(kaia, lewis) + jour de tempête.

Ses derniers jours, tu sentais que la météo était instable. Bon, il ne fallait pas trop en attendre de Toronto non plus. Mais tu n’aurais jamais pensé que ça puisse se dégrader à ce point-là. Quand est-ce que ça à commencer déjà ? Ah oui. Dernière heure de cours, la moitié des élèves somnolaient, tandis que l’autre moitié était éparpillé entre une minorité qui écoute, et une majorité qui surf sur le web. Tu t’en fichais pas mal désormais, ceux qui voulaient réellement réussir dans cette branche, écoutaient. Les autres venaient seulement pour compléter le nombre d’heures de cours minimum pour accéder aux examens et donc aux années suivantes. La salle qu’on t’avait attribuée, était l’une des plus belles, enfin pour toi. Un style un peu ancien, avec des grandes fenêtres arrondies, ton bureau tournait le dos à celle-ci, ce pourquoi tu passais ton temps debout pour avoir un œil sur l’extérieur et ses multiples beautés de la nature. Ce soir-là, étrangement, la lumière naturelle se mit à baisser soudainement, laissant inonder Toronto d’une pénombre absurde. Si jusqu’ici, tu avais des oreilles attentives, petit à petit ce n’était plus le cas. Ton regard se pose automatiquement sur ce qui semble être une tempête de neige, mais pour toi, ce n’était pas surprenant. Car ça faisait déjà quelques jours, que le temps tournait au vinaigre. Tu décides tout de même de ramener l’ordre, la neige est commune par ici. Mais si jusqu’ici, tout était normal, l’extinction des lumières l’étaient bien moins. Tu soupires, agacé de la situation et des élèves qui commencent à chahuter. Encore une fois, tu remets les choses en place, quitte à passer pour un prof aigri, tu sais pertinemment que ce n’est pas la panique qui ramènera l’ordre. Enfin, au bout de quelques minutes, deux surveillants arrivent et préviennent de la fin des cours, mais d’un confinement dans les salles du bas, en attendant que ça se calme – ou pas. Tu laisses enfin la main aux messagers, tous les élèves finissent par suivre le cortège. De ton côté, tu clôtures la file, veillant à bien fermer la salle. Tu ne peux pas t’empêcher d’avoir une petite pensée pour Kaia, qui doit avoir cours aussi à cette heure-ci dans l’université. Tu sors ton smartphone, pour lui demander si elle va bien, si elle est rentrée chez-elle ou si elle est dans les locaux, mais sûrement dû aux intempéries, ton sms ne voulait pas partir, comme bloquer. Tu soupires, remettant le téléphone dans la poche de ta veste, continuant ta marche, observant l’extérieur par les fenêtres des couloirs.

outfit + Tu soupires, ta tête appuyée contre ta main, tu laisses ton regard divaguer sur l’extérieur - météo capricieuse. Il neige, depuis des heures durantes. Il neige depuis des jours durants. Il neige sans intention de s’arrêter. Une tempête, comme souvent à Toronto, et malgré ta courte présence sur le territoire t’y voilà déjà habituée. Te voilà à presque regretter la pluie londonienne. Sous ton regard les arbres s’agitent, se plient. Tu sens cette perturbation plus intense que d’habitude. Pourtant, tu ne t’en inquiètes pas plus que ça reprenant le fil tes paroles de ton enseignant. Les minutes s’écoulent, la pénombre les accompagnants. Dehors le ciel ne laisse place à aucune lumière, se montrant simplement sombre et menaçant. À tes côtés Jessa, fait mine de frissonner, et tu ne peux t’empêcher de rigoler. L’enseignant vous reprend, moment choisi par la lumière pour se couper, vous plongeant dans un noir quasi complet. La surprise amène forcément un tas de questionnement qui se transforme rapidement en un brouhaha géant. Tu n’es pas plus rassuré que les autres, mais tu es du genre rationnel, alors tu fais rapidement le lien entre la météo extérieure et la coupure. Jessa, elle est terrorisée, alors tu tentes tant bien que mal de rassurer la jolie brune tandis que le professeur lui tente de ramener le calme, mais se fait rapidement interrompre par deux surveillants venus annoncer la fin des cours. Loin, pour autant de vous lâcher dans la nature, ces mêmes surveillants vous mentionnent un confinement dans l’attente d’une amélioration de la situation. Vous voilà donc à les suivre, et même avec Jessa a ton bras, tu ne peux t'empêcher de penser à ton professeur préféré. Avait-il encore cours à cette heure ? Devait-il lui aussi subir ce confinement ? Tu ne caches pas l'espérer - légèrement. C’est rapidement que vous atteignez les salles du bas miraculeusement éclairées par ces lampes de survie. Puis la voix des pions traverse celle des élèves. Ils vous demandent de rejoindre la salle la plus au fond du couloir. Ce couloir vous le traversez mené par votre professeur, et toi tu en profites pour laisser tes yeux traîner sur les salles annexes, toujours dans cet espoir de croiser sa bouille. Une bouille qui comme une réponse finit par apparaître. Tu ne peux retenir ton sourire, satisfaite et soulagée de le voir ici. Dans l’espace dédiée à votre classe, tu ne peux t'empêcher de penser à la présence de Lewis à quelques mètres de toi. Tu as envie de le retrouver, mais cela ne va-t-il pas l’embarrasser ? Tu décides pourtant de prendre le risque, partant rejoindre sa salle, invoquant une envie pressante à ton enseignant. « Lew…. Euh Monsieur Mayfair, il semblerait que nous ayons besoin d’un tuteur pour nous rendre aux toilettes, et comme vous êtes deux ici, contrairement à nous, on m’a demandé de venir réclamer chez vous. » Dans la salle, des sifflements et acclamations accompagnent ton arrivée. Tu soupires, épuisée d’être jugée sur une simple apparence. Une apparence que tu continues de subir malgré les changements opérés. Il faut dire que les mots employés à ton encontre ont bien changé. « Kaia, j’peux t’y accompagner moi aux toilettes s'tu veux. » Ton majeur se dresse. « Perds d’abord ta virginité, et on pourra en reparler Tom ! » Tu soupires, attendant que Lewis te rejoigne.

