we share secrets, that's what keeps us close (bear)

Invité

- - toutes ces sensations sont là pour nous rappeler que les choses s’arrangeront, ça vaut le coup de continuer à se battre.
(@bear rockatansky)

C'est une drôle de semaine pleine de rebondissements qui s'achève. La rencontre de ses colocataires à été agréable, mais ce qui marque principalement ce voyage, dans l'esprit de la belle, c'est les retrouvailles inattendues. Lorsque son ours préféré l'a vue enfermée dehors. Elle a décidé de s'installer à côté de lui dans le car parce qu'elle avait envie de sentir sa présence près d'elle en rentrant sur New York. Dans la plus grande honnêteté, elle n'aurait pas envie que ce moment s'arrête. La tête posée sur son épaule, elle a fermé les yeux, elle s'est paisiblement endormie. Cependant, le car s'arrête, ce qui réveille la belle. Coup d’œil furtif vers la fenêtre, elle remarque la noirceur du ciel et Bear qui s'est endormi, lui aussi. Elle le regarde quelques secondes, il est beau quand il dort. Même quand il ne dort pas en réalité. Qu'est ce qui la retient de lui dire qu'elle l'aime au final? Elle le regarde comme s'il était la chose la plus précieuse de sa vie. Vice versa, elle le sait parfaitement. Parce que c'est ce qu'ils sont au final. Elle se décide à le réveiller délicatement. C'est alors que la voix du chauffeur s'élève à l'avant du bus, les prévenant de l'arrêt et de la tempête. Fraîchement débarquée du bus, elle court vers le petit shop avant de se rendre compte qu'elle a perdu Bear, quelque part entre la banquette et l'intérieur du magasin. La panique s'empare d'elle, non seulement la tempête ne la rassure pas, mais elle se retrouve toute seule et c'était pas le bon moment pour l'être. Elle a peur pour un rien Hollie. Elle ne le montre pas toujours parce que ça fait d'elle quelqu'un de vulnérable et elle n'a pas envie de l'être, surtout pas devant lui. C'est alors que la porte du petit magasin s'ouvre et qu'elle le voit apparaître. Rassurée, elle a pratiquement envie de lui sauter dans les bras, mais elle ne le fera pas. Elle se retourne, faisant semblant de chercher quelque chose dans les rayons, en espérant qu'il reviendra à sa rencontre. Lorsqu'elle retourne le regard en direction de Bear, elle se rend compte qu'il est entrain de s'approcher d'elle. Ne voulant pas s'attarder sur ses émotions, elle décide d'arborer un visage neutre avant de s'adresser à Bear. "Quel vent. Espérons que cela ne dure pas trop longtemps." Au fond d'elle, elle se dit que ça peut durer des jours, tant qu'elle est avec lui, rien ne peut lui arriver et elle en est consciente. Il la protège, d'un tas de choses. Et elle se sent en sécurité, toujours. Elle repose les yeux sur le rayon, ne voulant pas s'attarder sur Bear qui la trouble fortement. Lui, son charisme, sa présence, sa beauté, sa douceur. Parce qu'elle a peur et cette tempête ne la rassure pas du tout.

Code:

[color=#339999][b]"Hollie"[/b][/color]

Invité

We share secrets, that's what keeps us close @Hollie Edwards

Le freinage sec du bus et le crissement des pneus sur le bitum sort Bear de son demi-sommeil. Il grommelle quelque chose d’incompréhensible dans sa barbe, fait la moue et entrouvre ses yeux océans. La première vision qu’il a c’est le visage d’Hollie qui le regarde affectueusement avec un sourire. Ses lèvres s’étirent et il se redresse dans son siège. « Hey.. » murmure-t-il à l’intention de la jolie blonde en guise de bonjour. Leur situation n’a jamais été aussi peu claire et pourtant, il est heureux. Heureux d’avoir retrouver la belle par une nuit glaciale, enfermée à l’extérieur de son chalet. Heureux et reconnaissant que le destin leur ait un peu forcé la main. Heureux de la sentir là, tout de suite, blottie contre lui. Le chauffeur du bus annonce une alerte de tempête et Bear jette un regard un peu inquiet à l’extérieur. Le vent souffle déjà terriblement fort car le véhicule est légèrement secoué et le ciel est si sombre qu’on se croirait au crépuscule alors qu’il est encore tôt. Il se mord la lèvre inférieure et écoute les indications du chauffeur. Le regard qu’Hollie lui lance trahit la panique qu’elle ressent. « Allez, ne traine pas ma belle. Je te suis. » Il l’encourage à descendre du bus et s’apprête à faire la même chose lorsqu’il réalise que leurs affaires précieuses sont restées à leur siège. Il retourne donc à leurs places pour s’emparer de leurs deux téléphones et du sac à main d’Hollie ou elle a dû sans doute ranger ses papiers d’identité. On ne sait jamais…

Lorsqu’il sort du bus, c’est déjà la panique. Un énorme tronc d’arbre se fait arracher du sol et est projeté par les rafales de vent contre le car. Bear a le réflexe d’attraper la personne à côté de lui et de courir, et ils évitent de justesse une commotion ou une décapitation, au choix. « Tout va bien ? » La personne est sous le choc mais acquiesce. Déjà, notre grand ours quitte l’inconnu pour chercher Hollie dans la foule. Le stress bat dans ses tempes alors qu’il constate qu’elle a disparu. Vive et maligne comme elle est, elle doit déjà être à l’intérieur. Il prie de tout son être et se dirige vers le shop à son tour sans se soucier du reste du monde. Tout ce qui lui importe maintenant, c’est de retrouver la jolie blonde. Il pousse la porte du magasin et la petite clochette au dessus de la porte retentit et l’agace déjà. Il grimace. Le vent s’engouffre derrière lui et renverse un présentoir à magazines. Nouvelle grimace de l’ours maladroit qui serait tenter de s’excuser en temps normal, mais qui s’en fout complètement. La porte claque derrière lui et une poignée de personnes qui l’ont suivi. Il aperçoit Austin, son petit frère et un petit soupire de soulagement s’échappe d’entre ses lèvres. Son regard parcourt le reste de la boutique nerveusement, jusqu’à ce qu’il aperçoive la chevelure dorée qu’il cherchait. Ouf. Elle est là, saine et sauve. Il prend une profonde inspiration et se dirige ensuite vers elle un peu plus serein. Et la voilà qui commente la météo pour ne pas laisser paraître son stress. Un petit sourire se dessine sur les lèvres de l’homme malgré la situation désastreuse qu’ils sont en train de vivre. « Au moins, nous sommes en sécurité ici. » Il pose sa main sur l’épaule de la jeune femme. Ne sait pas trop s’il doit être plus avenant ou pas, au vue de leur relation qui n’en est pas tellement une. « Tu sais si tout le monde a pu rejoindre le shop ? » dit-il d’un air un peu inquiet en parcourant les rayons du regard. De plus en plus de monde s’agglutine dans les coins du magasins, mais impossible pour lui d’estimer si tout le monde est à l’abri. Il reporte son regard sur Hollie et la lueur de peur qu’il voit dans le regard océan de la jeune femme lui fait un pincement au cœur. Il aimerait tant pouvoir lui promettre qu’elle ne risque rien… La vérité c’est qu’il n’en est pas très sûr. Et elle se concentre tant à ne rien laisser transparaitre qu’il décide de ne rien dire pour ne pas l’inquiéter d’avantage.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr

Invité

- - toutes ces sensations sont là pour nous rappeler que les choses s’arrangeront, ça vaut le coup de continuer à se battre.
(@bear rockatansky)

À vrai dire, dans le vacarme que l'annonce à crée, elle n'a même pas entendu les mots de Bear. Elle a juste foncé, sans se retourner, pensant qu'il la suivait. C'est quelques minutes après - qui ont semblé être une éternité, qu'ils se sont retrouvés, sains et saufs. Au moins, ils sont en sécurité à l'intérieur, comme Bear l'a si bien dit. Quelques mots qui ont rassuré la jeune femme. Il a posé sa main sur l'épaule de la blonde qui a sourit suite à ce petit geste. Il lui demande par la suite si tout le monde à bien rejoint le magasin. Honnêtement, elle n'en a pas la moindre idée. Ne pas le voir dans ce petit magasin l'a tellement désorientée sur le moment qu'elle n'a pas réellement prêté attention à cela. "Je ne sais pas! Il s'est passé quoi dehors?" Hollie le regarde, attentivement. Elle a aperçu un mouvement de foule un peu avant qu'il ne rentre dans le magasin, ce qui la pousse à demander ce qu'il s'est passé dehors. Au dehors, la noirceur du ciel permet aux éclairs qui tombent de bien se dessiner. Le tonnerre résonne, ce qui surprend la jeune femme, qui sursaute légèrement. Hollie, elle a toujours adoré l'orage, mais savoir que cette fois c'est une tempête et que les conséquences seront différentes, ça l'effraie. Elle a eu l'habitude de s'endormir avec l'orage dehors. Tout comme le bruit de la pluie, cela la calme, ce qui est étrange. Son regard est attiré par la foudre qui s'abat par-ci, par là. Le regard perdu dans l'horizon, dans le ciel noir, elle panique un peu. Ce qu'elle ressent n'est en rien positif. Elle a presque envie d'aller se cacher dans les rayons plus dans le fond du magasin. La peur que les vitres éclatent peut-être. Déjà les lumières qui vacillent, c'est pas top. Hollie repose de nouveau toute son attention sur Bear. "Je pense que je vais m'éloigner de la baie vitrée. Au cas où elle éclaterait..." Ce n'est pas la première tempête que la jeune femme voit. Cependant, elle ne s'est jamais sentie aussi peu en sécurité. En temps normal, elle serait dans son lit, au chaud, en pyjama, à regarder la tempête derrière ses vitres incassables. Mais là, ce n'est pas le cas. Elle regarde Bear et se décide à s'éloigner pour aller s'asseoir entre deux rayons, un peu plus loin, vers l'arrière du magasin. C'est un fait, Hollie à peur. Lorsqu'elle se retourne, son regard croise celui de Bear, elle sourit faiblement avant de poser son regard sur son téléphone qui affiche le manque de réseau. De toute façon, qui pourrait-elle bien appeler? La seule personne avec qui elle pourrait partager ça n'est pas très loin d'elle. Ses parents peut-être? Ils sont à Brooklyn, ils savent ce qu'il se passe. Elle s'installe sur le sol froid, posant son regard sur le rayon qui se trouve devant elle. Le rayon des chocolats. Cela lui donnerait presque envie de manger et de payer pour tout ça avant de partir. Si seulement elle n'avait pas abandonné ses affaires dans le bus. Quelle conne.

