas fatigués, au contraire. Et l’absence que le vide avait crée était trop difficile à vivre. Ce soir, elle était tout à lui. Là, dans sa chambre, vêtue d’un ensemble rouge. Plus que prêt. Elle sourit. Il l’embrasse. Elle lui rend son baiser, c’est difficile d’être éloignée de lui. Elle est tellement belle, dit-il. La plus belle femme du monde, il a de la chance. C’est bien vrai. Un nouveau baiser. Les mains du jeune homme qui se perdent sur les fesses de la blonde, la distance entre eux qui disparaît. C’est vrai, t’as de la chance. Elle rigole nerveusement. Il la rend nerveuse et elle ne sait même pas pourquoi. Elle a des papillons dans le ventre. Les papillons de cet amour infini. C’est difficile de rester à une certaine distance quand on aime comme ils s’aiment. Ils s’embrassent, ils peinent à se quitter. Elle voudrait passer sa vie dans les bras du jeune homme. Ne jamais quitter ce lit. Ne jamais le quitter, lui. Il l’attrape dans ses bras. Direction le lit où il dépose la gamine délicatement. Parfois il est trop délicat. Tu vas pas me casser tu sais. Parfois, elle passe pour cet être fragile alors qu’en réalité, elle est forte la gamine, il ne la cassera pas. Au pire, elle aura un bleu et ça passera. Cela reviendra à la normale. Elle sourit, elle croise son regard, il la trouble autant qu’il ne la rend heureuse. Elle attrape sa main, le tirant dans le lit. A ses côtés. Jusqu’aù petit matin.

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Il l’aime tellement Charlie, il arrive enfin à poser des mots sur ce qu’il ressent envers la blonde. Charlie se sent tellement bien avec elle, c’est comme si on lui avait enfin donné un sens à sa vie, c’est incroyable à quel point il l’aime et à quel point il serait capable de tout pour elle. La prendre en photo en cachette n’était pas mal intentionné, il ne fait pas parti de ces harceleurs sexuels, il voulait simplement développer son inspiration envers elle, à la voir chaque fois. Parce que pour lui, elle est la femme la plus magnifique au monde, et il n’hésite pas à lui dire alors qu’il part l’embrasser. Elle est tout pour lui, et il a envie de le hurler au monde. Il n’arrive même pas à croire que son compte Instagram vient de décoller, des mails d’agence, des chaînes de télévision qui l’appellent, tout ça grâce à elle. Il a envie de lui montrer son amour, à quel point il l’aime et quoi de plus qu’une nuit d’amour pour cela. Charlie la désire sans cesse, il a presque l’impression d’être accro au sexe depuis la croisière, il ne l’a jamais autant fait en si peu de temps mais il ne va pas vraiment s’en plaindre. Pour autant le gamin reste très doux avec elle, il n’a pas envie de la brusquer. Alors quand il la prend contre lui dans ses bras pour l’emmener dans le lit pour ne plus attendre une minute de plus, il est délicat pour ne pas lui faire du mal, prendre soin d’elle. Il n’a pas peur de la casser comme elle le soulève, mais a simplement peur de la perdre. « Je veux prendre soin de toi, je sais que j’vais pas te casser. C’est toi qui m’casse. Tu m'chamboules. » Le jeune homme lui offre un nouveau sourire avant d’accepter son invitation à la rejoindre sur le lit. Il se place sur elle afin de se sentir un peu plus puissant, bien qu’il ne soit pas ce genre d’homme à se sentir supérieur aux femmes, mais quand même. Il fond rapidement à nouveau sur les lèvres de la blonde tout en glissant des mèches de ses cheveux derrière ses oreilles. Il s’arrête un instant par besoin de respirer et observe la blonde avant de la renverser afin qu’elle prenne elle-même le dessus. Il a envie de la sentir à elle, à lui. Et à personne d’autre. « Je t’aime. » Il lui offre un nouveau sourire avant de glisser ses mains -froides- dans le dos de la blonde afin d’en décrocher son soutien-gorge. Il a envie d’aller vite, mais de prendre son temps en même temps. Foutu paradoxe. Il a tellement peur de la perdre, qu’il aurait envie d’arrêter le temps et que ce moment soit suspendu et recommence éternellement, éternellement jusqu’à épuisement. Parce qu’il l’aime. Plus que tout au monde.