La marche se finit au rez-de-chaussée des locaux, tu apprends par quelques discussions indiscrètes, qu’il n’y a plus de place dans le réfectoire pour tous s’y confiner. C’est le bazar, mais finalement une solution est trouvée, les classes avoisinantes la cantine se retrouvent récupérées pour y entasser le plus de monde. C’est donc pas anormal de te retrouver avec une professeure pour gérer deux classes dans une seule salle. Etant un peu fatigué de la situation et sur les nerfs, tu as mis une seule règle dans la pièce : garder un maximum le silence, aucun chahut. Finalement, les élèves se font discrets, discutent entre eux en attendant plus de nouvelles. La professeure cherche d’ailleurs à communiquer avec toi, mais tu es dans la limite de l’insociable, alors elle abandonne rapidement. Soudainement, une blondinette qui ne t’es pas inconnu entre dans la pièce, prétextant avoir besoin d’un prof pour se rendre aux toilettes. Bien sûr, tu te rends compte que Kaia fait un effet indésirable sur les garçons présents dans la pièce, mais une réflexion de trop vient particulièrement t’énerver. La demoiselle répond hâtivement, mais ton rôle de professeur prend le dessus. Tu te diriges vers ledit élève, qui est l’un de tes cours. Tu tends la main, et peut-être par habitude de ta part, il flanche et te donne sa carte d’étudiant. « Monsieur Niedbalski, j’espère qu’à mon prochain cours vous me montrerez autant d’entrain que vous venez de me le prouver. » tu soupires avant d’en rajouter une dernière couche. « Vous connaissez la chanson, n’est-ce pas. Vous retrouverez votre carte chez le proviseur, une sanction l’accompagnant. Je vous prierais également de me ramener ce que vous pensez de la thèse de Mme. De Beauvoir "On ne nait pas femme, on le devient". » tu tournes les talons revenant dans un silence malaisant vers le pupitre qui sert aujourd’hui de point de surveillance pour mômes agaçants. Avant même que l’autre professeure n’ouvre la bouche pour prendre le rôle d’accompagnatrice, tu te mets en avant. « Mme. Ghiringhelli, je peux vous laisser seule pour accompagner ses demoiselles ? » un hochement timide pour valider la demande, tu quittes finalement la pièce en prenant la première place pour accompagner Kaia et son amie, enfin, tu le supposes. Tu restes silencieux jusqu’aux dits toilettes, où la première jeune femme pénètre, tu retiens Kaia d’y accéder. Tu vérifies autour de toi, qu’aucune personne ne soit susceptible de te voir discuter plus intimement avec la demoiselle. Le champ étant libre… « Kaia, tu vas bien ? » tu passes ta main dans la chevelure blonde, inquiet pour elle. Mais tu as l’impression qu’elle est bien plus forte qu’elle ne pourrait y paraître. « J’ai essayé de te joindre par texto, mais avec les intempéries, je n’ai pas réussi. Je suis simplement soulagé que tu ailles bien, même si je préfèrerais te savoir chez-toi. » tu soupires, à la situation que vous vivez. Tu t’adosses contre le mur posant ta tête en arrière, véritablement fatigué. « Je suis énervé, tu sais. Ce sont des gamins, tu n’aurais pas dû réagir, ils vont continuer, et ça m’agace de savoir que tu pourrais revivre ça, en dehors de ma vue. » Bien sûr, tu ne te prends pas pour son défenseur, mais tu as un certain pouvoir en plus, qui pourrait privilégier la situation. Tu sais d’avance, qu’avec la sanction qu’il risque d’avoir, celui-ci ne recommencera pas de sitôt. Mais il reste tellement d’autres petits cons indisciplinés…

outfit + Il te rejoint, et tu tentes tant bien que mal de restreindre ce sourire au coin de tes lèvres. Il faut dire que la jolie brune à ton bras ne te permet pas de profiter comme tu le voudrais de la présence de l’homme. Alors forcément vos échanges restent cordiaux, tu te permets un simple merci, mais rien de plus. Cette frustration que tu ressens tu la détestes, il est si près de toi mais en même temps si loin. C’est vrai que dans ces lieux chacun de vous doit tenir sa position - toi celle de l'élève, lui celle de l’enseignant. Tu souffles discrètement. Tu regrettes. Oui tu regrettes déjà d’avoir écouté ton coeur au lieu de ton cerveau. Non pas lors de ce doux instant chez lui, mais bien lors de ces quelques minutes dans cette salle de confinement. Tu as écouté ton battant, sans penser à rien d’autre. Étrange, toi pourtant si raisonnable, tu perds toute notion de sens lorsqu’il s’agit de Lewis, et te voilà maintenant dans cette position inconfortable. Une position qui s'achève lorsque se dresse face