Code:

[color=#339999][b]"Hollie"[/b][/color]

Invité

We share secrets, that's what keeps us close @Hollie Edwards

Au vue du stress qu’il lit sur le visage de la jeune femme, Bear se serait bien gardé de lui dire qu’un tronc d’arbre s’est éclaté contre leur moyen de transport, manquant de peu de le percuter lui et un autre type. Mais elle pose la question et il lit dans ses yeux qu’il ne va pas pouvoir lui cacher la vérité bien longtemps. Alors, avant qu’un autre ne raconte ce qui s’est passé en parlant très fort et en faisant stresser tout le monde par la même occasion, il s’éclaircit la gorge : « Le vent est très violent et… un arbre a été déraciné. » il voit les yeux de la jeune femme s’écarquiller et rajoute : « mais personne n’a été blessé ! » il fait une petite moue. « À part peut-être notre moyen de transport… » il fait une petite grimace mais il finit par hausser les épaules. Un coup de tonnerre détonne et fait vibrer les lumières du magasin ce qui provoque un mouvement de panique et quelques cris de surprises.

Il tente de rester zen coûte que coûte mais la situation n’aide vraiment pas à maintenir son optimisme. Sur le terrain, il a appris à ne rien laisser paraitre. Il a l’air relax mais au fond, il bouillonne. Il sait que laisser place à la panique ne résoudra rien et même aggravera la situation. Pourtant, la crainte qu’il arrive quelque chose à ceux qu’il aime grandit en lui et prend bientôt toute la place dans ses pensées qui tourbillonnent. Son frère est là, avec lui. Hollie aussi. Mais qu’en est-il du reste des siens ? Qu’en est-il de sa mère, de son autre frère et de ses deux sœurs qui sont à Brooklyn ? Qu’en est-il de son chien qui est en pension pour la semaine chez une amie ? C’est bête, mais oui, il s’inquiète pour tout et pour tout le monde, y compris ses animaux de compagnie.

Hollie semble complètement paniquée et déclare vouloir s’éloigner des vitres avant qu’elle n’éclate. Elle n’a pas tout à fait tord, au niveau sécurité, mais il n’aime pas la voir stressée et négative. Il la suit dans les rayons du fond sans réaliser qu’il porte toujours le sac à main d’Hollie sur l’épaule. Super dégaine, Bear. Si la situation n’était pas si catastrophique, sans doute aurait-il déjà eu des remarques. Il s’en fout. Il arrive près de Hollie qui s’est assise – recroquevillée sur elle même, plutôt – en face du rayon chocolat. Il sourit. Même sans le vouloir, elle a le sens pratique, cette fille. « Hey. Paniques pas. Je suis sûr que tout va s’arranger très vite. » Il lui sourit et s’assied à ses côtés en tailleur. « On est en sécurité ici. » Il a envie de lui dire qu’elle est en sécurité avec lui. La vérité, c’est qu’il pourrait bien la protéger contre beaucoup de choses… Mais les catastrophes naturelles ne font malheureusement pas parti de ses capacités. En s’asseyant près d’elle, son sac à main cliquette contre le sol et Bear arque un sourcil : « Ah oui, juste. Tiens je te l’ai pris… Au cas où tu en aurais besoin. » lâche-t-il en lui tendant le précieux sac. Il fait un sourire encourageant à la jeune femme qui est à ses côtés. Son regard parcourt le rayon qui leur fait face. Du chocolat, partout. Il se redresse, attrape une barre de chocolat fourré aux noisettes et la tend à la jolie blonde. « Tiens, ça te fera du bien ! Et ça te remontera le moral ! » dit-il avec un large sourire – un peu faux, certes, mais qui se veut rassurant.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr

Invité

- - toutes ces sensations sont là pour nous rappeler que les choses s’arrangeront, ça vaut le coup de continuer à se battre.
(@bear rockatansky)

Si il voulait la rassurer, c'est mal parti. En toute honnêteté, Hollie est en panique totale, au bord du malaise, lorsqu'il avoue qu'un arbre à volé et à atterrit sur leur bus. Sa réaction est pratiquement immédiate, du tac au tac, elle le regarde, les yeux écarquillés avant de commencer à ricaner, nerveusement et de répondre, pleine de sarcasme. "Super!" Leur bus, alors ça, c'est trop génial. Mais si ça avait été Bear? Genre quelques secondes auparavant? Oui, ça aurait pu être lui. Des gens meurent au quotidien, ça aurait pu être lui. Pour éviter de de ça, elle se souvient que le bus est hors service. Voilà qui l'inquiète tout autant, elle n'a pas envie de rester là, elle veut rentrer chez elle, mettre son pyjama et se glisser dans ses draps en soie. Penser à autre chose et peut-être avoir Bear à ses côtés. Elle ne veut pas mourir là, elle ne veut pas rester dans cette station service, sur l'autoroute. Elle soupire. "On partira jamais d'ici!" Elle rigole de nouveau, toujours aussi nerveusement. Elle imagine déjà les titres de journaux: les victimes de la tempête, coincés dans une station essence. Elle s'imagine déjà mourir avec un scénario terriblement digne du crash qui s'était produit dans la cordillère des Andes. Un frisson la parcours et elle tente de chasser cette image de sa tête. Même esi ils restaient coincés là des jours, ils avaient suffisamment de réserves afin de tenir. Alors qu'elle s'éloigne, elle ne capte pas réellement qu'il la suit, qu'il est à quelques pas d'elle. C'est, assise, après avoir regardé son téléphone qu'elle sent sa présence, elle relève donc la tête vers lui. Il tente de la rassurer comme il peut mais elle ne pense qu'à une chose: appeler ses parents. "Tu as du réseau sur ton téléphone ou, comme moi, le réseau n'est pas assez fort?" C'est peine perdue, elle le sait, mais malgré tout, elle tente. Elle aimerait bien avoir sa mère au téléphone, c'est bête, mais malgré son âge, parfois, entendre la voix de sa mère la calme. Entre temps, Bear s'installe près d'elle et il finit par lui rendre son sac. Elle regarde l'homme qui s'est installé à ses côtés et elle lui sourit, en profitant pour le remercier et déposer un baiser sur sa joue. C'est bête, mais son sac contient sa vie. De son agenda à ses cartes, c'est un vrai trésor. Alors, quand Bear lui tend, elle ne peut qu'être heureuse. Elle se souvienait l'avoir laissé dans le car, inintentionnellement. "Merci!" Elle se retourne vers lui, imitant sa position et elle sourit lorsqu'il lui tend une barre de chocolat. Elle déballe le chocolat et en mange un morceau avant de regarder Bear en rigolant. "Tu te souviens de mon amour pour le chocolat!" À ce moment, la foudre s'abat de nouveau près de la station, laissant Hollie sans voix, incapable de parler. Elle a peur, elle se demande si c'est pas la fin. Elle a réellement peur pour sa vie, ce qui la pousse à vouloir parler avec Bear, peut-être lui avouer ce qu'elle ressent, elle en sait trop rien en réalité. Il faut voir où cette discussion va les mener. Et surtout, si elle aura le courage de lui parler de ce qu'elle ressent. C'est toujours dans les pires moments qu'on se décide à ouvrir son cœur et elle ne fait pas exception à la règle. Pas mal de cadavres vont sortir du placard, elle a pas mal de choses à lui avouer. "Puisqu'on est coincés ici, je me disais qu'on pouvait parler. T'en dis quoi?" Et bien sûr, elle ne saurait pas par quoi commencer. Hollie n'a jamais vraiment eu à faire ce genre de choses, des déclarations d'amour, ça lui tombe dans la main généralement, mais là, elle sait qu'avec l'ultimatum qu'il lui a posé, elle n'a pas le choix. Et il est peut-être déjà trop tard. Elle n'en a pas la moindre idée.

Code:

[color=#339999][b]"Hollie"[/b][/color]

Invité

We share secrets, that's what keeps us close @Hollie Edwards

Hollie est dans un tel état de stress que Bear en est décontenancé. Certes, les circonstances ne jouent pas vraiment en leur faveur. Clairement, il préférerait également arriver chez lui, pouvoir être dans son loft, tranquille, sur son canapé. Intérieurement, il espèrerait avoir Hollie à ses côtés. La tempête ne le réjouit pas pour autant, mais tant qu’ils ne savent pas à quel point c’est grave et à quel point ce sera long, pour lui, pas la peine de se mettre dans tous ses états. C’est son côté reporter qui l’emporte, sans doute. Ne pas s’emballer tant qu’on ne connait pas toutes les variables. Il ne sait pas trop comment faire pour la rassurer parce que lui-même, sous son air serein, il stresse un peu malgré tout. Il se contente donc de la suivre sans rien dire. Peut-être en est-il mieux ainsi ? Ou peut-être qu’elle aimerait simplement qu’il prenne soin d’elle. Lorsqu’elle relève la tête, elle semble surprise de le voir là, à ses côtés. Un sourire se dessine malgré tout sur les lèvres de l’ours. Il murmure à nouveau : « Je suis sûr que tout va s’arranger très vite. » puis il s’assied à ses côtés et lui rend son sac. La reconnaissance qu’il lit sur le visage d’Hollie n’est rien en comparaison du sentiment qu’il ressent lorsqu’elle dépose un baiser sur sa joue. Il en rougirait presque, si son attention n’était pas également reportée sur la tempête qui s’abat sur eux. Il se contente de la regarder et de lui sourire. Pas la peine de rajouter quelque chose. Leurs regards suffisent, comme bien souvent.