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Saskia avait inspiré Charlie. La jeune femme était tellement heureuse de savoir qu’il l’était aussi, qu’elle le marquait suffisamment pour l’inspirer et il avait du talent. Elle était tellement fière d’être sa muse, elle était heureuse de pouvoir l’aider à s’épanouir, à se sentir bien, il le méritait. Toi aussi, t’as foutu un de ces bordel dans ma vie Charlie. La blonde rigole tout en l’entraînant avec elle dans ce grand lit froid. Saskia a longtemps pensé qu’après cette première nuit d’amour il n’y en aurait plus d’autre. Elle sait qu’elle a merdé et qu’elle l’a trahit en partant comme une voleuse ce matin là. Mais après cette croisière et ces jours à ne plus se quitter, elle sait qu’elle avait tord. Au dessus d’elle, il n’arrive pas à s’empêcher de l’embrasser. Ils ont toujours été attirés comme des aimants. La main de Saskia vient se perdre dans les cheveux du jeune homme alors que l’autre se retrouve à caresser la nuque de son mari. Son mari. Elle n’aurait jamais imaginé dire ces mots un jour. Ils s’arrêtent un instant, les yeux dans les yeux, ils échangent leur place, Saskia se retrouvant au dessus de lui. Ça la fait rire la gamine. Et puis, il lui dit qu’il l’aime et elle sourit. Comme une ado amoureuse. Il sourit et passe les mains dans le dos de la blonde pour dégrafer son soutien-gorge qu’elle balance dans la pièce. Saskia se penche pour embrasser Charlie avant de lui dire qu’elle aussi, elle l’aime. Je t’aime aussi. Et je suis fière de toi. Elle commence à déposer des baisers dans le cou du jeune homme, s’arrêtant quelques secondes par moment, tout en profitant pour passer ses mains dans la chevelure du blond avant de les descendre vers son torse. Elle est tout à lui ce soir. Jusqu’au petit matin. Jusqu’au dernier de ses jours. Saskia veut juste le rend fou, fou d’amour, fou d’elle. Fou jusqu’à en perdre la tête.

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L’envie de l’autre, le désir insoutenable envers l’autre. Charlie ne l’avait jamais autant ressenti avant de connaître Saskia. L’amour couplé au sexe est tout de même différent, cela n’a plus rien à voir avec ce qu’il a connu auparavant et il y prend un plaisir fou. À lui offrir du plaisir, mais aussi simplement à profiter d’elle, à la sentir sienne et à la voir crier sous ses gestes. Il n’arrive plus à quitter ses lèvres, elles sont si douce et il l’aime tant qu’il n’aimerait ne jamais la quitter. Parfois, à la fin de ces moments-là pendant la rechute, il pense à son avenir sans elle. Cela le terrorise tellement, il n’a pas envie de se séparer d’elle, pas de la perdre. Charlie profite de ces instants comme si c’était les derniers, parce que la possibilité est beaucoup trop forte pour en douter. Il n’a plus envie de se prendre la tête, le canadien vit chaque jour comme si il était le dernier. Sa vie a pris un nouveau sens depuis que la blonde est arrivé, il en a vraiment conscience, il est plus entreprenant, beaucoup moins gamin et n’hésite plus à prendre des décisions. Bien sûr, il reste Charlie, cet homme parfois un peu trop immature, mais Crash semble s’être envolé pour laisser place à un bel homme. Un homme dont la blonde est fière et l’entendre le dire, ça le bouleverse. Son soutien gorge n’est plus qu’un lointain souvenir, et Charlie glisse doucement ses mains contre la poitrine de sa femme afin de la caresser doucement et faire monter le désir en elle. Avec elle, le sexe sauvage, ce n’est définitivement pas ce qu’il préfère. Lui faire l’amour comme à une déesse, voilà ce qu’il souhaite, c’est ce qu’ils font et cela les satisfait amplement. Doucement, Charlie se raidit et se tend grâce aux caresses de sa muse, il la désire tant que plus rien n’est difficile, elle est à lui, il est à elle et cela jusqu’au bout de la nuit. Désireux de sa femme, Charlie décide de quitter la poitrine de la blonde pour glisser doucement une de ses mains vers le sud dans son sous-vêtement afin de retrouver ce qu’il affectionne tant. Autrefois, Charlie avait peur des femmes, il était maladroit, du genre à compter comme Otis sur l’horloge en espérant faire jouir sa partenaire. Maintenant, tout est différent avec la blonde, il se laisse guider par son instinct, par son désir, et cela le réussit. Chaque soupir de l’américaine est une douce mélodie à ses oreilles et le blond en profite, recevant lui aussi du plaisir de sa part, physiquement, mais aussi psychologiquement à l’entendre gémir ainsi. Il veut la rendre folle, qu’elle craque sous ses doigts, qu’il la prenne, tout entière et dans toutes ses émotions. Il veut l’aimer. L’aimer elle toute entière, et pour le restant de ses jours.