à vous la porte des toilettes. La brune, s’y hâte. Tu vas pour la rejoindre, mais le brun t’y empêche. Tu laisses alors ton sourire éclater. « Je vais bien Lewis… » Tu accompagnes tes mots d’une main sur son visage, laissant doucement glisser ton pouce sur sa joue. Lui ses doigts partent à la rencontre de tes longueurs blondes et tu frissonnes légèrement. Son contact est un réel soulagement, tu peux enfin être à nouveau toi-même. « Purée, t’étais si inquiet pour moi c’est tellement mignon… Ca me donne tellement envie de t’embrasser… » Tu mordilles ta lèvre inférieure, pour te retenir de prendre ses lèvres en otage. Surtout que tu le mentionnes pas, mais toi aussi tu t’es inquiété. Alors le voir ici face à toi est une réelle délivrance. D’autant que contrairement à lui, tu préfères le savoir ici avec toi, que seul chez lui. Puis Lewis, il s’écarte pour prendre appuie contre le mur derrière lui. Tu laisses une certaine distance entre vous, par précaution. « Tu sais j’ai l’habitude maintenant, alors te prends pas trop la tête pour ça. Je subissais leurs mots déjà bien avant de te connaître. J’ai appris à vivre avec… » Tu soupires et pose ton regard sur l’homme, reprenant aussitôt. « Malgré tout, je dois bien admettre avoir beaucoup apprécié voir mon professeur préféré se montrer si autoritaire. » À nouveau, tu laisses tes dents mordiller ta lèvre inférieure, et tu t’approches suffisamment pour pouvoir lui susurrer au coin de l’oreille. « Et par apprécier, j’entends émoustiller. » Tu te recules, reprenant alors ta position initiale. Tes billes bleues sur lui se teintent de malice. Lewis, tu le provoques délibérément, t’amusant finalement de cette situation compliquée entre vous. Douce adrénaline parcourant ton corps.

L’amie de Kaia s’engouffre dans les toilettes, te laissant la chance de discuter très brièvement avec la demoiselle ; bien vite tu comprends qu’elle va bien, et ça te soulage. Tellement bien, qu’elle ne change pas, et vient te taquiner. Elle fait passer un message subliminal, que tu ne manqueras pas d’exaucer. « S’il te manque juste ça… » tu t’approches de la blondinette pour lui donner un baiser, que tu sais faire durer comme il faut, avant de délivrer ses douces lèvres de celles du méchant professeur. Ton regard est un peu moins strict, surement dû à ton rictus en coin de lèvres. Bien que celui-ci s’atténue en discutant de la réaction de ses abrutis, et de ce que vie la demoiselle depuis bien longtemps. En vérité, tu n’as pas grand-chose à répondre, tu es un fervent défenseur des femmes, mais tu ne peux pas savoir ce qu’elles vivent, tu es un homme. Mais tu essaies simplement de faire changer les choses, petit à petit, comme tu le peux. Mais comme à son habitude, Kaia envoie paitre les mauvaises ondes, et recommence à nouveau son petit jeu. Tu zieutes de nouveau les environs, pour le moment personne. Tu tires la demoiselle à toi, ça suffit les enfantillages, tu passes tes bras autour de la jeune femme, laissant tes mains se poser naturellement sur ses fesses. Tu viens croquer sa nuque, puis le lobe de son oreille. Tu joues aussi avec elle, tu es affreux. Tu souffles dans son oreille quelques mots, d’une voix suave. « Dommage, que ton amie soit-là. Vraaaiment dommage. » tu ris alors doucement, reculant ta tête pour voir le minois de la demoiselle. Tu reprends un peu de sérieux, dégageant de ta main une mèche de cheveux qui ne cesse de tomber sur le visage de Kaia, la coinçant derrière son oreille. « Tu es joliment habillée aujourd’hui, tu es craquante. » tu en ajoutes une couche, mais tu devais le dire. La porte des toilettes tremble, te défait de la blondinette, gardant ton sang-froid. Forcément, vous n’auriez jamais pu rester autant de temps que vous ne le vouliez. Puis pour le coup, tu n’as aucune idée de comment retenir de nouveau celle qui fait battre ton cœur. Obligé de reprendre ton rôle de professeur, tu soupires, évitant tout regard complice avec Kaia. « Je vous raccompagnes dans la salle, tout est bon pour vous ? » la brune se recolle de nouveau à ta blondinette, prenant le pas. Tu suis alors les jeunes femmes, en arrière. Kaia se distingues bien des autres, ses formes, sa façon de s’habiller, la finesse et la beauté de ses jambes avec ses jolis talons. Elle te fait craquer, heureusement pour toi, tout te rappel que tu dois bien te tenir dans ses locaux, et arrêter de fantasmer. L’avoir vu, et avoir pu discuter avec elle aura-t-il était suffisant ? Évidemment que non.