Elle demande s’il a du réseau et il se souvient alors de son téléphone, planqué dans la poche arrière de son jeans. Il se relève légèrement pour s’en emparer et observe la jauge de réseau, dubitatif. C’était plein et puis… ça a disparu. « Merde… Non je suis désolé, j’en ai pas. Mais il doit y avoir un téléphone fixe dans l’arrière-boutique. Tu veux que je demande au gérant ? » C’est la seule solution qu’il peut envisager, même s’il voit déjà le responsable du magasin l’envoyer se faire foutre, aux vues de la situation. En attendant, il observe le rayon dans lequel ils se sont réfugiés et tend une barre chocolatée à la jolie blonde. Le sourire qui s’affiche sur son visage le réconforte. Il a touché juste et il sait que l’espace d’une seconde, elle a oublié dans quelle merde ils étaient. Un gros coup de tonnerre retentit et les lumières du shop s’éteignent complètement. Le premier et seul réflexe de Bear, c’est de prendre la jeune femme dans ses bras. Comme s’il allait pouvoir la protéger du monde. Comme si cela allait suffire à estomper la panique que ressent la jeune femme. Il est là, comme un con, à l’enlacer alors que des cris à vous faire glacer le sang retentissent dans l’échoppe. Il a envie de leur dire de la fermer, à toutes ses pouffiasses qui n’ont jamais rien vécu. Il soupire, agacé par ces personnes inconnues qui amplifient la situation alors que pour l’instant, concrètement, rien n’est grave.

Il se détache gentiment de la jeune femme et leurs regards se croisent dans l’obscurité. Bear se saisit de son téléphone et enclenche la fonction lampe de poche, puis il le pose par terre, un peu plus loin. Au moins, ils sont un peu éclairés, et il a l’impression qu’ils sont dans une petite bulle rien qu’à eux. Hollie est tétanisée. Elle semble réfléchir à toute vitesse, accrochée à sa barre de chocolat qu’elle n’a même pas entamée. Puis, elle propose qu’ils profitent de la situation pour en parler, et ça sonne malgré elle très mélodramatique. Le genre de fin de film catastrophe où les héros ont une dernière conversation avant de mourir sur une musique à l’eau de rose. Le genre de scène qui tirent les larmes de n’importe qui, en somme. Bear arque un sourcil, concentré à essayer de voir ou Hollie veut en venir. De quoi veut-elle parler exactement, il l’ignore, mais il avoue que le moment est particulièrement bien choisi. Elle le connait trop bien. Car malgré ce qu’ils se diront, aucun d’eux ne pourra fuir, en vue des circonstances. « Je… oui, tout à fait. De quoi veux-tu parler, exactement ? » Question idiote, il le sait, mais il n'a pas pu s'empêcher. Il faut bien commencer quelque part, pour délier les langues, non ? La foudre tombe, visiblement non loin de la station essence, car l’entier du magasin est éclairé d’un coup et Bear lit sur le visage d’Hollie une terreur sans nom. « Hey. On ne va pas mourir ici, Hollie Jolie.» dit-il avec un nouveau sourire faussement rassurant. Il n’aime pas faire des promesses qu’il ne peut pas tenir. Il déteste ça, même. Mais pour elle, maintenant, pour essayer de la calmer, il oublie ce principe à la con et rajoute : « Je te le promets… »

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr

Invité

- - toutes ces sensations sont là pour nous rappeler que les choses s’arrangeront, ça vaut le coup de continuer à se battre.
(@bear rockatansky)

Ce léger baiser que la jeune femme à déposé sur la joue de l'ours semble les avoir touchés, tous les deux. Cela faisait longtemps que la blonde n'avait pas eu l'occasion d'être aussi proche de lui, mais à qui la faute? Lorsqu'il lui dit qu'elle n'a pas à s'en faire, que tout va s'arranger, son coeur commence à se briser légèrement. Et si ça ne s'arrangeait pas? Elle voit souvent le positif chez les gens, malgré son caractère, mais là, elle se dit que la violence de la situation pourrait avoir raison d'eux. Mais elle sourit, encore. Puisqu'elle ne souhaite pas transmettre ce stress. Ni à personne d'autre en réalité. Ce qui tombe bien puisque Bear lui dit qu'il n'y a aucun réseau chez lui. Mais l'altruisme de Bear le pousse à proposer à Hollie, si c'est possible, d'appeler depuis le téléphone de la superette. Mais elle ne peut s'empêcher de refuser. Parce qu'elle ne veut pas donner de faux espoirs à d'autres si cela n'était pas possible. "Non, ne t'en fais pas. Mais j'apprécie vraiment!" C'était le cas, elle appréciait sa gentillesse, ses idées. Plus le temps passait, plus elle se rendait compte qu'il était peut-être temps d'ouvrir son coeur. D'un coup, un nouveau coup de tonnerre résonne et il attrape la blonde, il la prend dans ses bras. Le coeur d'Hollie ne manque de s'arrêter, elle s'agrippe à lui, comme s'il allait la protéger de la tempête, comme s'il était son superhéro. Comme si il allait la sauver, une énième fois. Le courant s'est coupé. Dans l'obscurité, ils se lâchent, revenant chacun à leurs positions de départ. Elle, face à lui, imitant sa position. C'est le bon moment pour parler. La lumière du téléphone de Bear offre la possibilité aux deux de se voir. Ils sont à deux, juste à deux. C'est leur bulle, leur moment. C'est vrai que ça sonne comme la fin d'un film, un peu de drama avant le générique de fin. Mais le moment est tellement bien choisit. Est-ce qu'elle va lui dire qu'elle l'aime? Est-ce qu'il va l'embrasser? Est-ce que le public va applaudir? Personne ne le sait, mais le suspense est à son comble. De quoi doivent-ils parler? "Toi." Elle se rend compte que c'est pas ce qui devait être dit. Elle se reprend légèrement dans la seconde qui suit. "Pardon, euh... nous!" Nous. Comme dans nous deux, toi, moi, Hollie et Bear. Ceux qui s'aiment, ceux qui sont faits pour être ensemble. Cependant, elle n'a pas le temps d'ajouter quelque chose que la foudre s'abat de plus en plus proche du petit magasin. Elle a presque envie de pleurer. Son menton tremblote légèrement, signe que les larmes montent mais qu'elle combat cette envie de pleurer. Elle ferme les yeux quelques instants et repose sa tête dans ses mains, dire de reprendre ses esprits. Elle secoue sa tête légèrement tout en essayant de se concentrer sur la voix de Bear qui s'élève, l'appelant au passage Hollie Jolie. Elle relève son regard vers lui avec cette petite lueur dans le regard. Serait-ce le moment? "Je suis désolé. J'ai des confessions à te faire. J'espère juste que ça ne changera pas la manière dont tu me vois." Et que tu m'aimeras toujours. Le silence s'est installé entre eux. Hollie attrape la main de Bear, si c'est la dernière fois qu'elle l'a à ses côtés, elle veut en profiter. Parce qu'elle a peur que certaines choses changent leur relation à tout jamais et elle a peur de le perdre. Mais elle sait qu'elle est obligée de le faire, c'est une promesse à elle-même. Elle s'est faite la promesse que le jour où elle serait de nouveau amoureuse, elle se lancerait dans une relation à cent pour cent et elle le ferait sans le moindre secret. Que ce serait le début d'une belle histoire, d'un nouveau départ. Mais au fond, elle sait parfaitement qu'elle prend un risque énorme, un risque qu'elle a déjà pris auparavant, celui de perdre l'homme qui arrive à faire battre son coeur.

Code:

[color=#339999][b]"Hollie"[/b][/color]

Invité

We share secrets, that's what keeps us close @Hollie Edwards

Leur étreinte désespérée ne dure qu’une fraction de seconde mais semble durer une éternité. Le parfum de la jolie blonde enivre le jeune homme et il ferme les yeux le temps que ça dure, pour trouver du courage. Il a vécu tellement pire, dans un sens, lors de ses voyages… Et pourtant, la tempête qui s’abat sur eux commence à avoir raison de son optimisme et de son sang-froid. Il craint surtout pour la vie de la jeune femme à ses côtés, plus que pour sa propre existence. Il a peur pour ses proches, restés à New-York. Il balaye les vilaines pensées qui traversent son esprit en se concentrant à l’instant présent. Au visage d’Hollie qu’il distingue à peine dans la pénombre de l’échoppe. Il tente de feindre un sourire rassurant mais est plutôt heureux que l’obscurité règne parce qu’il est pratiquement sûr que ça ressemble plus à une grimace. Elle dit qu’elle veut parler de lui. D’eux. Y a-t-il donc une infime possibilité pour que ces deux êtres si fiers et si bornés forment un tout ? Ses yeux pétillent presque d’espoir et il en oublierait presque la situation dramatique dans laquelle ils sont fourrés. Mais la foudre s’abat à nouveau et ramène Bear dans la réalité. La faible lumière que dégage son téléphone, à quelques centimètres d’eux, lui permet de déceler la lueur de terreur qui danse dans les prunelles de celle qui fait battre son cœur. Il déteste la voir ainsi. Il tente de la rassurer, en vain sans doute. Ils échangent un discours silencieux, les yeux plongés dans ceux de l’autre. Le monde autour d’eux semble avoir disparu. La voix d’Hollie s’élève à nouveau. Elle rompt le silence et parle de confessions à faire. D’aveux à enfin révéler. Le regard de Bear trahit sa curiosité. Il sent qu’il ne doit pas la brusquer. La laisser prendre son temps pour parler. La rassurer, peut-être. Et pourquoi pas se confier également, finalement ? Il y a beaucoup de choses qu’ils ne se sont pas dites. Beaucoup d’éléments que Bear garde également encore sous clé. Dans un premier temps, il tente simplement de la réconforter. « Tu sais que tu peux tout me dire ? Je suis certain que cela ne changera rien… » dit-il doucement avec un sourire.

