meaghan&giulia

Lorsque j'avais entendu parler de cette soirée speed-dating organisée pour la Saint Valentin, je n'avais pas hésité avant de m'inscrire. J'étais très loin de chercher une relation, ni même de rencontrer LA personne. Cependant, j'avais toujours eu envie de participer à ce genre d'évènement, pour rire seulement. Et, je pense ne pas avoir été la seule à prendre cela comme une blague, cela se remarquait ceux qui étaient là de façon totalement sérieuse et, le reste. Après m'être installée à la table indiqué, une jeune femme se présenta devant moi. « En speed dating avec une nana. Pas trop mon genre j'avoue... » Je n'avais pas pu m'empêcher de laisser sortir un léger rire de ma bouche. Elle aura finalement dit exactement ce que je pensais. « Au moins, on est deux ne t'en fais pas. Mais, jouons le jeu. » dis-je en souriant à mon interlocutrice. J'étais bien heureuse de ne rien trouver de sérieux à la situation. Je tendais alors mon bras vers elle afin de lui serrer la main. « Moi c'est Giulia, italienne comme tu peux l'entendre. Enchantée ! On doit apparemment parler de notre plus grande fierté, alors dis moi tout. »

Bien que je n'étais pas attirée par les femmes, j'étais malgré tout subjuguée par la beauté de cette personne qui se trouvait devant moi. Je me disais que les hommes présents allaient être ravis de pouvoir discuter avec elle.  Plus grande fierté? Sans aucun doute mon entreprise! » Forcément, cette réponse attisait ma curiosité. « Tu es donc ton propre patron, c'est intéressant ! Ca nous fait un point commun alors ! Une entreprise de quoi ?» répondis-je tout sourire. D'habitude pourtant à l'aise, j'avais malgré tout du mal à être entièrement naturelle. Je le sentais, et j'avais malheureusement peur que cela pouvait se voir. J'avais cette impression que mon intérêt était porté par ce principe de speed-dating. « Moi ma plus grande fierté, c'est mon frère. Ok, ça fait un peu cliché comme les parents qui sont fiers de leurs enfants. Mais, il a accompli tellement de chose que j'en suis fière, puis j'ai un petit peu contribué à tout cela. Enfin, j'étais un petit coup de pouce disons. » Je racontais rarement à quel point j'avais pu aider mon frère à ce qu'il comprenne qu'il pouvait être autonome de lui-même, car, oui pour moi il ne l'était pas devenu grâce à moi, mais il ne savait juste pas forcément comment s'y prendre.