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Ciel mon ami ! Vous ici ? Quelle agréable coïncidence

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Ares Murillo
Ares Murillo
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DATE D'ARRIVÉE : 30/01/2020
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MessageSujet: Ciel mon ami ! Vous ici ? Quelle agréable coïncidence   Ciel mon ami ! Vous ici ? Quelle agréable coïncidence EmptyJeu 5 Mar - 21:21

Ciel mon Ami ! Vous ici ? Quelle agréable coïncidence...Les yeux fixés sur sa toile, le bout de la langue au coin des lèvres, il ne voit pas le temps passé. Comme à chaque fois qu’il laisse la peinture et l’inspiration l’emporter, il se perd, il en oublie tout le reste, le monde entier, et même ses plus proches. En même temps, ce n’est pas un jour où il doit se préoccuper de quelqu’un d’autre que de lui-même. Il est tout seul, il a la maison pour lui tout seul, et c’est à peine s’il songe à prendre une pause pour manger, alors que midi avait sonné depuis un long moment déjà. S’il n’y avait pas eu son téléphone, il ne se serait probablement pas sortit de sa bulle avant un long moment, et encore, quand il avait vu le nom de son ex s’afficher à l’écran, Ares aurait pu ne pas répondre tout de suite. Bon sang, qu’est-ce qu’il lui voulait ? Soupirant, il laissa la sonnerie retentir le temps qu’il s’essuie les mains avec son torchon détrempé et couvert de peinture, et décrocha au dernier moment, prenant Jeremiah de court, le soupçonnant de raccrocher avant de tomber sur sa messagerie.

« Nous nous sommes vus il y a deux jours à peine, alors si tu appelles, c’est soit qu’il s’est passé quelque chose à l’école des enfants, soit que tu as quelque chose à me demander, je me trompe ? » lâcha le peintre avec exaspération, lançant avec la même force que ses mots le torchon sur son bureau de travail.
« Un bonjour ne serait pas de trop quand tu décroches, Ares. Miranda t’a pourtant mieux élevé que ça. »

Un nouveau soupir, ses yeux se levant au plafond, l’homme inspira longuement par le nez. Oui, certes, il s’était montré désagréable en décrochant, mais si Jeremiah se mettait à parler de ses parents, de sa mère, ça n’allait pas le mettre dans leurs meilleures dispositions pour l’écouter.

« Bonjour, Mr Smith. Bon, qu’est-ce qu’il y a ? »
« Bonjour, Mr Murillo. La formalité ne te va vraiment pas, tu sais. Enfin, je t’appelais pour te demander un service, mais ça, je pense que tu l’avais compris. Il faudrait que tu gardes les enfants ce soir, ma secrétaire vient de m’apprendre qu’un gros client était dans la merde jusqu’au cou, il faut que j’aille m’occuper de lui, et ça va prendre du temps. Je ne pourrais pas aller chercher les enfants à l’école… Est-ce que, pour cette fois, tu veux bien t’en occuper ? S’il te plait ? »

Sur le moment, Ares eut envie de lui dire non. Et s’il n’avait pas été question de Cassie et de Leon, il l’aurait probablement fait, n’était clairement pas d’humeur à rendre le moindre service à l’avocat. Encore un soupir. Il lâcha un simple oui et mit fin à la conversation, et particulièrement parce qu’il s’était rendu compte que son ex l’avait appelé vraiment au dernier moment, peut-être parce qu’il avait été sa dernière solution ?
Ne prenant pas le temps de se changer ou de se regarder dans le miroir pour chasser toute trace de peinture sur son visage, il s’empressa de prendre sa voiture. En temps normal, il avait toujours le temps de faire le voyage entre l’école primaire et le secondaire, mais là… il savait pertinemment qu’il serait en retard pour l’un des deux… Il n’hésita pas tellement longtemps, Cassie comprendrait parfaitement son retard une fois qu’il le lui aurait expliqué, et Leon n’était pas encore suffisamment capable de gérer son inquiétude et son sentiment d’abandon depuis la séparation. C’est le pied sur la pédale qu’il traversa la distance qui le séparait de l’école de son fils, se garant à cheval sur le trottoir en le voyant devant l’école aux côtés de sa maîtresse.

Dans son empressement, le peintre n’avait pas fait attention aux gens autour de lui, et quand il finit par percuter quelqu’un dans la précipitation, il se retourna à toute vitesse pour s’excuser, mais resta sans voix. Avant qu’il ait pu réagir ou quoi que ce soit d’autre, les bras de son fils s’accrochèrent à ses jambes, le faisant se retourner aussitôt et soulever le petit dans ses bras, embrassant ses deux joues.