Elle lui prend alors la main et son cœur tressaute. Le vent qui souffle dehors est violent et le bruissement des rafales se fait même entendre dans la boutique. C’est inconfortable de ne pas savoir. D’avoir cette terrible impression d’être pris au piège, malgré eux. Des voix s’élèvent çà et là, derrière les rayons. Les autres passagers du bus forment des petits groupes et tentent de se rassurer. Hollie et Bear sont à part. Ils se sont isolés dans leur bulle. C’est la seule chose qui importe pour le moment. Le silence règne à nouveau. Long discours silencieux d’un regard partagé qui ne s’arrête pas alors que leurs mains sont jointes. Il ne veut pas la lâcher. « Il y a aussi beaucoup de choses que tu ne sais pas sur moi. » finit-il par lâcher avec un rictus qui se veut rassurant. Il ne sait pas comment dédramatiser toute cette situation, alors il tente de détendre un peu l’atmosphère. Enfin son regard se baisse et se pose sur le carrelage froid sur lequel ils sont assis, l’un en face de l’autre. « Je pense que tu as raison… Saisissons cette occasion pour parler à cœur ouvert. » il caresse le dos de la main de la jeune femme avec son pouce, doucement. Un contact doux qui semble les rassurer tous les deux. Il faut qu’ils soient honnêtes l’un envers l’autre, s’ils veulent que ça marche. Et comme elle a sous-entendu un « nous » quelques instants plus tôt, il sait qu’il ne s’est pas trompé. Il réfléchit à un moyen de rendre la situation moins lourde, plus agréable. Finalement, il a une idée et se redresse, lâchant la main d’Hollie. « Tu sais quoi ? Je reviens… » il se lève d’un bond et disparaît dans le rayon d’à côté, sous l’air un peu réprobateur de la jolie blonde. Il l’admet, c’est pas très cool de la planter là, mais il réapparait quelques instants plus tard, une bouteille de vin dans la main et un paquet de verre à pied en plastique dans l’autre. « Autant rendre cela agréable, non ? » lâche-t-il, plus ou moins fier de son idée. À défaut d’être très intelligente, comme initiative, ça aura au moins le mérite de faire sourire la jeune femme. Du moins, Bear l’espère. Il se rassied en face d’elle, débouchonne la bouteille et leur sert un verre chacun, avant de refixer toute son attention sur Hollie. C’est bête, mais il a envie de déceler un sourire dans l’obscurité. Il a envie de la sentir se détendre, malgré le tonnerre qui gronde dehors et le vent qui souffle. Il reprend la main de la jeune femme dans la sienne. Il est revenu à temps auprès d’elle, car un nouvel éclair fend l’air au dehors et provoque un énorme fracas qui résonne dans la boutique. Elle lui sert la main à lui en broyer les os, ou presque, et il s’en veut de s’être levé quelques instants plus tôt. « Je.. Je pensais que c’était une bonne idée.. » grimace-t-il. « Je suis là maintenant… Essayons de faire abstraction du monde qui nous entoure, ok ? Je suis là, avec toi, et je t’écoute... »

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr

Spoiler:

Invité

- - toutes ces sensations sont là pour nous rappeler que les choses s’arrangeront, ça vaut le coup de continuer à se battre.
(@bear rockatansky)

Les secrets, ces détails qui nous rapprochent ou nous éloignent des gens qu'on aime. Ses secrets ne sont pas des plus inavouables. Cependant, à ses yeux, c'est horrible. Lui avouer qu'elle lui a menti, même pour un petit truc aussi insignifiant, ça provoque une certaine peur chez elle. De plus, avouer des trucs que personne ne sait, partager des secrets qu'elle n'a jamais partagé auparavant, même pas avec sa meilleure amie, c'est un grand pas. Soirée confession, dans le pire des moments pour eux. Soirée confession, parce qu'elle a besoin de tout dire avant de potentiellement faire un bout de chemin avec Bear. Faire table rase du passé, recommencer à la ligne de départ, tout ça pour dire qu'elle a peur, terriblement peur qu'il la rejette. Mais c'est un risque à prendre. Et si il décide de la rejeter, tant pis, elle avancera sans lui comme elle l'a toujours fait. Même si ça fait mal, même si c'est triste, même si ça lui brise le cœur à la simple pensée que celui puisse arriver. Elle sent avoir piqué la curiosité de Bear. Bear qui tente de la rassurer, de lui dire que peu importe ce qu'elle a à lui avouer, il est sûr que ça ne changera rien. Qu'elle peut tout lui dire. Elle sait qu'elle peut tout lui dire, mais... "Je sais, mais avouer des trucs que personne ne sait, c'est légèrement effrayant." Pourtant, elle n'a tué personne. Elle n'a pas été impliquée dans des activités criminelles. Elle ne ferait pas de mal à une mouche. La gentillesse et la douceur incarnée lorsqu'elle porte les autres dans son cœur. Cette, elle n'aime pas tout le monde. À vrai dire, elle n'aime même pas la plupart des gens. La froideur et la méchanceté qu'elle peut montrer, c'est une façade. Souvent traitée de connasse, elle l'admet, ça lui arrive d'agir de la sorte. Surtout lorsqu'elle n'aime pas quelqu'un. Mais au fond, Hollie, c'est un ange. Elle est trop gentille et elle se fait marcher dessus. Trop bon, trop con. C'est pour ça qu'elle agit comme une connasse. Elle écoute Bear, attentivement. Non, elle ne sait pas tout sur lui et elle espère continuer d'en apprendre. Cette discussion tombe à pic, aucun des deux ne peut se défiler, partir en courant. Ils n'en auront pas l'occasion. D'un coup, Bear se lève et s'éloigne, intriguant Hollie qui se retrouve seule, paniquée lorsqu'elle entend le vent se lever et agiter les arbres. Au bout de quelques instant, l'homme revient avec une bouteille de vin. Autant rendre ça plus agréable, absolument. Un sourire se plaque sur le visage de la blonde. Il s'installe de nouveau devant elle. Elle se calme lorsqu'il reprend sa main mais aussi tôt, un nouvel éclair s'abat à l'extérieur, ce qui laisse Hollie de nouveau en panique. Hollie qui sert la main Bear. Fort, peut-être trop fort. D'un coup, il ne semble plus sur que cela soit une bonne idée. "Non, non, c'est parfait, ne t'en fais pas. Je suis désolé pour ta main!" C'est le moment, c'est l'instant. Alors que Bear ouvre la bouteille de vin, il lâche sa main juste un petit instant alors qu'Hollie, elle, continue de regarder le sol. Confuse, effrayée, elle sait pas par où commencer. Probablement par ce qui les relie. Leur histoire. Il sert leurs verres et Hollie attrape le sien, elle boit une gorgée avant de se lancer dans tout ça et de rattraper la main de Bear, qui a posé la bouteille sur le sol. "Je t'ai menti." Mais c'était trois fois rien. Elle lâche la main de Bear parce que si elle ne le fait pas, lui va le faire. Et ça va faire trop mal. "À côté de ce que j'ai à dire, c'est pas grand chose. Mais tu te souviens notre échange de textos? J'avais pas de date, j'allais simplement chez Burger King." Elle s'interrompt toute seule, le temps de reprendre son souffle parce qu'elle parle vite, comme si elle avait peur de manquer de temps pour tout dire. "Mais... j'ai eu tord. J'ai laissé passer trop de temps après notre rencontre au marché de Noël. Et j'avais peur que tu décides de laisser tomber. Enfin, c'est un peu plus compliqué que ça même si c'est con." Elle a eu besoin de temps pour réfléchir, elle se sentait trahie à cause de la manière qu'il avait choisit pour s'éloigner d'elle. Faire le fantôme, tout ça, c'était trop pour la blonde. Ce qui l'avait poussée à réagir comme une idiote et à agir comme une grosse connasse. Elle attrape la bouteille de vin suite au reste du verre qu'elle a bu cul sec. Elle évite le regard de Bear, malgré la peur, malgré le bruit du tonnerre qui fait tout trembler. Malgré qu'elle sursaute à chaque bête petit bruit.

hs, je tente de rattraper un peu les dégâts de ma réponse à notre autre rp

Code:

[color=#339999][b]"Hollie"[/b][/color]

Invité

We share secrets, that's what keeps us close @Hollie Edwards

Il acquiesce. Effectivement, révéler certaines choses, certains secrets si bénins soient-ils, ce n’est pas rien. Au contraire, c’est un sacré pas à franchir. Mais c’est aussi une belle preuve de confiance, et même s’il le tait pour l’instant, il apprécie qu’Hollie décide de se confier à lui. Et puis lui traverse cette idée un peu bête de tenter de rendre cette situation catastrophique en un moment plus ou moins agréable. Il sait qu’elle ne va pas aimer qu’il disparaisse quelques instants parce que malgré tout ses efforts, Bear a bien remarqué qu’Hollie n’est pas sereine. Mais il décide de le faire pour mieux revenir, puisque c’est la seule idée qu’il a sur le moment.

Lorsqu’il revient quelques instants plus tard, un sourire spontané se dessine sur son visage, limite victorieux, alors qu’il décèle dans les yeux de la belle qu’elle ne lui en veut pas. Finalement, son idée un peu bête de voler une bouteille de vin (il la payera s’ils s’en sortent, évidemment mais là n’est pas la question) semble amuser la jolie blonde et c’est tout ce qui lui importe. Qu’elle pense à autre chose qu’aux conditions qui les retiennent ici, ne serait-ce que cinq mini secondes. Alors il sort les verres en plastique de leur emballage, retire le bouchon qui fait un petit « pop » festif, et remplit un verre pour chacun. Hollie le vide rapidement et il sourit, un peu amusé. Les verres étaient-ils vraiment de mise, finalement ? Il finit par se convaincre que oui, c’est quand même un chouilla plus romantique ainsi, même si la tempête qui s’abat tout près du shop n’a rien de très affriolant.

