Donner son cœur avec un bouquet de fleurs... (theodore)

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1 – Né d'un père québécois et d'une mère latino, Theodore provient d'une union de deux étrangers qui ont immigré dans la province de l'Ontario pour leurs études. En plus de cette ville natale, il alternait les vacances scolaires entre deux destinations : le Brésil, contrée où est née sa mère, et un village paumé du Québec où vivait son paternel.
2 – Même s'il a grandi dans cette ville cosmopolite, Theodore s'est souvent senti comme un gars de la campagne. Il s'est toujours senti plus vivant au contact de la nature, en se promenant dans les forêts immenses pour observer les nuances d'orange, rouge et jaune des feuilles sur lesquelles il marchait. Toujours plus vivifiant de regarder son père aider le sien dans l'élevage de brebis, de nourrir les nouveaux agneaux qui avaient naquis depuis leur dernière visite. Il sautait sur les bottes de foin étalées dans la grange, caressait les bêtes avec intérêt ; il a toujours préféré le bruit des bottes en caoutchouc lorsqu'il sautait dans la boue des longs terrains verdoyants, plutôt que les bruits parasites qui résonnent en ville.
3 – Il a même envisagé de reprendre l'élevage, mais n'a pas eu le temps de faire ses preuves puisqu'ils ont dû revendre le domaine, la rentabilité de l'exploitation ne leur permettant pas de s'occuper convenablement des animaux. Ses parents se sont de toute façon installés durablement à Toronto, construisant leur propre commerce de fruits et légumes, les nouvelles modes d'alimentation saine et végétarienne engendrant principalement la réussite de leur projet. Depuis que son père s'est isolé dans la maison familiale rachetée avec les dernières finances des grand-parents, suite à une maladie qui dévastait son état physique, Theodore a repris les rênes.
4 – Il a connu son épouse au lycée, c'était sa meilleure amie de l'époque. Theodore, effacé et peu ouvert aux échanges, n'avait pas beaucoup d'amis. Elle était plus rayonnante, plus joviale et affable que lui, pourtant elle ne trouvait pas sa place parmi les autres. Souvent, il a eu le sentiment qu'elle valait mieux qu'un gars timide comme lui, alors qu'elle passait son temps avec lui lors des récréations ou des travaux de groupe. Et puis, ils étaient les rares latinos de cette école. Avec l'autre, ils se sentaient simplement bien. La complicité s'est réellement tissée au fil des mois, Theodore s'étant même découvert un caractère taquin et affectueux avec elle. Il aimait entendre son rire, le provoquer, l'invitant alors à poursuivre ses blagues à son encontre. C'était naturel avec elle, il était lui, avec ses qualités que Leandra parvenait à révéler, et même les défauts et toutes ses peurs qu'elle tolérait en plus de les atténuer. Un peu maladroit, il avait de la difficulté à lui exprimer ses sentiments et c'est souvent elle qui a dû prendre les devants pour qu'ils en viennent à construire une relation durable. C'est elle qui a fait sa demande en mariage, alors qu'elle l'avait tant espérée de sa part ; elle encore qui a émis l'envie d'ajouter des enfants à cette famille formée.
5 – Theodore n'était pas réticent à l'idée d'être père, il avait seulement peur de ne pas réussir à le devenir ou tenir ce rôle idéalement. Il avait même peur de ne pas réussir à s'attacher à eux. Il n'est pas toujours juste lorsqu'il est énervé, pas toujours agréable, mais il s'applique à être présent, compréhensif et à l'écoute chaque fois que le calme est redescendu ou qu'ils connaissent une problématique qu'ils ne savent pas comment régler. Il est fier de la famille qu'ils ont construite, fier des trois merveilles qu'ils ont conçues : Romane, 14 ans ; Livia, 9 ans ; Jay, 6 ans.
6 – Theodore a toujours été très respectueux et aimant envers sa famille, trouvant le bonheur simplement dans tous leurs moments partagés. Il n'en attendait pas davantage de sa vie, se contentait de ce que les autres pouvaient décrire comme une banalité : avoir la maison, les enfants, son épouse, et même le chien, le parfait tableau du quotidien réussi... Cette banalité l'apaisait, lui offrait le cocon nécessaire à son évolution. La famille est devenue pour lui un moyen d'assurer sa stabilité, de se retrouver lorsque l'agitation extérieure se faisait trop prenante. Ces quatre êtres étaient son souffle d'oxygène chaque fois qu'il en manquait.
7 – Il ne sait pas trop quand la lassitude a pris le dessus, quand il s'est senti moins heureux, moins amoureux de sa femme qui semble avoir besoin de nouveauté, de nouvelles habitudes qu'il ne cautionne pas toujours. Il ne comprend pas son désir de voir des copines autour d'un verre plutôt que d'aller chercher ses enfants à l'école. Se sentant de plus en plus seul devant ses responsabilités, il cherche lui aussi le divertissement qui s'est chassé de la maison avec ses absences régulières.
8 – Il faisait des recherches sur internet quand il est tombé sur une publicité pour un site de rencontres. Il s'est orienté sur le lien qui le redirigeait vers une proposition d'inscription, lui promettant de rencontrer des gens loyaux et sincères. Pour une fois curieux de savoir ce que pouvait lui réserver le destin, il s'est laissé tenter, pour tisser uniquement des liens amicaux. Il n'avait aucune idée derrière la tête, si ce n'est de connaître quelqu'un qui pourrait simplement lui apporter un souffle nouveau. C'était avant de croiser la route d'Ares, d'un papa divorcé avec qui il s'entend plutôt bien, même très bien... il ne sait pas quoi faire de cette nouvelle équation, de cet inconnu qu'il prend plaisir à découvrir... et avec qui il est naturel d'être lui.