« Bonjour petit cœur. Oui, c’est moi, je suis désolé, Papa a eut un empêchement, je vais vous garder ce soir, mais c’est lui qui viendra te chercher demain soir. »

L’enfant avait eu l’air déçu l’espace de quelque seconde, mais il fallait croire que la fatigue de la journée l’avait emporté sur tout le reste puisqu’il posa sa tête contre son épaule, ses bras autour du cou de son père. Père qui s’était retourné, pour de nouveau faire face à la personne qu’il avait percuté. Une personne qu’il connaissait assez bien virtuellement et qui avait une haute importance dans son cœur : Teddy. Theodore Beaudoin de son identité complète. Ares avait rêvé d’une rencontre, de pouvoir enfin le voir, mais… il ne se l’était certes pas imaginer de cette façon.

« Teddy ? C’est… c’est bien toi, Teddy ? »
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Theodore Beaudoin
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MessageSujet: Re: Ciel mon ami ! Vous ici ? Quelle agréable coïncidence   Ciel mon ami ! Vous ici ? Quelle agréable coïncidence EmptyDim 15 Mar - 13:53

Ciel mon Ami ! Vous ici ? Quelle agréable coïncidence...— Ce soir, tu peux aller chercher les enfants ?

Les quelques mots ne sont prononcés avec aucune once d'autorité, seule la paire d'yeux fixée sur lui traduit l'importance de la requête. Son épouse n'a pas besoin de se justifier, d'en dire davantage, son regard suffit à lui faire réaliser qu'un refus n'est pas une option. Alors Theodore hoche la tête avec un léger sourire, sachant pertinemment que leur organisation bien construite est en train de s'ébranler. D'habitude, Leandra se rend à l'école pour récupérer les gamins pendant qu'il s'occupe de ranger leurs outils et la maison. Ils avaient convenu de ces tâches depuis une dizaine d'années, s'accordant dans cette routine permanente qui soulageait l'esprit ordonné de Theodore. Ces temps-ci, Leandra décide parfois de lui confier son obligation pour s'attarder dans des bars avec ses copines, avec le motif valable « d'avoir besoin de prendre du temps pour elle ». Toujours bienveillant et compréhensif, Theodore accepte avec cette volonté de bien faire. Il prend sur lui pour ne pas faire de cette désorganisation une source de frustration et trouve plutôt le moyen de se détourner de l’anxiété des imprévus, en se concentrant sur le positif dans cette situation embarrassante pour lui. Il se convainc qu'il pourra ainsi profiter d'un moment avec ses enfants, seul. Au lieu de sentir le stress grimper, il absorbe et chasse toute pensée néfaste en s'occupant l'esprit. Brandissant son couteau dans une main et le pot de chocolat à tartiner dans l'autre, il réalise quelques sandwichs sucrés pour le goûter. Il les accompagne d'une bouteille de jus de pomme bio et de gobelets réutilisables. Quoi de mieux qu'un pique-nique après l'école, dans un parc de jeux, pour profiter des éclats de soleil apparents ? Positiver, c'est ce qu'il s'entraîne à faire...

Avant de quitter leur maison de campagne, Theodore nettoie machinalement les impuretés qui recouvrent le plan de travail. Il abandonne les dernières miettes dans la poubelle et passe un coup de chiffon imbibé de vinaigre sur la surface. Une fois la cuisine rangée et aseptisée, Theodore peut sortir avec l'esprit plus libre et tranquille. Il place le panier goûter dans le coffre de la voiture et se dirige jusqu'à l'école, où il doit récupérer Livia, 9 ans, et Jay, 6 ans.

Au moment où il les retrouve, un autre parent le percute. Gêné par ce contact physique, sa tête se tourne naturellement pour entrevoir le coupable, mais l'arrivée des gamins, notamment de la fusée Jay, parvient à l'en désintéresser. L'excitation du petit s'accentue lorsqu'il lui confie son idée de les embarquer pour le goûter. Puis l'homme au mouvement brusque se retourne de nouveau pour l'interpeller. Un homme qui semble bien le connaître, puisqu'il lâche un Teddy réservé à ceux qui le connaissant intimement. Un simple coup d’œil suffit à le détailler, à le reconnaître, à repérer les petits touches de sa personnalité qui sont devenues le centre de certaines de leurs conversations, du jeu dans lequel il s'est lancé avec lui sans forcément le comprendre lui-même. Les fameuses chemises moches, la peinture qui est restée incrustée sur sa joue. Avec lui, il retirerait la tache « avec tendresse », sans vouloir gratter, frotter avec cette énergie qu'il emploie pour se dépêtrer des saletés. Un regard étonné répond à son interrogation ; il ne s'attendait pas à le croiser là. Theodore a conscience qu'ils habitent dans la même ville, mais pas que leurs enfants étudient pour autant dans la même école. L'air un peu hébété, et surtout embêté, le maraîcher ne trouve pas meilleure réponse que :