outfit + Lewis, il écrase la distance entre vous pour faire tes lèvres siennes. Tu te fais surprendre. Oui car tu l’admets jamais tu n’aurais pensé l’homme capable d’une telle hérésie sur son lieu de travail. Tu ne le repousses pourtant pas, accueillant même ce contact avec un plaisir à peine voilé. Lui répondant même, tu t’accroches au col de sa veste, rendant l’échange légèrement plus intense. Quand il sépare vos lèvres, tu aimerais pouvoir en réclamer plus. Tu te contiens pourtant non sans une difficulté certaine. Il faut dire que tu malgré la couleur de tes cheveux, tu restes doté d’une certaine jugeote. Dans ces lieux, Lewis a bien plus à perdre que toi, alors tu peux jouer mais pas céder. Le faire virer n’étant clairement pas dans tes projets. Pourtant Lewis n’hésite pas, et tu adores ça. Ses mains s’installent sur tes fesses, puis son souffle chaud se balade sur ton cou. Tes paupières se ferment, soupirant légèrement d’aise quand il te mord doucement. Le brun brise ses limites que tu t’imposes. Tu le sens remonter doucement, il susurre au creux de ton oreille et tu esquisses un sourire. « Je le regrette aussi… » lui souffles-tu tandis qu’il s’affaire à repousser cette mèche capricieuse derrière son oreille. Chacun de ses gestes est une décharge électrique pour ton bas-ventre. Sait-il à quel point tu te retiens de ne pas lui sauter dessus . Assurément non. Vous n’avez pourtant pas le temps d’aller plus loin, ni toi le temps de lui retourner son compliment que la porte à vos côtés se manifeste. Vous reprenez vos places, vos rôles aussi. Avec la brune qui se raccroche à ton bras, il redevient votre professeur, se transformant de l’homme qui te serrer contre lui quelques secondes plus tôt. Cette frustration vient à nouveau t’habiter lorsque vous reprenez la direction de vos salles respectives. Tu n’as pas assez profiter de sa présence. Tu en aurais voulu plus… Pourtant les secondes menant à votre séparation se rapprochent. Jusqu’à ce que tu te retournes subitement vers lui.« M. Mayfair quelle tête en l’air je vais encore avoir besoin de vous. M. Griffith m’a demandé de récupérer des documents à son bureau... » Jessa à tes côtés hausse un sourcil d’incompréhension, tu décides de l’ignorer. Il est à présent certain qu’elle te posera des questions sur ta relation avec ledit professeur Mayfair, mais tu tenteras de contourner comme tu le peux le moment venu. Tu laisses la jolie brune rejoindre votre salle de confinement, non sans la lâcher du regard, lui promettant de faire vite, et lui demandant aussi de te couvrir auprès du prof. Lorsqu’elle disparaît de ton champ de vision, tu te retournes vers l’homme. « Nous voilà à présent seuls M. Mayfair. » Tu hausses un sourcil, passant à nouveau devant lui, tu lui glisses doucement, presque comme un murmure. « Salle des profs ? Ton bureau ? Autre ? » Tes billes bleues retrouvent leur malice, tu ne tiens plus de vouloir le sentir contre toi. Tu ne cesseras pourtant pas ce jeu, ces limites que tu t'es imposées, tu ne souhaites pas encore les franchir.