9 – En plus du jardinage et de l'entretien de ses terres, sa passion qui détend ses nerfs même si elle l'épuise physiquement, il bricole beaucoup à la maison et s'y connait dans ce domaine. Il adore surtout confectionner des choses pour les gamins, leur ayant même construit une cabane dans l'arbre au fond du jardin. Il aime aussi la musique, l'opéra et le cinéma. Il se rend régulièrement aux spectacles avec sa plus jeune fille qui semble s'être pris d'affection pour les films en noir et blanc ainsi que les airs d'opéra. Il apprécie qu'elle s'intéresse à des sujets divers, détournés du petit écran smartphone qui obsède son ado.
10 – Quand il a besoin de se décontracter, il s'attarde dans « sa pièce », lit des livres, écoute des vinyles de vieille musique ou compose des morceaux avec sa guitare. Il ne se trouve pas forcément bon, ne joue pas dans l'espoir de conquérir une notoriété, mais seulement pour assembler quelques notes de musique.
11 – Theodore est désormais fils unique, sa fratrie s'étant décomposée lors d'un accident dont il s'est toujours senti responsable. Il se le remémore très peu, le chasse même de sa tête lorsqu'il dépose régulièrement une fleur sur la tombe de sa sœur. Sa cadette de 5 ans qu'il n'a jamais pu oublier. Il se souvient seulement de la phrase qu'il lui avait lancée ce jour du drame alors qu'il était à peine ado. « T'es même pas cap de sauter avec moi. » Il l'entraînait toujours dans ses bêtises, alors qu'il était bien souvent le seul à s'en prendre une par le paternel. Ils avaient sauté de la falaise pour atterrir dans l'eau agitée, ensemble, les mains liées. Les remous les avaient emportés ; il n'avait pas évalué que le courant les entraînerait avec une telle violence. Leurs mains s'étaient détachées, n'ayant pas la force nécessaire pour se maintenir assemblées. L'un comme l'autre peinait à garder la tête hors de l'eau, buvait des gorgées qui les étouffaient davantage. Il avait tenté de nager jusqu'à elle pour la sauver, mais la noyade avait été assurée. Lui s'en est sorti, se raccrochant à une branche apparente, mais il n'en est pas ressorti indemne.  
12 – Depuis qu'il a perdu sa petite-sœur et qu'il a manqué de se noyer, Theodore a peur de l'eau. C'est sa grande phobie, ne rentrant plus dans un bassin où il n'a pas pied et où l'eau remue.
13 – Angoissé et introverti, Theodore ne sait pas exprimer les sujets qui le pèsent. Au lieu d'aborder les sources de ses tracas, qui tendent ses nerfs au quotidien et retiennent toute son attention, il relâche sa frustration autrement, à travers d'autres discussions ou des préoccupations inventées. Il s'énerve pour des raisons qui deviennent des motifs peu valables et surtout détournés de la cause initiale, esquivant de plus bel la confrontation sur ce qui le perturbe réellement. Il s'attaque parfois aux enfants, râle après eux pour qu'ils rangent leurs chambres ; ce qui le tend, certes, mais qui dissimule surtout le véritable problème. Theodore aurait de toute façon dû suivre une thérapie depuis longtemps, passant toujours en travers, faute de motivation pour voir ce monstre-contrôleur-de-cerveau, autrement dit « le psy », et de parents trop peu fermes. Il n'a pas guéri de ses blessures bien ancrées, ne réalise pas que son passé a eu un impact considérable sur ses pensées et sa personnalité d'aujourd'hui. Il continue de vivre, de se faire du souci continuellement sans jamais ressasser ce qui est à l'origine de toute cette anxiété ambiante.
14 – En plus de cet agacement qui survient parfois, sa nervosité se déclare sous la forme de différentes habitudes ou mouvements compulsifs. Quand l'angoisse le tiraille, son œil droit cligne frénétiquement ou ses dents mordillent sa lèvre intérieure, sans qu'il ne puisse le contrôler – il ne le remarque d'ailleurs pas forcément. Du côté des TOC, il est victime de cette peur de contamination et du besoin de symétrie, faisant de lui « un maniaque », « un hypocondriaque », « un toqué » aux yeux de son entourage. La vision d'objets mal rangés ou alignés, ou celle de la transmission de virus dans une poignée de mains, l'obsède au point qu'il aura tendance à éviter ces situations inconfortables. Toujours armé de chiffons, de produits ménagers et de son éternel sens de l'ordre à la maison, de son gel hydroalcoolique fourré dans une poche lorsqu'il sort, Theodore s'applique au quotidien à exterminer les bactéries qui pourraient entrer en contact avec sa peau.
15 – Il déteste les conversations stériles, du genre sur la pluie et le beau temps. Il les évite mais s'appuie toutefois dessus de temps en temps, quand ça l'arrange ou que les gens l'ennuient. C'est aussi pour cela qu'il évite les marchés et la sortie des écoles, sachant pertinemment que les clients ou parents des autres élèves font de ces discussions leur passe-temps favori.

pseudo/prénom Blondie/Emeline. âge 24 ans. d'où viens-tu ? Je viens du Nord, mais j'ai déménagé il y a quelques mois à l'opposé, à Nîmes. comment tu as trouvé notre petit forum? Par mon copain, @Ares Murillo.   Et puis je le vois souvent en fond sur l'ordi de ma coloc, @Jane Charlton     au premier coup d’œil ? Il correspond totalement à mes attentes : beau, actif, au Canada, et petit plus : le gif du p'tit gars trognon de love actually dans le contexte et l'application de rencontres qui est la base de leur relation et qui va donc bien nous servir.      autre?  

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<taken>oscar isaac</taken> ⋆ <name>theodore beaudoin</name>