— Oui, c'est bien moi.

Pas l'ombre d'un sourire ne vient éclaircir le visage fermé qu'il arbore continuellement. Il n'y a que l’œil clignotant qui rappelle subtilement le chamboulement qu'il ressent à cet instant. En état d'angoisse, son cœur se met à tambouriner avec violence contre sa poitrine et ses mains deviennent moites. Non, non, non, ça ne devait pas se passer ainsi, pas maintenant, pas avec leurs enfants qui pourraient s'inquiéter, se poser des questions. Terriblement mal à l'aise de cette rencontre imprévue, pour laquelle il ne parvient cette fois pas à « positiver », Theodore ne trouve rien à dire et ne s'autorise pas de jeu de regard réconfortant. Noyé dans ses pensées, il détourne le regard pour ne pas devoir faire face au trouble qui l'anime dès qu'il croise le sien. Eviter ses yeux pour ne surtout pas comprendre à quel point Ares peut le perturber. Comment c'est possible de trouver un homme si séduisant alors qu'il n'avait pas été particulièrement attiré par les hommes jusque-là ? La raison lui intimerait de se retourner au plus vite pour repartir, c'est son gamin qui l'empêche lorsqu'il lui partage son plan pour cette fin de journée.

— Papa, papa ! Ils peuvent venir avec nous ? Je veux jouer avec Leon !

Il fallait, bien sûr, que leurs mômes se soient bien attachés. Ne sachant pas comment faire pour éloigner cette idée du crâne de son fils, sans trop lui faire subir la déception, il tente une excuse et croise furtivement le regard d'Ares, en espérant le rendre complice de la non-concrétisation de cette sortie...

— Jay, ils ont sûrement des choses à faire...

Theodore ne veut pas déranger, et surtout trouver un moyen d'éviter cette confrontation qu'il avait toujours retardée... et pour cause, le trouble insistant qu'il ressent chaque fois qu'il converse virtuellement avec Ares, se renforce de plus bel en sa présence...
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Dernière édition par Theodore Beaudoin le Sam 21 Mar - 0:36, édité 1 fois
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Ares Murillo
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MessageSujet: Re: Ciel mon ami ! Vous ici ? Quelle agréable coïncidence   Ciel mon ami ! Vous ici ? Quelle agréable coïncidence EmptyVen 20 Mar - 23:45

Ciel mon Ami ! Vous ici ? Quelle agréable coïncidence...Son cœur battait la chamade un peu plus chaque seconde, à chaque fois qu’il regardait Theodore, chaque fois qu’il croisait son regard. C’était perturbant. Voilà un moment qu’il n’avait pas ressentit ça, cette douce chaleur dans le ventre, ce sourire qui fleurit très naturellement sur ses lèvres sans même qu’il ne s’en rende compte, qu’il puisse l’arrêter. Leon s’était légèrement redressé contre lui à l’entente de son prénom, sortant Ares de sa contemplation, levant vers lui un regard brillant. Ce n’était pas la rencontre qu’il avait espérée, même si dans son crâne, il n’avait rien planifié autre que de le rencontrer, pas d’une façon aussi abrupte, soudaine. Surtout pas alors qu’il portait une tenue vraiment confort et vraiment cra-cra, sur sa chemise il y avait des tâches de peinture, heureusement un peu caché par le blouson qu’il avait enfilé à l’arrache avant de sortir. Ses mains devaient être toutes aussi sales, il n’avait pas vraiment vérifié avant de partir de la maison. Et ce ne serait pas vraiment discret de le faire maintenant, surtout que ses mains étaient dissimulées par le corps de son fils. Bon… c’était au moins ça de gagner. Se raclant la gorge qu’il se trouvait soudainement très sèche, le peintre ouvrit plusieurs fois la bouche pour répondre sans qu’aucun mot ne réussisse à franchir la barrière de ses lèvres. C’est encore une fois son fils qui le sortit de ses pensées en tirant sur son blouson.