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L’amour. C’était quelque chose qui, il y’a encore un an, était totalement inconnu pour la jeune femme. L’amour, elle savait que parfois, la vie ne tournait qu’autour de ça, mais ne l’ayant jamais vécu, elle ignorait qu’elle pourrait presqu’en perdre la tête. L’amour, le vrai. Le seul, l’unique. Le premier et le dernier de sa vie serait Charlie. Suspendue aux lèvres de son âme-soeur, elle se sent en confiance, elle se sent protégée et heureuse plus qu’elle n’a pu l’être dans sa vie. Elle a confiance en lui, en ses gestes, en ses mains qui se baladent sur son corps frêle. Faire l’amour avec l’homme qu’elle aime, un concept qui ne lui était pas réellement familier au départ et pourtant, la différence entre cela et ce qu’elle a connu est bien réelle. Les mains de Charlie se baladent sur la poitrine de la jeune femme qui prend plaisir à essayer de rendre son homme fou à son tour. Parce que c’est mutuel, parce qu’elle aime quand c’est partagé. La jeune femme veut être proche de lui, le plus que possible. Saskia a juste envie de lui, de partager ce moment intime, s’éterniser à ses côtés jusqu’à ce que l’aube ne tire un trait sur cette nuit d’ébats. Les mains du jeune homme lâchent la poitrine de la jeune femme qui en profite pour se coller à lui et l’embrasser de nouveau. Elle aime sentir les lèvres de son homme posée contre les siennes, elle aime cette proximité, le fait de presque sentir son coeur battre. Alors que lui descend sa main dans une zone légèrement plus au sud, pour pénétrer l’intimité de la blonde, elle soupire légèrement de plaisir. C’est étrange comme elle se sent bien à ce moment là. L’amour du bout des doigts, dans toute sa poésie comme elle dit si bien. Saskia commence alors à mordiller délicatement la lèvre inférieur du jeune homme. Elle sent l’organe du jeune homme se durcir, ce qui la faire sourire légèrement, pratiquement flattée, une fois de plus. Ce qui les sépare à ce moment là n’est autre que le morceau de dentelle rouge qu’elle porte encore mais qui ne devrait pas tarder à glisser le long de ses jambes et finir sa course sur le sol de la chambre.