Est-ce que tu devrais t’étonner, de l’ingéniosité de la demoiselle ? Tu n’aurais jamais pu prétendre quoi que ce soit, sans éveiller des soupçons. Après, tu sais qu’à jouer ce petit jeu, tu risque de t’y brûler les ailes. En terme général, du moins. Aujourd’hui, toute l’attention étant fixée sur cette foutue tempête de neige et ses dysfonctionnements, tu peux te permettre d’être en roue libre. Tu ne cherches pas à comprendre, tu fais mines d’être blasé pour que son amie ne se doute de rien, mais t’es pas forcément bon acteur. Mais on s’en fout, son amie est enfin hors de portée. Kaia semble enjouée, et prend son rôle d’élève presque à cœur. Tu ris, c’en est devenu incontrôlable à ses côtés. Tu saisis sa main dans la tienne, tout en prenant tes précautions. Tu ne dis rien à la jeune femme, tu ne lui réponds pas. Juste tu l’emmènes, dans un endroit à la fois loin d’être sécure dans cette situation-là, et à la fois, tu connais les conditions. Eloigné des couloirs fréquentés par les élèves, s’affichent une pièce qui devrait lui être inconnue, puisque tu n’y vas que très rarement. Tout le personnel en ont un badge, tu utilises donc le tiens, sachant pertinemment que tu ne craindra rien à ça. La porte s’ouvre finalement avec un peu d’aide de ta part, s’affiche enfin la pièce. Le poste de sécurité du bâtiment. Tu connais les horaires des agents de sécurité de l’université, et en ce moment-même, ils sont tous bien loin du dit bâtiment. « Et voici, les coulisses, ma très chère ! » tu veuilles à fermer la porte grâce au verrou, toujours très utile, surtout dans un moment comme ça. Les vidéosurveillances sont toutes éteintes, donnant un air très sombre à la pièce, mais tu te rappelles qu’il y a des lampes à pétrole dans le coin, c’est loin d’être le meilleur outil pour une ambiance romantique, mais au point où vous en êtes… Tu te démerdes à allumer les deux présentes, les plaçant dans des endroits stratégiques, où vous ne pourrez pas les bousculer. Il vaux mieux prévenir que guérir. Tu t’assois finalement sur l’une des chaises de bureau, regardant la demoiselle avec un petit sourire espiègle. Tu tapotes vivement de deux coups rapprochés tes cuisses, comme pour l’inviter à venir te rejoindre. Tu n’attends plus qu’elle. « J’espère que tu n’as peur, de rester seule avec ton professeur… Ma jolie Kaia. »

outfit + L’homme se mure dans le silence. Il ne pipe mot à tes paroles se contentant de saisir ta main pour te guider. Une main que tu viens resserrer de tes doigts. Vous traversez le bâtiment pour vous retrouver devant une porte dont tu ne connais pas l’aboutissant. Où peut-il donc bien t’emmener ? Si tu ne lui faisait pas confiance, tu commencerais très certainement à avoir peur. Il passe alors son badge, et après un petit bip la porte se déverrouille. De tout évidence, cette pièce n’est pas destinée aux élèves, et tu ne caches pas t’en sentir privilégiée. Ta main toujours dans la sienne, tu continues de te laisser guider. identifiant à présent clairement la pièce comme un poste de sécurité.  « Et bien me voilà chanceuse. » Sur tes lèvres, ton sourire s’étire. La pièce baignée par la pénombre s'éclaircit grâce aux lampes dégotées par Lewis. La lumière tamisée te permet de distinguer un peu plus les traits de ton partenaire. Des traits sur lesquels tu peux distinguer une certaine espièglerie. Lui aussi joue, de ce jeu instauré quelques minutes plus tôt. Tu pouffes doucement. Il te propose ses jambes comme fauteuil, tu décides de t’installer sur le bureau lui faisant face. Tu ne laisseras pas t’avoir aussi facilement, à lui de venir à toi, non l’inverse. « Tout dépend de ce que ce professeur compte faire... » Ainsi face à lui, tu mimes un frisson. Tes lèvres s’étirent un peu plus, dans un sourire joueur. « Pensez-vous que je devrais avoir M. Mayfair ? » Puis d’un geste de pied habile, tu fais rouler la chaise de Lewis jusqu’à toi. Appuyant sur les poignets pour arrêter sa course, ton visage à quelque centimètre du sien. « Peur de vous ? » lui susurres-tu au creux de l’oreille. Oreille que tu n’hésites à mordiller juste histoire de rendre la pareille au brun replaçant par la suite ton visage face au sien. Lewis, tu veux le pousser à bout, tu veux qu'il craque et te prenne sauvagement contre son bureau. Tu veux retrouver cette autorité aperçue, lors de votre prochain ébat. Tu veux qu'il te fasse hurler de plaisir, et tu veux lui rendre la pareille. Mais tu envisages aussi cette hypothèse, celle impliquant qu'il ne craque pas, celle où chacun de vous retrouve son espace de confinement sans qu'aucun geste déplacé n'aient été fait, celle où tu rentres chez toi rêvant de le sentir contre toi...