« Moi aussi je veux jouer avec Jay, Papa… S’il te plait… »

Ares avait toujours eut du mal à dire non à ses enfants, c’était toujours difficile, même s’il le faisait à contre-cœur. Et là, ce n’était pas uniquement son fils qui devra gérer la frustration, lui aussi allait devoir l’accepter. Parce que oui, il aurait aimé pouvoir accepter et passer un peu de temps auprès de Teddy, même s’il savait par avance que les premiers temps seraient accompagnés par un certain malaise à cause de la situation. Mais ce n’était pas le bon moment. Et ça aussi ça lui faisait mal au cœur. Qu’est-ce qu’il n’aurait pas donné pour pouvoir accepter cette invitation… S’il n’avait pas réalisé combien Theodore ne semblait pas à l’aise avec cette idée. C’était peut-être finalement ça qui lui serrait un peu plus le cœur. Embrassant la tempe de son benjamin, il eut un léger sourire.

« Désolé mon grand… Jay, c’est ça ? Il faut que l’on aille chercher Cassie, la grande sœur de Leon. Une prochaine fois, on pourrait se faire ça ? Si ton papa est d’accord, bien entendu. »

C’était presque un déchirement, il avait la sensation que c’était gâcher une incroyable opportunité de pouvoir enfin réaliser ce qu’il voulait plus que tout depuis quelques temps, mais c’était aussi son devoir qui parlait. Il ne pouvait pas laisser son aînée comme ça, surtout pas alors qu’il n’avait pas pris le temps d’en discuter avec elle ou même de la prévenir. Non, il ne pouvait pas lui faire ça, et certainement alors que Jeremiah lui-même leur faisait faux bond. Cependant, le peintre ne parvint pas à reprendre sa route, même pas alors qu’un automobiliste, assez poli quand même, lui fit signe avec son klaxonne qu’il n’était vraiment pas bien garé et qu’il ferait sans doute mieux de se dépêcher.

« Profitez bien de votre goûter en tout cas. A bientôt, Teddy. Je l’espère… »

Il avait murmuré ces derniers mots, si bien que Leon devait avoir été le seul à les entendre. C’est avec un pincement à la poitrine qu’il rejoignit son véhicule, laissant son fils s’installer avant de l’attacher et reprit le volant, fonçant vers le collège de Cassie. Sur la route, il se frappa une ou deux fois le front contre le volant, lâchant un juron en espagnol, que malheureusement le petit avait très bien compris et le reprit avec ses mots d’enfant. Ce qui lui arracha un petit sourire, il chassa sa déception comme il le pu en faisant parler le garçon de sa journée et de ce qu’il voulait prendre au goûter. Ce n’était pas pour rien qu’il disait que ses enfants étaient son univers, c’était grâce à eux qu’il s’accrochait aux meilleures choses de la vie, c’étaient eux qui lui apportaient le plus de réconfort, et en particulier à cet instant. A défaut de pouvoir enfin faire cette rencontre avec l’homme qui hantait ses pensées nuit et jour, et bien il passerait un peu plus de temps avec la prunelle de ses yeux, et du bon temps.
C’est en un peu plus d’un quart d’heure qu’il avait réussi à rejoindre l’école de Cassie, et qu’il s’arrêta juste devant elle, devant le trottoir, qui était penchée sur son téléphone, comme si elle n’avait pas vu le temps passé. Sauf que de ce qu’il pouvait voir, elle avait enlevé un de ses écouteurs, un signe bien particulier chez elle de l’angoisse quand elle devait attendre de cette façon. Et Ares s’en voulait vraiment. Baissant la vitre de la portière à son niveau, il fit une petite grimace.

« Pardon ma chérie… Papa m’a prévenu au dernier moment qu’il ne pouvait pas venir vous chercher… vous allez passer la soirée avec moi. Tu ne m’en veux pas ? »

L’adolescente fit la moue, changea son pied d’appui et avec un petit sourire mesquin, le même que pouvait avoir Jeremiah, elle dit :

« Seulement si tu viens me faire un câlin. »