D’ailleurs, le retour à la réalité se fait brusquement puisqu’un éclair tombe non loin, visiblement. Le sol tremble. Les rayons sont éclairés brièvement par le flash. Puis la pénombre s’installe à nouveau. Bear grimace un peu quand le coup de tonnerre retentit et qu’Hollie lui broie les doigts et elle s’en excuse presque aussi tôt alors un petit rictus s’échappe d’entre ses lèvres : « Elles sont aussi là pour ça. Ne t’inquiète pas, tu ne m'as pas fait mal. » tout est relatif car difficile de ne pas s’inquiéter, même un minimum, lorsqu’on est coincé sur une aire d’autoroute à cause d’une monstrueuse tempête. Toujours est-il que cachés dans leur rayon avec leur petite lumière, Bear se sent étrangement en sécurité. Il porte son verre à ses lèvres et décide de suivre le rythme d’Hollie. Quelques instants plus tard, le liquide rubis s’écoule à nouveau dans les deux verres à pied de fortune que l’ours a trouvé. Hollie s’éclaircit la gorge et son air est grave. C’est donc maintenant qu’elle passe aux aveux ? Bear repose la bouteille et reporte toute son attention sur la jeune femme, la main de la belle toujours enlacée dans la sienne. Il ne sait pas trop à quoi s’attendre, comme aveux. Ça sonne grave, triste, sombre. Il imagine des blessures si profondément ancrées, des douleurs inavouables, des fautes commises sans penser aux conséquences. Bref. Il imagine en quelque sorte déjà les pires drames possibles. Lorsqu’elle finit sa phrase en évoquant la chaine de burger royal bien connue, il ne peut s’empêcher d’arquer un sourcil, un sourire soulagé et amusé au coin des lèvres. Il s’apprête à répliquer mais vois qu’elle s’est interrompue un instant juste pour reprendre son souffle. Elle reprend et sa voix est saccadée, comme si le temps lui manquait. Les inquiétudes qu’elle évoque semble démentir tout ce que Bear a bien pu croire. Sans nouvelle d’elle pendant « si longtemps » après leur rencontre au marché de Noël, il a tout bonnement et visiblement tout bêtement cru qu’elle s’en foutait de lui, d’eux. Qu’elle n’avait simplement pas ressenti ce que lui avait ressenti. Après tout, leur règle première était simple : on ne s’attache pas. Le sexe oui, mais pas de sentiments. Et il l’avait enfreint, cette stupide règle. Alors l’entendre parler d’une certaine appréhension, ça lui donne envie de sourire bêtement. Le Bear adolescent de 15 ans revient limite à la charge. Comme c’est stupide. Bref, il garde son sérieux, évidemment, parce qu’il sent que c’est important pour elle. Et ce qui importe pour elle importe pour lui, c’est sûr.

Lorsqu’elle termine sa première confidence, sa main toujours dans celle de Bear, son verre de vin dans l’autre, l’homme hésite. Il faut qu’il réfléchisse avant de parler, pour une fois. Il hésite à plaisanter au sujet du Burger King mais se retient car il sent au fond de son cœur que ce n’est pas le moment. Alors il retire sa main de celle de la jeune femme qui relève son regard étincelant dans l’obscurité vers lui. Il y lit l’inquiétude. La crainte d’un rejet, peut-être ? Qu’il veut balayer avec un sourire rassurant alors qu’il porte sa main au visage de la blonde. Il touche du bout des doigts la joue d’Hollie, caresse son menton, effleure sa lèvre inférieure… puis retire sa main et plonge son regard dans celui de la belle. « Je comprends. » lâche-t-il dans un soupire, envouté par les yeux clairs de la jeune femme qui étincellent d’une étrange manière dans l’obscurité de l’échoppe. Serait-ce à son tour d’avouer quelque chose ? Peut-être bien.

Elle a été maligne car elle a commencé par une confession plutôt légère. Lui n’a pas de cartes simples à jouer, au final. Il ravale sa salive et repose sa main sur celle de la jeune femme, rompant par la même occasion le contact visuel. « Je comprends parce que... Si j’ai pété un plomb et que j’ai coupé les ponts avec toi du jour au lendemain, c’est parce que … » il relève les yeux vers elle. Et si c’était trop tôt, pour dire tout ça, finalement ? Il déglutit difficilement. Sa voix, qu’il veut calme et posée, se teinte tout de même de ce ton d’aveu et de confidence, malgré lui. Le volume baisse sans qu’il ne s’en rende vraiment compte. Ce n’est bientôt plus qu’un murmure. « J’ai eu peur de ce que je commençais à ressentir. » finit-il par lâcher. N’est-ce pas d’ailleurs suffisant, pour son ego surdimensionné, d’avouer son coup de panique ? Il se saisit de la bouteille de vin et décide de les resservir en restant silencieux. Seules les bourrasques de vent qui sont de plus en plus violentes brisent le silence qui s’est installé entre eux.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr

Spoiler:

Invité

- - toutes ces sensations sont là pour nous rappeler que les choses s’arrangeront, ça vaut le coup de continuer à se battre.
(@bear rockatansky)

Leurs mains se lâchent avant de se mêler l'une à l'autre. C'est comme s'ils avaient tous les deux peur de se perdre dans cette allée. Pourtant, elle n'est pas grande, c'est même leur allée ce soir. L'allée aux confidentes. Mais plus les minutes passent, plus elle s'accroche à lui, plus elle a peur de le perdre. Sa main effleure le visage de la belle, elle se sent rassurée, elle se sent bien. Elle pardonnerait tout, elle lui pardonnerait tout, même la pire des choses. Tellement elle l'aime, tellement elle tient à lui et qu'elle le veut dans sa vie, pour toujours. Il était devenu son pilier, le temps qu'elle passait avec lui était tellement important à ses yeux. Sa confession vient tout régler, c'est la réponse à la question qu'elle porte en elle depuis tellement de mois. C'est ce qu'elle a eu peur de savoir, ce qu'elle ne voulait pas savoir. Jamais elle n'aurait pu lui demander s'il avait rencontré quelqu'un d'autre entre temps, s'il était parti à cause d'une autre, parce que c'était pas ses affaires. C'était censé être du sexe, rien d'autre. Alors, pourrait-elle lui en vouloir? Probablement pas. Ils ne s'étaient jamais juré fidélité. La confession soulage en partie cette peur qu'elle a, au fond d'elle. Elle porte de nouveau de verre de vin à ses lèvres pour en boire une gorgée avant de répondre. "Et moi qui pensais avoir fait quelque chose de mal!" Mais elle ne lui en veut pas, elle ne lui en voudra jamais. Elle a fait tellement pire. Et cela s'entend à sa voix, son ton est posé, son attention est fixée sur l'homme, elle en oublie presque la tempête qui gronde au dehors. Mais ce n'est que le début et ils pourraient très bien ne pas survivre à ça. Parce que ce qu'elle a à dire, ce n'est pas facile. Ni à avouer, ni à entendre. Et elle a conscience qu'il pourrait mal le prendre. Alors, elle garde sa main posée contre celle de Bear, espérant qu'il ne partira pas après ce qu'elle à encore à dire. "Par contre, je me suis sentie tellement trahie que j'ai essayé de t'oublier. Je t'en voulais tellement d'être parti ainsi, sans rien dire, d'être devenu un fantôme. De rester dans le noir à constamment me demander ce que j'avais pu faire." Et elle y a gagné quoi? Un colocataire qui ne veut pas décoller de ce foutu appartement. Mais ça ne partait pas d'une mauvaise intention, ça n'a jamais été le cas. Elle l'a trop aimé que pour avoir envie de le faire souffrir. Cette confession, elle a juste envie d'être honnête. Loin d'elle l'envie de vouloir briser le cœur de Bear, de remuer tout ça, toute cette histoire, cette souffrance. Mais elle en avait eu besoin, elle avait eu besoin de passer à autre chose, d'essayer en réalité. Parce que ça n'avait pas marché. La preuve, elle était là, avec lui, à parler, à confier ses secrets. Et elle savait qu'elle pouvait le perdre à chaque instant. Chaque verre qui se remplit, se vide presque aussi vite. C'est dire qu'elle est stressée. Qu'elle a gros sur le cœur. Hollie n'ose pas le regarder dans ses yeux suite à ça. Même si elle sait qu'elle n'a jamais rien fait de mal. Même si elle sait que ce n'était pas la solution. "Je pense que j'ai voulu te punir. Y'a pas d'autres secrets par rapport à nous, par rapport à cette histoire." Si ce n'est qu'elle a voulu le punir, l'oublier et le rendre jaloux, pour voir s'il tenait encore à elle. Elle relève tout doucement le regard vers lui, tentant de savoir s'il va l'abandonner là ou lui pardonner ses erreurs. Parce que Hollie ne sait pas mettre de mots sur ce qu'elle ressent. Et ça, depuis, la nuit des temps. Et encore une fois, c'est difficile pour elle de se confier de cette manière même si c'est nécessaire. C'est un fait, elle n'a jamais été douée pour dire ce qu'elle ressentait ou tout simplement pour aimer quelqu'un. L'amour ça fait mal, ça lui a toujours fait mal. Et elle a peur que ça continue.

hs, t'inquiète, je crois qu'ils savent pas faire dans le léger de tout façon

Code:

[color=#339999][b]"Hollie"[/b][/color]

Invité

We share secrets, that's what keeps us close @Hollie Edwards

Toute cette situation est étrange. La tempête qui fait rage dehors les a forcé et s’abriter et, sans échappatoire, voilà qu’ils décident d’avoir enfin « LA » conversation à cœur ouvert qu’ils auraient peut-être dû avoir il y a bien longtemps. C’est douloureux, d’avouer qu’on a eu tord. Qu’on a merdé. Qu’on est responsable. Ça fait mal, de voir la lueur d’étonnement mêlée à de la tristesse dans les yeux clairs de la jeune femme qui lui fait face. Bear n’en revient pas de ce qui découle de ce scénario catastrophe. Et même s’il est en partie terrifié par ce qu’il a souhaité admettre, il ne peut s’empêcher de ressentir une sorte de soulagement, aussi. Ils avaient établis des règles très claires, au début de leur aventure : du sexe, rien d’autre. Ouais on parle, ouais on s’entend bien, mais pas de sentiment. Et voilà que Bear avait remarqué qu’il tombait follement amoureux d’elle, sans pouvoir se rattraper pour éviter la longue chute douloureuse. Alors il avait préféré couper court. Pour ne pas qu’elle voit cette faiblesse qui s’instaurait en lui. Pour ne pas qu’elle sache qu’il n’avait pas tenu parole. C’était stupide, et plus le temps passait plus il s’en rendait compte. Entendre Hollie déclarer qu’elle pensait qu’elle avait fait quelque chose, que tout était de sa faute à elle, provoque en lui une envie de hurler à l’injustice. Il secoue frénétiquement la tête négativement. « Je suis désolé que tu aies pu penser ça… » Il porte son verre à ses lèvres, comme pour nettoyer sa bouche des excuses qu’il vient de lâcher. S’il pouvait, son égo le lacérerait de coup de couteau à cet instant. Hollie, elle, est calme. Il sent que malgré sa réaction bête d’animal qui se croyait pris au piège, elle ne lui en veut aucunement. Sa voix est si calme, si posée, lorsqu’elle s’élève à nouveau dans le silence qui règne.