Ta demoiselle découvre enfin l’endroit, et te laisse bidouiller pour rendre la pièce plus intimiste, moins sombre. Une fois réussi, tu prends place, pensant bêtement que la jeune femme viendra faire ce que tu lui demandes. C’était sans compter le caractère de la demoiselle, tu l’avais presque oublié. Elle continue son petit jeu, te vouvoyant, tu es tellement habitué à ça, que ça ne te fait ni chaud ni froid. Tu aurais une préférence pour le tutoiement avec elle, mais tu l’as laisse jouer, ça ne la rend pas moins mignonne. « Rien qui ne soit pas interdit par la loi ! » Voilà une bonne manière de lui rappeler qu’en ses lieux, vous n’êtes pas censés vous retrouver de la sorte. Mais encore une fois, c’est l’occasion, il n’y en aura peut-être pas d’autre, alors tu fous aux oubliettes les lois vous concernant. Après tout, en dehors, vous êtes… deux personnes consentantes sur la relation dont vous vous êtes fixés. La voilà qu’elle te fait rouler la chaise jusqu’à elle. Encore une fois, tu as juste envie de rire, c’est quoi cette flemmardise de ne pas vouloir s’approcher, après, tu pourrais en dire de même. Toujours dans l’excès, elle se fait tentatrice. Tu ne sais pas encore si tu vas suivre son petit jeu, ou si tu dois rester sage. Un peu réfractaire au départ, même si tu sais que vous n’aurez aucun problème en étant là, si ce n’est quelques questionnements sur ta disparition de la salle de confinement, tu ne peux t’empêcher de penser que ce n’est pas le bon endroit pour fricoter. Mais le côté amoureux de toi reprend le dessus, mais sans forcer les choses. Tu écoutes un peu plus tes pulsions, sans déborder, tu ne dois pas aller trop loin. Tu embrasses ta Kaia, croquant un bout de sa joue, tes mains surplombants délicatement les épaules, les bras, pour arrivées à sa taille. Tu es plus bas qu’elle pour une fois, elle est sur le bureau. Tu regardes malicieusement ta bien aimée, la questionnant. « Mais a quoi t’attend-tu, vilaine ? » Si jusqu’ici tu as respecté tout son être, tu te décides de déborder un peu de ton cadre imposé, en faufilant l’une de tes mains sous son pull, tu tiens toujours son regard, peut-être un peu interrogateur. Tu te rapproches un peu plus d’elle, pour aller lui donner quelques baisers sur ses hanches à peine visible, son ventre, tu remontes un peu, t’aidant de ton autre main pour dégager le passage de ce foutu pull. Tu arrives sur le sous-vêtement de la jeune femme, ses seins délicatement enveloppés. Tu la regardes une dernière fois, avant de tirer légèrement un côté de son soutien-gorge, pour apercevoir son mignon petit téton, qui a l’air d’avoir bien plus froid que tu ne le pensais. Ça t’arrache un rire, mais tu fais vite abstraction, allant doucement le réchauffer en lui donnant de multiples baisers. Sage, tu le redeviens, plutôt rapidement. Tu replaces le tout sur la demoiselle, comme initialement mis, tu te lèves enfin, pour aller te coincer entre ses cuisses et l’embrasser fougueusement. Non, tu ne comptes pas la prendre sur ce bureau, ni dans l’enceinte de l’université. Mais bon dieu, ce que tu as hâte de la retrouver dans ton lit, et lui arracher ses vêtements, ça te fait peine de la voir frileuse ! « Tu préviens ta famille, ce soir tu dors chez ton amie ? » une invitation à mentir à ses parents ? Tu es bien vilain !