Qu’une adolescente demande elle-même une telle marque d’affection en public, et encore plus devant son école, était suffisamment étonnant pour que le peintre y réfléchisse à deux fois. Le père de famille s’empressa de sortir de la voiture, fit le tour en quelques enjambées et serra sa fille contre lui un long moment. Jusqu’à ce qu’elle-même le repousse. Sauf qu’au moment où il détachait ses bras d’elle, il croisa le regard d’un autre père. Qu’il avait quitté juste avant. Comble de l’ironie, Leon l’avait vu aussi et s’était détaché tout seul pour passer la tête par la fenêtre ouverte, appelant son copain Jay. Cette fois, il n’y avait plus d’excuse…

« Décidément… on aurait dû faire la route ensemble à ce que je vois… »
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Theodore Beaudoin
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MessageSujet: Re: Ciel mon ami ! Vous ici ? Quelle agréable coïncidence   Ciel mon ami ! Vous ici ? Quelle agréable coïncidence EmptySam 21 Mar - 12:46

Ciel mon Ami ! Vous ici ? Quelle agréable coïncidence...Theodore se sent presque soulagé quand Ares explique à Jay l'impossibilité de concrétiser son plan, parce qu'ils ont en effet d'autres occupations, notamment d'aller chercher sa fille aînée. Il sent l'angoisse qui comprime ses poumons se relâcher instantanément, à l'idée de pouvoir fuir cette rencontre, cet homme qui n'a besoin que d'un regard pour le faire chavirer. Teddy n'était pas préparé et n'avait pas conscience non plus de l'effet que peuvent avoir sa présence, ses yeux marron, sur lui. Il reste finalement évasif dans sa réponse, passant en travers de la demande discrète d'Arès, et sans préciser s'il pourrait accepter de pique-niquer tous ensemble un autre jour – espérant surtout que « cette prochaine fois » ne se reproduira pas.

— De toute façon nous devons aller chercher Romane nous aussi. A bientôt !

Il est à deux doigts de souffler un « à ce soir » bien placé pour répondre à son "Je l'espère" qu'il a bien percuté, sachant pertinemment qu'ils se contacteront sur le site de rencontres dans la soirée. Il se retient pour ne pas éveiller la curiosité des enfants qui voudraient savoir s'il est de sortie nocturne. Cela pourrait être d'autant plus embarrassant s'ils se mettaient à poser des questions devant son épouse lors du dîner. La neutralité semble être la réponse adéquate pour préserver leur secret et ne pas le rendre trop réel.

Dans la voiture qui les emmène jusqu'à l'école de Romane, Theodore ressasse les dernières minutes. Il repense à l'éclat lumineux qu'il a perçu dans le regard d'Ares ; lui avait l'air si enthousiaste de le croiser par hasard. Après tout c'est surtout lui qui est demandeur pour éloigner le virtuel et se rencontrer, alors que Theodore trouve toujours une excuse. Ce n'est pas l'envie qui lui manque, c'est plutôt l'anxiété qui le freine. Il ne sait pas comment se comporter avec lui, ce qu'Ares pourrait tenter et qu'il n'est pas sûr d'être à l'aise de faire. Pris de cours, il a fui son regard, la conversation et lui. En y repensant, il s'en veut presque de l'avoir ignoré, se fait la réflexion qu'Ares a sûrement mal vécu ce moment. Il aurait au moins dû esquisser un sourire, démontrer plus d'intérêt à son égard, comme il l'entreprend systématiquement sur les réseaux. Il s'éloigne de ces pensées quand Livia intervient pour le prévenir d'une information routière.

— Papa, c'est vert !

Le klaxon furieux de la voiture arrêtée derrière lui l'alerte également et le fait ressortir de sa rêverie brutalement. Appuyant sur l’accélérateur, il tente de rester concentré jusqu'à la fin du voyage.
Une fois garé sur le bord du trottoir, il guette l'arrivée de Romane par les rétroviseurs et les fenêtres. Tout ce qu'il y trouve pourtant, c'est le visage d'Ares au loin, garé derrière lui. N'osant pas descendre, et de toute façon habitué à rester planqué dans le véhicule quand il vient chercher son adolescente, il attend que Romane prenne place sur le côté passager et dépose un baiser sur son front même si elle arbore une mine contrariée. A peine bien installé sur son siège conducteur, qu'il entend une portière se refermer. Il se retourne et aperçoit Jay qui ne perd pas de temps pour se précipiter jusqu'à la voiture d'Ares et taper dans la main de son copain qui lui tend la sienne par la fenêtre. Ces deux-là, sans le vouloir, deviennent une source de rapprochement incontestable. Alors Theodore avance vers eux dans le but de récupérer son fils et doit se confronter à ce regard encore une fois.

— Il semblerait... Je ne savais pas qu'ils se connaissaient tous.