Il l’écoute attentivement, buvant ce qu’il restait de vin dans sa coupe. Il sait exactement ce qu’elle a pu ressentir. Et ce que ça a pu provoquer. En réalité, en disparaissant ainsi, il espérait qu’elle tenterait d’oublier, comme il espérait que cette séparation l’aiderait lui, à oublier la jolie blonde. Ça n’avait définitivement pas marché, ni pour l’un, ni pour l’autre. « Je comprends. » finit-il par lâcher avant de planter son regard dans celui d’Hollie. « Si cela peut te consoler, c’est la chose la plus bête que j’ai jamais fait… » il lâche un petit rire rempli d’amertume. « Je me suis puni moi-même… » un léger sourire résigné déforme ses lèvres alors que son regard est toujours rivé sur les yeux brillants de la jeune femme. « Je suis heureux qu’il n’y ait plus de secrets à ce niveau-là. » sa voix s’atténue. Bear profite du silence pour resservir du vin à la demoiselle, puis à lui. Ils arrivent déjà au bout de la bouteille. Il aurait peut-être dû en prendre d’avantage, étant donné qu’ils sont très certainement bloqués ici pour un bout de temps.

« Je pense que tu l’as remarqué mais … » il sourit et baisse les yeux. « Je ne suis pas très doué, avec tout ça. » Par tout ça, il entend évidemment les sentiments, les histoires d’amour, la proximité. Il est un peu handicapé des sentiments. Le seul véritable amour qu’il a pu vivre, c’était il y a bien longtemps, et c’était très tardivement, finalement. Bien sûr qu’il a eu des conquêtes, des amourettes. Il n’est pas indifférent aux charmes féminin et il sait qu’il dégage quelque chose qui plait aux femmes. Mais l’amour, le vrai avec un grand A, il ne l’a vécu qu’une seule fois. Et s’ils se sont quittés d’un commun accord, ce n’en était pas moins extrêmement douloureux. « Je crois que je resterai éternellement maladroit. » il lâche un nouveau rictus. Il essaie, comme à son habitude, de détendre l’atmosphère. De décharger l’air de cette lourdeur qui s’est instauré quand il a repris la parole. « Mais ça fait du bien d'en parler, finalement. »

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr

Spoiler:

Invité

- - toutes ces sensations sont là pour nous rappeler que les choses s’arrangeront, ça vaut le coup de continuer à se battre.
(@bear rockatansky)

Pendant très longtemps, Hollie s'est demandée si elle allait retrouver quelqu'un, si elle allait aimer aussi fort qu'elle l'avait fait à l'époque. Parce que les relations, ce n'était pas son truc, mais lui il avait ce truc qui lui donnait envie d'être heureuse. Même si à ce moment-là, la situation est bizarre. Ils sont là, entre deux rayons, à parler, à se confier, alors que dehors la tempête fait rage. La conversation, une vraie conversation d'adultes, deux personnes amoureuses qui font table rase du passé, qui s'avouent tout, qui veulent reprendre leur relation à zéro. Les erreurs du passé, oubliées. Les sentiments contradictoires? Oubliés, eux aussi. Elle avait besoin de lui dire tout ça, d'être honnête avec lui, de lui expliquer tout ce qui lui est passé par la tête. Parce que c'est un fait, elle l'aime, elle veut que leur relation soit forte, dénuée de tout obstacles qu'ils se sont, eux-mêmes, mis dans les pattes. Leur relation avait toujours été spéciale, ils étaient ces deux inconnus qui se voient, qui s'appellent pour parler de tout et de rien, pendant des heures. Deux inconnus qui partagent des choses et qui apprennent à se connaître. Mais la règle qu'ils s'étaient fixés n'était que ça: une règle. Et les règles sont faites pour être transgressées. Hollie à toujours pensé que c'était sa faute, qu'elle avait fait quelque chose pour qu'il l'ignore de cette manière. Ainsi, d'un jour à l'autre. Elle a longtemps voulu lui demander, mais elle n'a jamais osé. Même envoyer un texto c'était de trop. Parce qu'elle n'avait pas envie de faire le premier pas. C'était pas elle qui avait crée ce silence. Pourquoi devait-elle le briser? "Au final, ce qui compte c'est que tout soit réglé." Parce que c'était le cas, le fait qu'ils en parlent, c'était déjà beaucoup. Elle le regarde, à ce moment-là, elle se sent calme. Elle sait qu'elle pourrait rester ainsi, face à lui pendant des heures. À le regarder, à l'écouter. Tellement concentrée sur lui qu'elle se demande même si la tempête est encore là, présente dans le ciel noircit. Il comprend. Il a agi bêtement. Mais il n'y a plus de secrets. Est-ce que leur relation passera le cap de la tempête? Le verre d'Hollie se vide, elle avait besoin de ça aussi. Du vin. Parce qu'elle avait trop peur de cette conversation, mais il était temps qu'ils mettent les choses à plat. "Je t'en veux pas. Je t'en ai voulu pendant très longtemps, mais tu me connais. Je suis pas démonstrative, j'ai une fierté énorme. Et surtout, j'avais peur. Je voulais savoir pourquoi, je voulais juste savoir si je devais tourner la page." L'honnêteté, c'est ce qu'elle voulait. Elle aura attendu, mais ça a finit par se produire, cette conversation était la bienvenue. Dans un silence qui dure, quelques secondes, un éclair s'abat de nouveau, faisant sursauter la jeune femme qui finit par attraper et boire le verre de vin que Bear lui a servi quelques instants auparavant. Putain de tempête. Mais quelle discussion. Elle le regarde, elle l'écoute attentivement. Non, il n'est pas doué pour ça, mais elle ne l'est pas non plus. Elle attrape sa main en souriant, c'est mignon qu'il se confie, qu'il lui avoue tout cela. L'amour, c'est une falaise. Et pour une fois, elle n'a pas peur, elle a envie de sauter de la falaise, de prendre des risques. Depuis le temps qu'elle attendait ça, sans rien dire, en criant que l'amour, elle n'en voulait pas, que finir sa vie avec des chats, ça lui convenait parfaitement. Elle a envie d'avancer dans la même direction que lui, mais, est-ce que lui en a envie? Que sont-ils? Que deviendront-ils? La chance d'être heureuse, le bonheur de l'avoir à ses côtés? C'est encore un mystère. Elle va poser la question redoutée, la question que personne n'aime entendre. Mais on fait quoi? Dans quelle direction allons-nous? Quel futur s'ouvre à nous? "Je ne suis pas plus douée que toi!" Elle rigole légèrement. Ses yeux se baladent du sol au visage de Bear. "Du coup, tu veux faire quoi?" C'est le pire moment pour demander ça, mais elle ne veut pas partir sans lui, elle ne veut pas avoir affronté tout ça pour qu'ils redeviennent deux inconnus, deux personnes qui vont se quitter avant de remonter dans le car. Deux personnes qui semblent s'aimer, mais qui vont prendre des chemins différents malgré tout. Sa main, dans la sienne, peut-être pour toujours?

hs. ne t'en fais pas

Code:

[color=#339999][b]"Hollie"[/b][/color]

Invité

We share secrets, that's what keeps us close @Hollie Edwards

Bear n’a jamais été doué, en amour. Il n’a jamais été doué tout court avec les relations humaines quelles qu’elles puissent être, d’ailleurs. Dégât d’un ado devenu homme trop vite, peut-être. Traumatisme d’une jeunesse cassée et d’un trop plein de responsabilité, probablement. La dernière fois qu’il a aimé si fort. La seule fois de son existence qu’il a aimé, pour être plus exact, ça remonte à quelques années. Et la vérité, c’est que le temps a fait ce qu’il fait toujours : il a passé, emportant avec lui le sourire envolé de Pandora, cette femme dangereuse qui avait fait battre son cœur pour la première fois quelques années plus tôt, au Liban. Jamais il n’aurait pensé revivre ça, parce que pour lui, ce n’est pas « important », ou plutôt dire ce n’est pas nécessaire. Il sait vivre sans. Il sait vivre seul. Jamais il n’aurait pensé que les yeux clairs d’Hollie, son sourire en coin, le goût de ses lèvres, la chaleur de sa peau, ne puisse le transformer à nouveau en homme transit et fou amoureux. Mais elle l’avait fait, malgré elle. Et maintenant qu’ils sont là, dans l’obscurité, à jouer carte sur table et à se dire tout, Bear finit par admettre ce qu’il sait depuis longtemps : il est fou d’elle. Sa fierté, il l’envoie balader loin. Il est amoureux de cette fille dont il distingue à peine le visage dans l’obscurité mais dont il connaît les traits par cœur.

Tout s’était installé vite entre eux, finalement, et tout s’était mis en place malgré eux. Le sourire aguicheur de la blonde la première fois qu’ils se sont vus. Son retour à la salle. L’envie de Bear d’en savoir plus sur elle. Un verre, puis deux…. Puis le sexe, naturellement, sans ambiguïté, sans malaise, comme si cela coulait de source finalement. Pour se protéger bêtement tous les deux, ils avaient décrété qu’il n’y aurait pas de sentiments. Et pourtant… Comment ne pas développer des sentiments quand l’autre vous attire ? Quand tout son être vous plait ? Quand malgré vous, vous vous sentez obligé de l’appeler parce qu’une journée sans lui parler est une journée perdue ? C’est ainsi que le manège avait continué sa course… Et que Bear avait fini par prendre peur.

Et les voilà. Un voyage à Whiteface plus tard, dans l’obscurité d’un shop d’ère d’autoroute miteux, à espérer ne pas mourir sous les rafales de la tempête qui fait rage au dehors. Il l’écoute lui dire qu’elle lui en a voulu de son absence, de son abandon. Qu’elle lui en a tellement voulu qu’elle a souhaité oublier. Il a voulu faire de même… Mais tout le ramène continuellement à elle. Un petit sourire triste se dessine sur les lèvres de l’ours. Il sait ce qu’elle a pu ressentir, et il comprend. Et puis la fierté, il connaît aussi. C’est sans doute d’ailleurs leur plus gros problème : leurs fiertés respectives qui les empêchent d’agir. De faire un pas vers l’autre. « Foutue fierté, hein ? » lâche-t-il d’un air mi- amusé, mi- agacé, avant de vider son dernier verre de vin. Cette fois, la bouteille est vide.