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Recevoir du plaisir à en donner. Atteindre l’orgasme en écoutant celui de son partenaire. Mais surtout, avoir son coeur qui bat, l’amour filant dans ses veines et l’esprit plongé dans celui de sa blonde, voilà l’état d’esprit de Charlie. Il aimait Saskia et la désirait plus fort que tout, un désir bestial qu’il ne connaissait pas avant de l’avoir rencontrer. Elle passait avant lui, avant son propre plaisir et c’est naturellement que le canadien glisse ses mains contre le corps de la jeune femme pour caresser sa poitrine, puis ses hanches, avant de se frayer un chemin vers son intimité déjà prête à l’accueillir. Il a envie de la voir se courber sous ses doigts, de la rendre folle. c’était ça qu’il aimait chez elle, sa folie. Grâce à celle-ci, elle était apparue dans son regard, dans ses rêves les plus profonds, l’avait embrassé, avait accepté sa demande en mariage deux fois. Ils revenaient d’une croisière extraordinaire, et grâce à elle, Charlie était devenu un homme. Un homme qui se sentait enfin bien dans sa tête et dans son corps après des années de souffrance. Le pouce de Charlie commence à caresser le bouton des plaisirs de la jeune femme afin de la préparer à l’issue merveilleuse, et le gamin sent son outil se durcir tout à coup. Il lâche un léger sourire contre les lèvres de la blonde, il l’aime tellement. Les soupirs de sa muse s’accentuent, et le photographe choisit ce moment pour attraper la main de sa femme afin de la guider vers son plaisir à lui. Il a envie qu’elle lui fasse plaisir, envie de la sentir contre lui, avant de se glisser en elle. La main libre de Charlie se glisse contre les fesses de Saskia afin de descendre doucement mais surement sa dernière dentelle, mais il s’énerve, il n’y arrive pas, et ça le rend fou. Fou d’elle. « Aide-moi à virer ça, ça m’gêne. » Il ne peut pas s’empêcher de rire tellement qu’il est heureux. Rêveur, un désir plein la tête et des envies pleines au corps, le voici qui renverse de nouveau Saskia pour la surplomber une nouvelle fois maintenant qu’elle s’est débarrassée de son vêtement. Il l’embrasse une dernière fois sur les lèvres avant de descendre doucement, déposant de léger baiser contre sa mâchoire, puis contre sa nuque. Il s’attarde doucement dans son cou tandis qu’il remonte une de ses mains pour caresser doucement la joue de la blonde, d’une douceur infinie. Ses lèvres déposent de nouveau des baisers d’amour contre la poitrine de la jeune blonde, définitivement, il ne peut plus attendre, il a envie d’elle plus fort maintenant. Des baisers déposés contre son ventre contre lequel il souffle légèrement, le blond se redresse doucement pour attraper la blonde et la coller contre lui. « Je t’aime, je t’aime putain. » Puis il s’empare de nouveau de ses lèvres dans un baiser des plus passionné. Il se glissera en elle quand elle se sentira prête. Il attend son signal. Le top départ pour le septième ciel.

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La température grimpait à une vitesse fulgurante. Charlie connaissait les moindre recoins du corps de la belle et inversement, ils avaient appris à se connaître physique durant cette période assez courte qu’avait été la croisière. Les mains du blond se baladent sur le corps frêle de la gamine qui lâche des soupirs de plaisirs dès qu’il s’approche des endroits sensible alors que son autre main est déjà bien occupée. Dans sa tête, Saskia se sent bien, elle se sent épanouie, c’est con à dire mais ces moments qu’ils ont passé ensemble récemment l’ont tellement inspirée, motivée, elle se sent prête à tout, surtout par amour, pour lui, elle pourrait aller jusqu’au bout du monde s’il le lui demandait. Son doigt s’égare sur le bouton des plaisirs de la blonde, ce qui a tout comme effet sauf de la calmer dans son élan. Alors qu’elle sent l’organe de son partenaire se durcir, il attrape sa main pour la guider plus au sud. Elle sait comme faire maintenant, bien que la position ne l’avantage pas des masses. Malgré tout, la blonde aime lorsqu'il la guide. Alors qu'elle commence à satisfaire le blond, celui ci sembler décidé à passer à la vitesse supérieur et de dégager ce morceau de tissu qui les sépare encore. Comme demandé, elle l'aide à virer ce sous-vêtement qui n'a plus rien à faire là, clairement. Entendre le rire de Charlie s'élever dans la pièce la fait marrer. Lorsqu'il la renverse, elle rigole encore plus. C'est un petit marrant et parfois, il est un peu maladroit malgré tout il reste son Charlie. La tête de la blonde atterrit dans l'oreiller et le jeune homme l'embrasse de nouveau avant de commencer à déposer des baisers dans son cou et sur sa poitrine. Je t'aime aussi. Répond la blonde à son mari lorsqu'il lui dit qu'il lui. Et elle aussi, elle l'aime. Elle l'aime tellement qu'elle pourrait en crever. Il l'embrasse de nouveau et plus passionnément, la blonde passe sa main dans les cheveux du jeune homme tout en partageant ce baiser. Charlie... D'un coup, la blonde se sent légèrement désorientée. La chaleur semble être montée mais pas uniquement dans la pièce, puisqu'elle meurt de chaud soudainement. Charlie, j'me sens pas bien.. La blonde pose sa main sur son front et ferme les yeux un petit instant, en espérant pouvoir reprendre le cours de ses pensées. Les secondes sont longues, elles ne passent pas et la blonde commence à sentir son coeur palpiter de plus en plus fort, jusqu'à s'évanouir totalement. Le noir. Le néant. Plus rien.