Il est vrai que Jay évoque souvent son copain Leon à table, mais Teddy n'avait pas fait le rapprochement avec le Leon d'Ares. Le covoiturage pourrait être une option à ce rythme-là, Theodore garde bien sûr cette réflexion pour lui, afin de ne pas lui donner de mauvaise idée. Il pourrait presque croire qu'Ares s'amuse à le suivre, à espionner son quotidien, alors que c'est simplement le hasard qui les réunit aujourd'hui. Cette situation le déstabilise encore, même s'il se montre moins fermé et tente de ne pas fuir le regard d'Ares.

— Papa, s'il te plaît !

Les yeux larmoyants de son fils le supplient d'accepter. Theodore aurait voulu ne pas succomber à la pression affectueuse, cède pourtant face à ce qui ne s'apparente pas à un caprice, seulement à un désir compréhensible de jouer avec un copain.

— Bon, très bien, allons-y. Je n'ai pas prévu le goûter pour tout le monde, on pourra découper en deux chaque tartine...

Tout le monde a l'air de vouloir se retrouver, il ne peut pas être égoïste au point d'empêcher la réunion de ce groupe uni. Il n'a pas le droit de priver ses enfants d'amitiés solides, surtout qu'il a souffert de sa timidité et isolement à leur âge. Ils ne doivent pas faire les frais de sa peur qui le submerge de plus bel.
Il récupère le panier goûter dans le coffre, invite ses enfants à descendre et les familles rassemblées avancent vers le parc placé à côté de l'école. Trois groupes distincts se forment. Les adolescentes s'éloignent et s'assoient sur le dossier d'un banc ; les trois autres enfants courent jusqu'aux jeux et se bataillent pour arriver le premier au toboggan, et puis le clan parental, Theodore et Ares, qui doivent apprendre à se découvrir et apprendre des liens soudés de leurs petits. Teddy s'installe sur un banc, surveille Livia, Leon et Jay, tout en gardant un œil vigilent sur les filles et en déballant le panier. Avec symétrie, il dépose scrupuleusement les ingrédients sur le banc et sert un jus de pomme pour chacun d'eux.

— Pas eu le temps de te changer alors, c'était la course ? Encore trop absorbé par ta passion ?

Il fait une remarque sur les tâches de peinture qui traînent sur sa joue et sur sa chemise qu'il avait aperçue sous son manteau ouvert – et qu'Ares, empressé, n'avait sûrement pas pris le temps de fermer. Maintenant que les enfants ne traînent plus autour d'eux, qu'ils ne peuvent détecter des signes particuliers de l'attachement qu'il éprouve pour l'homme à ses côtés, Teddy s'autorise un léger sourire... subtil, à peine perceptible, pour ne pas qu'il s'affiche clairement sur ses lèvres et que ses enfants puissent le repérer de loin, même s'ils ne sont clairement pas intéressés par leurs papas.
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MessageSujet: Re: Ciel mon ami ! Vous ici ? Quelle agréable coïncidence   Ciel mon ami ! Vous ici ? Quelle agréable coïncidence EmptyMer 25 Mar - 15:31

Ciel mon Ami ! Vous ici ? Quelle agréable coïncidence...C’était trop beau pour être vrai. Ares peinait à croire que le destin ait été si sympathique avec lui et lui apporte de nouveau sur son chemin Theodore. Quand son regard s’était de nouveau posé sur lui, quand il avait reconnu la silhouette de cet homme qui en l’espace de quelques secondes avait totalement prit possession de son cœur, ce même organe s’était mis à battre à tout rompre. Heureusement que Cassie l’avait repoussé, elle aurait sans le moindre doute sentit qu’il y avait quelque chose qui perturbait son père. Leon s’était complètement avancé jusqu’à faire passer son buste par la fenêtre, plus que ravi de retrouver son copain. Quelque part, Ares aurait dû le savoir, mais il faut dire qu’il avait surtout beaucoup de mal à retenir les prénoms de tous les amis de ses enfants, surtout pour ce qui était de son aînée à vrai dire, soit elle était beaucoup trop sociable et avait trop de connaissances, soit elle changeait souvent d’amis. Soit il était vraiment un père indigne qui n’écoutait pas assez ses enfants. Toujours est-il que la petite famille s’était approchée d’eux, le forçant à ouvrir la portière à son fils qui s’empressa de faire un check de l’enfer à son copain du haut de ses six ans et de lui raconter lui-même le changement de programme de ses papas lui-même. Le peintre posa une main dans les cheveux du petit dernier et sur l’épaule de sa fille, qui salua poliment tout le monde, mais rejoignit très vite Romance pour lui montrer quelque chose sur son téléphone. Suivant son exemple, Leon se précipita sur Livia et Jay, quand tout ce petit monde fut descendu de voiture. Ils n’avaient plus vraiment le choix, et ce n’était même pas de la faute du peintre. Même s’il y mettait tout son cœur, il n’arriverait pas à leur dire non et à les remettre en voiture.