La main de la jeune femme dans la sienne, Bear se sent étonnement serein. Il a cette impression bête de personne soudainement optimiste qui croit dur comme fer que tout se passera bien, maintenant. Ce sentiment abstrait de confiance en la vie. Pourtant, il n’est pas spirituel pour un sou. Mais pour la première fois de sa vie, il est persuadé que la fin ne peut être que belle, si Hollie se tient là, à ses côtés. Le tourbillon d’émotions qu’elle lui fait ressentir lui donne l’impression continuelle de foncer droit dans un mur à une vitesse folle, et de le faire en plus avec le sourire. Un petit rictus s’échappe d’entre ses lèvres à cette pensée. Il faut être fou pour être amoureux. Un énième éclair s’abat et Bear sent la main de Hollie se contracter. Il la resserre un peu dans l’espoir de la rassurer et ils restent silencieux quelques instants…

Lorsqu’elle reprend la parole, le sourire de Bear se dissipe peu à peu. Que sont-ils ? C’est une bonne question, vraiment… Mais une question de femme sans doute. Car l’idée de devoir mettre un mot sur leur duo contracte les muscles de Bear. Il n’en sait rien, véritablement, et que répondre à ça pour répondre juste, concrètement ? Il hausse les épaules. « Je… » Il a envie de répondre qu’il veut aller chercher une deuxième bouteille de vin. Et de répondre ensuite à sa question. Ou pourquoi ne jamais y répondre, finalement ? Pourquoi ne pas se laisser simplement guider par le flot du temps ? Il déglutit. Ce n’est pas les réponses qu’elle attend, il le sait. Et il ne fera pas la bêtise de l’insulter en feignant qu’il n’a pas compris où elle voulait en venir. Cette question, "Du coup, tu veux faire quoi?" provoque en lui tout un tas de réaction et de réponses sans qu’il n’arrive à cerner laquelle est la vrai. Il observe le visage d’Hollie dans l’obscurité. Ses yeux brillent à la lumière faible du téléphone, cette lueur d’attente qui danse dans ses prunelles, ses lèvres entrouvertes… « Dans un premier temps, je veux t’embrasser. » finit-il par murmurer sans vraiment contrôler ses paroles. Leurs regards se croisent et Bear décèle un sourire qui se forme sur le visage de poupée de celle qui fait battre son cœur. Il lâche sa main pour approcher de son visage. Ses doigts effleurent ses joues une fraction de seconde, avant qu’il ne dépose enfin ses lèvres sur celle d’Hollie. Le baiser qu’ils échangent et bref mais doux. Lorsque Bear le rompt, il plonge son regard dans celui de la jeune femme. « Je veux être avec toi, Hollie. Je veux qu’on essaie. » il sourit faiblement. « Et toi, qu’est-ce que tu veux ? »

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr

Spoiler:

Invité

- - toutes ces sensations sont là pour nous rappeler que les choses s’arrangeront, ça vaut le coup de continuer à se battre.
(@bear rockatansky)

Un baiser, c'est ainsi que leur aventure à Whiteface se clôture. Un baiser après s'être confiés leurs ressentis, c'est ce que la blonde voulait, c'est ce qu'elle attend depuis un moment. Elle avait tellement eu peur de l'avoir perdu. Elle a eu peur de voir sa vie sans lui, d'avancer sans lui, de se retrouver encore plus seule qu'elle avait pu l'être. Lorsque Bear lui dit qu'il veut l'embrasser, elle sourit, comme une gamine bien heureuse qui vient de gagner une peluche à la foire. Lorsqu'elle est montée dans ce car, quelques jours auparavant, elle n'aurait jamais pu imaginer que tout allait changer de cette manière, encore moins lorsqu'elle s'est enfermée en dehors de son chalet et qu'il l'a sauvée de la neige et du froid. Elle se rappellera à vie de cette conversation parfois sans mots qu'ils ont pu avoir. Quel soulagement cette conversation, même si, dehors, c'est le déluge. Mais plus rien n'importe, parce qu'il a dit qu'il voulait l'embrasser. Son sang n'a fait qu'un tour, son coeur manque un battement, elle a des papillons dans le ventre, elle veut que ce soit ainsi tous les jours, elle ne veut que lui. Hollie ne répond pas, son regard parle pour elle. Alors, il dépose ses lèvres sur celles de la belle et c'est une avalanche de sentiments qui naissent chez elle. De la joie, de l'euphorie, du bonheur, de l'amour et un tas d'autres trucs. C'est pas ce qu'elle avait imaginé, mais ça lui convient, parce que même si c'est pas parfait, c'est lui. Et elle. Hollie et Bear. Bear et Hollie. Il veut être avec elle, il veut essayer. Parce que leur relation peut marcher, elle va marcher, Hollie elle en est convaincue. Elle n'a jamais été aussi sûre de quelque chose qu'elle ne l'est de ses sentiments. Elle sourit, encore, comme si elle tournait une publicité pour un dentifrice. "J'en ai envie aussi." Elle n'a jamais été aussi sûre d'elle. Bon sang, qu'est ce qu'il lui a fait? Hollie qui ne pensait plus jamais aimer quelqu'un, retomber amoureuse, il a réussi à l'ensorceler. Mais elle veut être avec lui, elle le sait. Elle espère simplement qu'il ne l'abandonnera plus. Jamais. Elle ne pourra pas le supporter. "Tu m'as manqué." Elle l'avoue, parce que c'est le cas, il lui a manqué, énormément. Elle n'en revient pas, c'est enfin terminé tout ça. Terminé de pleurer, pensant qu'elle a fait quelque chose de mal, retranchée dans la noirceur de sa chambre. Passer ses nuits à travailler, s'endormir avec un bruit de fond parce qu'elle ne veut pas être coincée avec ses pensées. Éviter de parler d'amour pour ne pas se sentir mal. Tout lui revient en tête, d'un coup, le bonheur d'être à ses côtés, le bonheur de l'avoir pour elle toute seule.

hs. c'était parfait! par contre, pardon, le mien est un peu plus court que d'habitude

Code:

[color=#339999][b]"Hollie"[/b][/color]

Invité

We share secrets, that's what keeps us close @Hollie Edwards

Malgré l’obscurité, Bear peut déceler dans le regard d’Hollie cette flamme de détermination qui danse dans ses prunelles. Son sourire s’étire alors qu’elle lui confirme vouloir ça aussi. Leurs visages sont encore proches, si proches que leurs souffles se mêlent alors qu’elle susurre qu’il lui a manqué. Un frisson nait dans sa nuque, lui parcourt l’échine et meurt sur ses reins. Il baisse le regard. « Tu m’as terriblement manqué aussi, Hollie Edwards. » murmure-t-il alors. Oui, elle lui a manqué. Affreusement. Ces derniers mois, il n’était plus qu’une ombre, a erré dans les rues de Brooklyn sans même pouvoir admettre son manque, puisqu’il était l’idiot qui l’avait provoqué. Cet éloignement, il le regrettait avec amertume. Sur le moment, c’était pour lui la seule chose à faire, mais la vérité c’est qu’il les avait privés de mois qu’ils n’auront plus jamais. Bien sûr, d’autres suivront et désormais il le sait, c’est avec la main de la jolie blonde dans la sienne qu’il avancera. Sereinement. Heureux. Un peu bête, sans doute, car il parait que l’amour ça fait ça souvent… Cette pensée lui arrache un nouveau sourire alors qu’il replonge son regard dans celui de la belle. De sa belle ? peut-il vraiment oser le penser ? Tout cela lui semble irréel. Un nouveau coup de tonnerre le ramène dans la réalité et lui prouve qu’il ne rêve pas. Quand bien même son subconscient est un peu tordu, jamais il ne réussirait à inventer un scénario aussi mélodramatique et le faire se terminer aussi bien. Elle se crispe un peu alors que la foudre s’abat non loin. Les vitres du shop vibrent sous la détonation. Il grimace et repose à nouveau sa main sur sa joue.

Puis il pose son front contre celui d’Hollie, son regard toujours plongé dans le sien. Malgré la situation et son estomac qui se serre à l’idée que la tempête est de plus en plus proche, il a envie de rire alors que son cœur fait à nouveau des montagnes russes dans sa poitrine. Il se sent con. Adolescent. Inconscient, un peu, aussi. C’est fou comme l’amour peut être incohérent, imprévisible. Comme ça transforme un homme de 39 ans toujours un peu trop bourru en presque gamin. Quelques secondes passent avant qu’il ne se redresse, déposant au passage un petit baiser léger sur le front de la demoiselle. Il se rapproche d’elle ensuite, pour s’assoir vraiment à ses côtés et passe un bras autour de ses épaules. « J’ai été con… Je sais que tu dis ne plus m’en vouloir mais… J’ai été con. » il pousse un petit soupire et tourne son visage vers elle. Sa fierté peut aller se recroqueviller dans un coin de sa tête en position fœtale si elle le souhaite. Ça lui fait du mal et du bien de l’admettre en même temps. C’est bête. Il a été bête, surtout, d’imaginer pouvoir accepter de la laisser filer. Pourquoi ne pas s’être battu, lui qui peut parfois se montrer si téméraire sur le terrain ? Peut-être parce l’amour est un champ de bataille qu’il ne connait pas, contrairement aux horreurs du monde. Il pousse un petit soupire à peine audible, mais ses lèvres se fendent en un petit sourire. « Je ne te laisserai plus, Hollie Jolie. Fini d’être un lâche. » un petit rictus et son regard océan qui se pose à nouveau sur son joli minois. Les rafales de vent s’engouffrent par les fentes des fenêtres et des pentes. La réalité lui revient. Les voix des autres passagers du bus s’élèvent et lui rappellent qu’ils ne sont pas seuls au monde. Il en est presque déçu, à vrai dire. « Et si on démarrait ce semblant de relation "normale" par vrai un rencard, quand on sera sorti de cette aventure tempétueuse ? » finit-il par lâcher en reportant son attention sur elle plutôt que sur les voix des autres qui s'élèvent derrière les rayons. Un sourire niais reste bloqué sur ses lèvres.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr

Spoiler:

Invité

- - toutes ces sensations sont là pour nous rappeler que les choses s’arrangeront, ça vaut le coup de continuer à se battre.
(@bear rockatansky)