outfit + Rien ne va pas plus… Lewis te touche et tu t’embrases. Ses mains redécouvrent ton corps, et tu repousses ta tête en arrière, laissant de long soupir de plaisir franchir la barrière de tes lèvres. Des mains qui laissent rapidement placent à sa bouche, tu te laisses envahir par le plaisir de cette sensation sur ton corps, tes mains s'agrippant au rebord du bureau et tes ongles s’y plantant. Difficile de te contrôler quand ses lèvres légèrement humides s’attardent sur cette zone douce zone érogène que représente tes tétons - des tétons tendus, par le froid mais surtout par le plaisir. Lewis, tu le veux mais la réciproque semble incertaine. Il te rhabille, recouvrant délicatement ta peau dénudée. Te redressant légèrement, tu souhaites lui exprimer ta déception mais ton brun ne t’en laisse pas le temps, prenant place entre tes jambes, il s’appuie contre toi, ses lèvres sur les tiennes, dans un baiser sensuel qu’il sépare bien trop rapidement à ton goût. Vos visages à quelques centimètres, tu ne peux m'empêcher de soutenir son regard, laissant afficher une certaine malice et un sourire au coin de tes lèvres. Son faciès, tu le repousses doucement. « Le devrais-je ? » Après tout, n’est-ce pas pécher que de te mentir à ces personnes ayant tout donné pour t'élever, mais plus important pense-t-il sincèrement que tu vis encore avec tes parents ? Tu l’admets, tu es jeune mais tu tiens plus de la jeune femme que de l’adolescente. Cela fait maintenant quelques années que tu as quitté le cocon familial, et quelques mois que tu as laissé tes parents à Londres en faisant le choix de t’installer à Toronto. « Ou bien peut-être devrais-je inviter cette amie sous mon toit ? » Tu rigoles doucement. Il est légitime qu’il se pose la question après tout tu es déjà venu chez lui mais lui de son côté n’a jamais franchi le pas de ta porte. Tu as pourtant envie de lui faire découvrir ton chez-toi. Tes mains se détachent du bureau, pour s’amuser avec le col de sa chemise, conservant cette proximité entre vous. Tu laisses ton brasier s’éteindre doucement. Il est évident qu’il ne se passera rien de plus que quelques baisers et caresses dans cette pièce - à ton plus grand regret. Tu poses ta tête contre son épaule. « Lewis, tu sais cette période d’essai j’ai hâte qu’elle s'achève... » Ce temps de réflexion tu l’as surtout voulu pour lui, pourtant il représente une épée de Damoclès au-dessus de ce que tu chéris plus que tout - votre relation. Tu le sais que tu seras dévastée s’il en venait à camper sur ses positions concernant votre différence d’âge, malgré tout tu l’accepterais, juste parce qu’il l’aura voulu, juste parce qu’il aura considéré que son bonheur se fera sans toi.

Tu restes dubitatif lorsqu’elle te répond, ça ne fait pourtant qu’un tour, pour que tu puisses comprendre la finalité. Tu es bien bête face à la ravissante Kaia, qui du haut de ses vingt deux ans ne vit plus chez ses parents. Tu n’es tout bonnement pas habitué, de part tes relations, puis en voyant également la majorité de tes élèves. Ils ne sont pas comme Kaia, ou plutôt, elle n’est pas comme eux. Et ça, tu dois bien l’avouer, ça te plaît. Tu as réussi à y découvrir une âme de guerrière, une femme meurtrie par le décès de son âme-sœur, une demoiselle forte et sensible. Elle te plaît, tu voudrais la croquer. Mais l’environnement t’en empêches. Tu es fou, fou d’elle. Mais pas au point de vous créer des problèmes. Tu as pris la décision de t’arrêter, avant de ne plus pouvoir contrôler ses pulsions, que seule elle, peut te faire apparaître. Au lieu de ça, tu recules, t’éloignant physiquement de la demoiselle qui à choisit elle-même de donner de la distance. Tu écoutes finalement le petit bout de femme qui te fait face. Tu n’es pas malin, c’est certain, et elle a de la répartie à revendre. Alors tu ris, comme réponse, tu ris de bon cœur. Mais ce n’est pas suffisant. « Non, ça va aller. Je nous préfère seuls. » Avoue-tu. Puis, tu ne portes pas franchement son amie dans ton cœur, pourtant tu viens de la rencontrer, mais si elle vient à se faire trop curieuse, elle se mettra au milieu de ta bien aimée Kaia, et ça, ce n’est pas bon pour toi. Pour vous. Tu ne veux pourtant pas l’empêcher de continuer son amitié, mais tu risques de la lui voler un peu, la Kaia. La belle tripotes ton col, et avoues presque timidement que ce qui vous lie, et à la fois vous éloigne, elle aimerait la détruire. L’arrêter. Tu le voudrais aussi, mais qu’est-ce que deux semaines, après tout ? « Elle arrivera bien plus vite que tu ne le penses. » Tu caresses alors tendrement la joue de la blondinette, avant de tenir son menton pour lui donner un petit baiser, réconfortant. Tu avais oublié cette partie de toi, presque craquante, un peu trop faible. Ou plutôt, depuis quand l’es-tu devenue ? « Faisons un deal. Le soir même, je t’invite au restaurant. Pour fêter cette fin de période. » Ton regard en coin, un sourire coquin, tu conclus. « Est-ce que ça t’irait ? »