« C’est très gentil de ta part. La prochaine fois, je m’occuperai du goûter pour tout le monde. »

Si prochaine fois il y avait. La gêne de Teddy, il ne l’oubliait pas, et il semblait prendre sur lui pour ne rien laisser paraître maintenant. Était-ce pour faire plaisir aux enfants ou parce qu’il ne voulait effectivement pas montrer sa gêne… Ares ne saurait dire, ni ce qui lui serrait le palpitant. Suivant la petite bande qui s’était formé après avoir remonter les vitres et verrouiller son véhicule, il tenta de calmer son benjamin qui sautait partout avec son copain et la sœur de ce dernier, pendant que les deux adolescentes s’isolaient déjà en prenant de la distance avec eux. En voyant cela, le père de famille ne pût s’empêcher de sourire. Il fallait dire que ce n’était pas souvent qu’ils sortaient comme ça avec une autre famille, quand bien même les mentalités soient plus ouvertes au Canada, la plupart restaient encore un peu tendus quant à l’idée de fréquenter un père ouverte gay, et séparé qui plus est. Bien sûr, il y avait des jeunes mamans qui se faisaient un plaisir de l’inviter à des goûter ou des sorties dans le parc pour parler chiffons… mais ça partait quand même d’un bon sentiment.
Toujours sans rien dire, le peintre suivit Teddy sur le banc et l’observa préparer le goûter. Très soigneusement, de façon très ordonné. Dans leur conversation, il avait bien compris que le maraîcher aimait l’ordre et la propreté, mais il ne s’était pas imaginé de cette façon. Et il ne pu s’empêcher de faire le lien avec ses parents, de comment tout était bien aligné, tout était bien propre. Ça aurait dû le faire tiquer, lui dire que c’était une raison, en plus de celle de son mariage, que ça ne pourrait jamais marcher entre eux… mais non, il trouvait ça… touchant. Et c’était bien un comble venant du bordélique Ares Murillo.

« Pardon ? » dit-il en prenant conscience que Teddy lui avait parlé, trop absorbé par l’observation des mains de ce dernier. « Oui… oui, en fait, ce n’était pas du tout prévu… Je devais être tout seul pour la fin de semaine, mais Jeremiah a une obligation professionnelle, pour ce soir en tout cas, et il a fallu que je cours chercher les enfants. Parce que bien sûr, il m’a prévenu au dernier moment… »

Oui, et parce qu’il devait être sa toute dernière option sans l’ombre d’un doute, mais Ares avait besoin de râler à ce sujet, de faire entendre son agacement. Non pas qu’il soit agacé d’avoir Cassie et Leon avec lui, bien au contraire, mais sur le principe. Son regard se posa alors sur sa chemise, qu’il remarqua, enfin, tâchée, et de ses mains dont il ne pouvait plus cacher les traces de peinture, il préféra en rire que se dire qu’il avait complètement l’air négligé à côté de Teddy.

« Je suis plus propre d’habitude, je te promets. Là… je n’ai vraiment pas eu le temps. »

Le peintre se racla la gorge et jeta un rapide coup d’œil sur leurs progénitures, chacune vaquant à leurs occupations, oubliant complètement l’existence de leurs pères. Ce qui expliquait sûrement pourquoi est-ce que le maraîcher s’était permis cette petite plaisanterie et ce sourire… Un sourire qui le faisait complètement craquer et oublier beaucoup de choses. Se détendant à son tour, et malgré la distance qu’il y avait entre eux à cause du goûter, il se mit à sourire à son tour.

« Et malgré tout, je suis tellement heureux de cet imprévu… Je sais que… tu n’avais pas vraiment envie qu’on se rencontre maintenant… mais j’en suis vraiment heureux. »
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FACECLAIM : Oscar Isaac (Gajah), sign (FRIMELDA).
MULTINICK : Aucun.