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Le désir et la chaleur étaient présents ce soir, plus que les autres soirs. Un nouveau départ, une nouvelle vie, une vie à laquelle Charlie a tant rêvé. Il était enfin heureux, pleinement aujourd’hui. Il allait pouvoir faire le métier qu’il rêvait de faire depuis sa plus tendre enfance, il était marié, avec sa femme, il l’aimait et elle l’aimait. Rien ne semblait plus pouvoir les séparer et leur union charnel ce soir était la suite d’une longue série. Il aimait sa blonde, et lui donner du plaisir apparaissait comme le plus beau des cadeaux qu’il pouvait lui faire, et se faire. À entendre sa femme gémir de plaisir, le gamin en prenait autant pour lui, c’était une mélodie si belle et heureuse à ses oreilles. Il avait chaud, envie d’elle à l’étape supérieur. La blonde s’occupait de son engin à la perfection, le gamin sentait qu’il avait besoin de s’introduire en elle maintenant, il voulait la prendre toute entière mais la dernière barrière de tissu le gênait, il avait besoin d’aide. Il se sentait mieux ainsi, mais voulait prendre son temps pour faire les choses bien, alors il s’empare de ses lèvres pour les dévorer une fois de plus encore. Il ne se lasserait jamais d’elle. Pas d’elle. De ses yeux. De ses mains sur son corps. De ses cheveux. De son caractère, de sa folie, de sa tendresse, de sa douceur. De sa voix. De son amour. Charlie l’aimait, il l’aimait si fort qu’il serait prêt à en perdre la tête. Les sentiments qu’il ressentait pour elle étaient bien réels, et la blonde affirme la réciprocité. Il l’embrasse de nouveau de manière passionnée, avant que la blonde ne prononce son prénom. D’un ton qu’il n’apprécie pas vraiment. Il décale doucement son visage d’elle avant de déposer une main sur sa joue, lui demandant du regard ce qu’il se passe, elle ne se sent pas bien. « Ma belle, qu’est-ce qu’il se passe? » Il se décale d’elle tout en caressant sa joue. Charlie s’inquiète immédiatement, la blonde est pale, elle n’a vraiment pas l’air bien et le garçon n’est pas rassuré. Jusqu’au moment où il observe les yeux de sa femme se fermer, et là, c’est la panique totale. Le gamin se redresse immédiatement en prononçant le prénom de la blonde, puis il comprend que ça ne va plus. Elle est en train de perdre connaissance, et le gamin panique. « Saskia, putain Saskia non, ma beauté, Saskia. » Il panique, il se lève du lit pour se dépêcher d’attraper son téléphone qu’il a laissé sur la commode et appelle le 911. Au bout du fil, il essaie de donner les informations les plus précises possibles. Il panique, il se sent pas bien lui aussi. Le haut parleur en place, il écoute les consignes du 911, glisse sa main contre le cou de sa femme pour surveiller sa respiration et son pouls. Il l’aime. Il n’est pas prêt. Pas prêt à la perdre.