outfit + Doucement s’échappe de tes lèvres un rire enjôleur, ses réponses ne te laissent en rien indifférente. Il faut dire que rien en lui ne te laisse indifférente. « Très bien. Je raye donc plan à trois de la liste. » Tes pupilles claires soutiennent les siennes. Tes doigts fins titillent le col de cette chemise. Ton visage s’installe contre son épaule puis tu te laisses aller. Aller à des confessions. Aller sur ces choses que tu as eu le coeur. Situation difficile. Situation qui te déstabilise légèrement. Toi tu n’as jamais connu cela. Alors oui tu t'interroges. Sur vous, sur votre devenir, sur la fin de cette période d’essai. Il est une chose dont tu es certaine, cet homme, tu ne veux pas le perdre. Ni dans deux semaines, ni jamais.  Sa voix te parviens, calme, doucereuse. Tu te redresses légèrement. « Tu le penses ? » Parce que toi non. Les jours tu les comptes. Tu les rayes mêmes. Ces jours qui te sépare de ce moment fatidique. Il sent cette détresse, et ses lèvres prennent contact avec les tiennes. Rapidement, simplement, mais cela te suffit.  « A la seule unique et raison que tu m’annonces rien de déplaisant. » Tu plisses légèrement tes yeux, mais tu ne peux retenir ton palpitant qui frappent contre ta poitrine. Tu n’arrives même plus à le cacher. Tu es folle de lui. Simplement folle de lui. Juste folle de lui. Agrippant sa cravate tu l’attires un peu plus à toi. Tes lèvres partent à la rencontre des siennes dans un baiser bien moins sage que celui qu’il t’a apposé. Ta langue dansant avec la sienne. Tes doigts agrippant un peu plus fort le tissu de l’accessoire. Tu sépares délicatement vos lèvres. « J’espère que cette tempête ne va pas nous faire rester ici cette nuit… » Tu essuies le rouge sur ses lippes, et détache tes mains de sa cravate.  Lewis, tu l’écartes de ta personne. Difficile de l’avoir si proche de toi, sans pouvoir toucher autre chose que ses lèvres et ses vêtements. « D’ailleurs tu crois pas qu’ils vont s'interroger si on ne revient pas bientôt ? » Ton envie de retrouver cette classe est proche de zéro, mais tu dois aussi te montrer pragmatique. Vous ne pouvez rester dans ce poste de garde indéfiniment...

Tu sais pertinemment que la fin de votre idylle dans les recoins de l’université va arriver à son terme, tu ne peux pas abuser de trop, connaissant les professeurs, les rumeurs circulent vite. Tu observes ta conquise, avant de répondre, baissant le regard riant doucement. « En effet Kaia, tu peux rayer ça. » avant de rejoindre son regard, toujours la tête base. « Mais tu peux ajouter pleins de fantasmes et d’envies. Tu ne perdras pas au change, je t’assure. » tu es un homme passionné, et avec une jeunette à tes côtés, tous tes sens et envies reviendront petit à petit. Il y a de ça deux ans, tu n’aurais jamais pensé imaginer « fuguer » et te cacher dans une pièce de surveillance avec une élève. Pas la tienne, tu t’en fiches bien d’ailleurs. Celle-ci, vient calmement chercher à être rassurée, alors tu te dois de le faire. « Kaia, c’est à moi de m’inquiéter de cette foutue période d’essai, pas toi. D’accord ? » Tu viens lui tirer le bout du nez, voulant lui ôter toutes idées sur toi. Tu l’aimes, oui, tu peux le dire. Ce n’est plus un sentiment étrange, c’est elle, et ce ne sera pas une autre. Et tu espères au fond, que ce soit la même chose pour elle. Tu sens, qu’elle t’était destinée. Elle vient encore te surprendre, c’est qu’elle cache bien son jeu. « Promis, je serais gentil ce jour-là. » Si elle savait, c’est toi, qui avait bien plus peur d’elle, de cette fameuse fin de période. Ce qui trottait en tête, était risqué. Voudrait-elle réellement de toi comme futur compagnon, est-ce qu’elle ne se rendrait pas compte de la bêtise que c’est, que d’être avec un vieillard. Revoilà la demoiselle avec ses folies, elle agrippe ses doigts fins à ta cravate, pour saisir enfin tes lèvres. Tu en profites, bien sûr, tu te laisses faire. Regrettant amèrement de ne pas être chez-toi, chez-elle, peut t’importe. Tu es fou, mais tu ne te risqueras pas de lui dire, il faut la faire patienter, languir. « Hm. J’espère aussi, quoi qu’il en soit, tu as raison… Ne trainons pas trop longtemps ici. » tu te laisses débarbouiller les lèvres, très certainement imprégnées de son rouge à lèvres. Tu l’invites d’ailleurs à se lever, et te joindre. Tu fais le premier pas, sortant de la pièce silencieux. Tu te dois de retrouver ton statut de professeur. M’enfin, tu ne t’empêches pas, discrètement et à son passage, de lui toucher son royal fessier, lui palpant doucement celui-ci, suffisamment pour la faire réagir et agir en tant que félin. Elle t’attire, tu ne peux pas enlever ça de tes actions. Tu ris alors doucement, avant de joindre ton regard au sien, complice. « Je te laisse rejoindre ta salle Kaia, je ne peux pas revenir avec toi. Garde ton téléphone en poche. Ok ? » c’est le moment de la laisser partir, et ça te rends triste. Arf, tu es trop mielleux.