C'est un moment agréable, qu'elle avait réellement attendu, pendant longtemps. S'imaginant cinquante scénarios différents, pas une seule fois celui-là. Mais ce qui comptait, c'était que cela se soit produit. Même si les circonstances n'étaient pas les plus belles. La tempête ce n'était pas réellement le rêve. Elle aussi, elle lui a manqué. Elle sourit, elle n'arrête pas de sourire même si la tempête lui enlève toujours son petit moment de bonheur. C'est sûr que le temps qu'ils avaient perdu, ils ne pourraient jamais le rattraper, mais rien de tout ça n'était grave à présent, surtout s'ils décidaient de passer le reste de leur vie ensemble. Elle l'espérait, au plus profond d'elle. Hollie n'espérait qu'une chose, qu'il reste dans sa vie à présent, qu'il ne l'abandonne plus jamais. La blonde avait malgré tout une certaine appréhension face à la situation. Mais elle n'en exprimerait rien, elle ne voulait pas gâcher ce moment, leur moment. Elle se contenterait de sourire, encore, de profiter de l'instant présent, surtout qu'ils ne savaient toujours pas quand cela allait se terminer. Quand cette foutue tempête finirait par passer. Le tonnerre s'abattait de nouveau dehors, surprenant la blonde. Elle en frissonna, mais elle fut plus surprise par la main de Bear qui venait s'attarder sur son visage, par manque d'habitude. Souriant faiblement, elle reposa son regard dans le sien alors que lui venait poser son front contre celui de la belle. Légèrement plus rassurée, elle se concentra sur sa voix, il a été con. Il le savait. Mais qui ne l'avait pas été à un moment donné? Il dépose un baiser sur son front et elle sourit alors qu'il s'installe réellement à côté d'elle. "C'est vrai, mais c'est pas grave, on a tous fait des erreurs. La mienne c'était de te prendre pour acquis." Erreur fatale, prendre quelqu'un pour acquis, c'est la pire des erreurs, surtout qu'ils n'étaient pas ensemble et ça, elle le savait parfaitement!. Voilà comment leur histoire avait fini la première fois, elle ne s'était pas imaginée qu'il l'aimait, non, à aucun moment, mais elle avait pensé que leur relation ne se terminerait jamais. C'est pour ça qu'elle avait autant souffert, parce qu'elle s'était rendu compte qu'elle avait eu tord. À ce moment, ce qui avait fait le plus mal, c'était l'absence, le fait de devoir s'habituer de nouveau, à n'avoir personne dans sa vie. Mais c'était du passé, elle espérait qu'il ne la laisserait plus jamais et il lui dit au moment même où elle l'avait pensé, qu'il avait fini d'être un lâche. Elle n'a pas regardé ailleurs depuis quelques longues secondes. "J'espère." Elle sourit, tout son être ne demande qu'à y croire, mais il va lui falloir un peu plus de temps. Un peu de temps pour reconstruire cette confiance qu'il a fait s'effondrer bêtement, mais jamais elle ne lui reprochera. Elle sait qu'il se sent mal par rapport à cette histoire et elle n'a absolument aucune envie d'envenimer les choses, au contraire, Encore moins maintenant qu'ils sont sur la bonne voie. La voix de Bear s'élève de nouveau dans l'obscurité, il lui propose de commencer cette relation par un rendez-vous, dire de faire ça dans l'ordre des choses. Elle ne pourrait être plus ravie qu'elle ne l'est. Mais elle décide, néanmoins, de le faire mariner un petit peu. Il l'a bien mérité après tout. "Hmm." Elle fait mine de réfléchir. Avant de rigoler et d'accepter sa proposition de rencard. "Je rigole, évidemment, faut bien officialiser tout ça." Enfin, officialiser entre eux par ce rencard. Pas au reste du monde, pas encore en tout cas. Elle sourit et elle finit par poser sa tête sur l'épaule de Bear.

Code:

[color=#339999][b]"Hollie"[/b][/color]

Invité

We share secrets, that's what keeps us close @Hollie Edwards

Jamais au grand jamais Bear n’aurait pu imaginer un tel scénario se produire vraiment. Il n’aurait été capable ni d’imaginer qu’il reverrait Hollie durant ce drôle de voyage improvisé, ni même qu’une tempête s’abattrait sur eux, et encore moins qu’il ravalerait son immense fierté pour dire toutes ces choses à la jolie blonde. Mais son cœur est apaisé et il se sent étonnement serein, si on oublie la foudre qui craque le sol de plus en plus proche d’eux et du petit magasin où ils ont trouvés refuge. Leur moment à eux s’estompe gentiment et les voix en sourdine ressurgissent à nouveau de derrière les rayons. Un sourire est dessiné sur le visage de l’ours bourru, assis à côté de sa belle. Il ferme les yeux pour tenter de se concentrer sur la chaleur du souffle de la jeune femme qui lui caresse le cou. Pour s’enivrer de son odeur, à défaut de la bouteille de vin qu’ils ont déjà terminée depuis plusieurs minutes. Il veut graver ce moment sur l’écorce de l’arbre des souvenirs. Il ne veut pas oublier une seule minute de ces moments partagés.

Il sait que les choses ne seront pas faciles. Elles ne le sont jamais. Il sait aussi que, s’ils s’en sortent vivants de cette aventure là, la confiance mettra du temps à se rétablir. Elle aura peut-être toujours une certaine crainte qu’il l’abandonne à nouveau. Il aura toujours un peu peur des sentiments incontrôlables qu’elle fait naitre en lui. Mais il est intimement convaincu qu’ils sont bien ensemble et qu’ils peuvent être heureux. Elle lui a redonné goût à la vie alors qu’il n’attendait plus. Il lui a redonné foi en un potentiel amour alors qu’elle ne croyait plus à tout ça. Ils se complètent autant qu’ils se ressemblent, en un sens. Et c’est ce qui rend cet homme d’habitude si défaitiste relativement confiant.

Ses yeux clairs s’entrouvrent à nouveau. Il tourne son visage en direction de celui de la jolie blonde qui est toujours lovée contre lui. Ce n’était donc pas un rêve, une foutue illusion. Son sourire s’agrandit d’avantage. Elle le nargue un peu, tente de le laisser mariner, de lui faire payer mais… La lueur que Bear décèle dans les yeux clairs d’Hollie lui donne une réponse claire avant qu’elle ne la prononce. Oui, il va sortir le grand jeu. Lui offrir ce qu’elle mérite. La gâter, et par conséquent, se gâter également. Un bouquet de fleur, un bon restaurant, une promenade au bord de la rivière. Il sortira le grand jeu – quitte à être kitsch – si cela peut prouver à la belle qu’il est sincère et qu’il veut que ça marche. Il lâche un petit rictus rauque avant de se pencher vers elle pour déposer un baiser sur son front, à nouveau. Leurs regards en disent long alors que le silence règne désormais dans leur petite bulle loin du monde.

Un violent coup de tonnerre éclate cependant à nouveau, non loin du shop, et les ramène à la brutale réalité. Bear sent un frisson lui parcourir l’échine alors qu’il se redresse un peu, avant de poser à nouveau son regard sur Hollie. Il hésite entre plaisanter bêtement sur le dramatique de la situation ou se vouloir rassurant. « On ne mourra pas ici, Hollie Jolie… » finit-il par répéter instinctivement, comme au début de leur conversation. Le son de sa voix diminue doucement… Puis il ajoute avec un sourire en plongeant son regard dans celui de la blonde : « Je te dois un resto visiblement… On peut pas mourir maintenant ! » Il espère que ça aura au moins le mérite de la décrisper car il sent contre lui son corps tendu d’inquiétude. « À mon avis, ça ne va pas tarder à passer. » rajoute-t-il en déportant son regard en direction du bout du rayon, espérant un signe qui indiquerait qu’il ait raison.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr

Spoiler:

Invité

- - toutes ces sensations sont là pour nous rappeler que les choses s’arrangeront, ça vaut le coup de continuer à se battre.
(@bear rockatansky)

Tout au fond d’elle, malgré la tempête qui était entrain de sévir, Hollie savait parfaitement qu’elle n’allait pas mourir. Tant que Bear était là, elle savait que tout irait parfaitement bien. Ils s’étaient créés cette bulle, qui contrairement aux bulles de savon n’exploserait pas au moins petit choc. Cette belle bulle, où ils étaient deux, juste eux, pas le reste du monde. Et Dieu sait qu’ils étaient bien dans leur petit monde, à rêver de l’avenir et à se parler comme si rien ne leur était arrivé. Deux jeunes gens amoureux, rêvant de bonheur continu. Et pourtant, on ne pouvait pas dire que tout avait bien commencé pour eux, après s’être retrouvé sans dire le salon du chalet, à se regarder dans le blanc des yeux, à moitié gênés. Mais ce soir là, tout était différent. Ils sont là, à parler, malgré la tempête. Parler d’eux, de leur relation et de leur avenir, ils avancent dans la même direction, ils espèrent les mêmes choses et voient leur avenir ensemble. Que demander de plus. Un gros coup de tonnerre résonne et Hollie est surprise, une nouvelle fois, comme sortie de cette belle bulle dans laquelle ils étaient encore enfermés trente secondes auparavant. Ils ne vont pas mourir là. Elle le sait mais elle se sent légèrement moins confiante d’un coup. Mais elle se contente esquisser un petit sourire. Et il change de sujet, lui disant qu’il lui doit un restaurant, ce qui la fait encore sourire. Parce qu’ils ne peuvent pas mourir sans avoir eu de premier rencard. C’est hors de question. "Hors de question, d’abord le rencard." Elle y tenait à ce date. Elle y tenait à ce mec. Personne ne lui gâcherait son bonheur, c’était même pas possible. Elle se défendrait comme elle le pourrait jusqu’à la fin. Parce qu’elle avait trop ramé à le trouver, lui. Et à trouver ce bonheur qu’elle ne pensait plus jamais connaître. Bear c’était son pilier et le perdre, ça avait été trop dur. Donc, non, elle ne laisserait pas cela arriver une nouvelle fois. Les minutes passaient, alors qu’ils discutaient. De nouveau dans leur bulle malgré les coups de tonnerre. Mais cela n’allait pas durer bien longtemps et ce ne serait plus qu’un vague souvenir pour le jeune couple. Parce qu’elle avait mit du temps à lui avouer ce qu’elle ressentait mais maintenant, elle ne comptait plus le laisser partir. C’était pas négociable.

hs. une fin qui craint mais une fin tout de même!

Code:

[color=#339999][b]"Hollie"[/b][/color]