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S’évanouir, vivre dans le noir et la solitude. La jeune femme ne s’était pas imaginée faire un malaise lorsqu’elle a débarqué chez son mari un peu plus tôt ce soir là, c’était pas le plan initial, ils devaient simplement passer la nuit à deux, être heureux et amoureux. Sa santé en avait décidé autrement. Alors que son cœur s’était mit à battre fortement, elle avait perdu connaissance. Elle s’était sentie mourir. D’amour et physiquement. Elle n’avait pas eu le temps de répondre à Charlie qu’elle s’était déjà sentie partir. C’était la seconde fois depuis qu’ils se connaissait, c’était la seconde fois que cela arrivait alors qu’ils passaient simplement leur soirée ensemble. Ses yeux s’étaient fermés et son corps ne donnait plus signe de vie. Son cœur s’était arrêté de battre tout simplement, le palpitant était à l’arrêt. Sans avoir réellement envie de redémarrer. Cinq minutes sans vie. Cinq minutes qui avaient paru être une éternité à cause de cette lumière blanche vers laquelle elle tentait d’avancer tant bien que mal mais ce n’était pas le moment. Ce n’était tout simplement pas le moment de partir définitivement pour elle. C’est comme si quelque chose tentait de la ramener sur terre alors qu’elle pensait tout simplement avancer vers la lumière et partir, en paix. Parce que ce cancer la fatiguait même si elle ne disait rien. Elle était fatiguée même si elle ne suivait aucune chimio, aucun traitement. Bien qu’elle avait déjà parlé d’un potentiel essai clinique. D’un coup, la lumière avait disparu, elle était de nouveau perdue dans les ténèbres. Jusqu’à ce que ses poumons se remplissent d’air et que son coeur ne se relance. Difficilement.

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La panique. Le désespoir. La peur. Le noir. Le jeune homme sent sa blonde sombrer dans un autre monde, et il n’arrive plus à garder son calme. La nuit qu’ils devaient passer ensemble devait être la plus belle, la plus extraordinaire de toute. Ils devaient fêter la réussite du blond, être heureux. Toute cette joie et ce plaisir prennent tout à coup une autre odeur, un autre goût. La blonde a perdu connaissance, et le gamin essaie de surveiller sa respiration et son rythme cardiaque tandis que l’opérateur des urgences lui indique quoi faire, en le rassurant. Une ambulance arrive, et vite. Vite. Charlie essaie de parler à sa blonde, de lui dire qu’il l’aime, que tout va bien se passer. Puis tout à coup. Le silence. L’absence de battement cardiaque. Charlie ressent pourtant le sien battre beaucoup plus vite tout à coup, quand il comprend. Sa tête se colle à la poitrine de la jeune femme, elle ne respire plus, elle ne respire plus. Charlie est là. Et elle n’est plus là. Charlie pousse un hurlement, les larmes dévalent ses joues. « Elle respire plus, elle respire plus, elle est en arrêt ! » Qu’il hurle au téléphone tandis qu’il entend les sirènes s’avancer vers l’appartement. Nu, nus, il s’en fiche totalement et essaie de commencer un massage cardiaque pour ramener la blonde à la vie. Il ne veut pas la perdre, il n’est pas prêt, ce ne peut pas être le moment, ce ne sera jamais le moment, ce n’est pas le bon moment, il est terrorisé et pourtant il s’applique, il s’applique à effectuer ces premiers gestes de secours. Des gestes qui lui sauveront peut-être la vie. Il pleure quand un pompier traverse rapidement la maison pour le rejoindre à l’étage, suivi d’un autre, de plusieurs hommes. Et il est là, il doit laisser sa blonde dans les mains d’homme qu’il ne connait pas et pourtant. Ces hommes lui sauveront peut-être la vie. Deux minutes. Deux minutes que son coeur ne bat plus. Le blond attrape rapidement un caleçon afin de se rhabiller sans lâcher sa femme des yeux. Il s’habille, rapidement, puis un pompier annonce qu’il y a un coeur. Un coeur. Un nouveau souffle. Un souffle de vie. Un souffle d’espoir. La blonde est rapidement emmenée par les hommes en blanc, Charlie ne peut pas les suivre, alors il hurle, il hurle qu’il est son mari, qu’il l’aime et qu’il a le droit de venir. Et il monte dans cette ambulance, terrorisé. À l’idée de la perdre. Une seconde fois…