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MessageSujet: Re: Ciel mon ami ! Vous ici ? Quelle agréable coïncidence   Ciel mon ami ! Vous ici ? Quelle agréable coïncidence EmptyMar 31 Mar - 21:08

Ciel mon Ami ! Vous ici ? Quelle agréable coïncidence...La prochaine fois, Ares s'occuperait du goûter, c'est que ce dernier lui indique pendant que les familles réunies marchent à travers le parc. Theodore ignore s'il peut se laisser tenter par une autre occasion de se retrouver en sa compagnie, sait pertinemment qu'il risque de fuir les éventuelles rencontres. Il n'irait pas jusqu'à user de stratagème pour ne pas croiser celui qu'il cherche à éviter, mais pourrait tout de même décider stratégiquement de chercher son adolescente avant ses autres gamins, ayant parfaitement compris l'organisation d'Ares... S'il a toujours refusé poliment de retrouver Ares autour d'un verre ou chez lui, lorsqu'il est libéré de son obligation parentale un week-end, ce n'est pas pour céder régulièrement ensuite. Il a accepté pour ses enfants, pour leur bien-être social ; et uniquement pour les enfants. A moins que peut-être, ce soient à cause de ses yeux marron qui le chamboulent, sa manière particulière de le regarder, de respecter son désir de ne pas trop montrer l'affection qu'ils se portent... C'est ce qu'il a tout de suite remarqué, qu'il n'a pas nié le connaître, pour ne pas s'ignorer, mais sans créer de malaise dans leur conversation déjà assez déstabilisante.

L'angoisse persiste pourtant, se remarque dans sa façon d'aligner les gobelets réutilisables et d'étaler les aliments sur le panier en osier. Tout est droit, jusqu'aux serviettes lavables qui ne dépassent pas et respectent les mêmes dimensions de celle du dessous. Theodore ne s'en rend même pas compte qu'il s'applique avec soin, se concentre dans cette installation pour mieux chasser le trouble qui agite son cœur et s'immisce dans sa tête. Alors que ses mains s'activent et rangent, c'est au contraire le désordre dans ses pensées. Afin de le faire taire, il parle, un peu, pour donner son attention à cet être qu'il a complètement délaissé ces dernières minutes. Il ne semble pas l'avoir écouté, il a plutôt l'air d'observer les tartines... peut-être avec envie ? Teddy répète alors avec ce léger sourire qu'il ne peut plus dissimuler.

— Je te demandais si tu n'avais pas eu le temps de te changer, si tu étais encore trop absorbé par ta passion. Mais peut-être que tout ce qui t'intéresse, c'est le pain au chocolat ?

Tout en entendant son explication, Theodore lui tend alors le goûter coupé symétriquement à l'aide d'un couteau, persuadé que se cache un grand enfant chez Ares.

— Il ne pouvait pas te prévenir plus tôt ?

La relation avec Jeremiah semble complexe chaque fois qu'Ares l'aborde, il ne peut s'empêcher de compatir. Ne voulant pas formuler une réponse injuste, il se contente de trouver l'excuse qui est certainement au cœur de cette transmission tardive des informations capitales.

— Ne t'en fais pas, je n'ai jamais dit que c'était déplaisant.

Cette tache qui colore la peau d'Ares est même esthétique. Il n'en fait  pas une obsession, il ne ressent pas non plus le désir de frotter pour la faire disparaître. Alors il lui confie naturellement, en dévoilant peut-être un peu trop qu'il n'est pas insensible à son charme – peinturé ou non. L'honnêteté le fait exprimer des remarques qu'il n'aurait pas, par réserve sans doute, osé prononcer. Il ne s'essaye même pas à une tentative de séduction, alors que son sourire pourrait faire croire le contraire.

Les yeux de Teddy alternent entre la surveillance des enfants, les uns s'amusant à grimper la structure, les autres prises dans une conversation qu'il devine intime, pour qu'elles se soient écartées autant du groupe ; et l'admiration discrète des traits d'Ares. Il a cet air jovial imbriqué sur le visage, ce sourire qui l'éclaire davantage. Teddy détourne le regard quand son perturbateur de pensées reprend la parole. Les propos le chamboulent, précisent le bonheur qu'il éprouve grâce à cette rencontre qu'ils n'ont cessé de repousser.

— C'était trop tôt, je le sens bien... Mais tant mieux si tu en es content.

S'il en est heureux, c'est qu'il ne lui a pas trop fait mauvaise impression... c'est en tout cas ce qu'il se dit pour se rassurer. A moins qu'il se focalise seulement sur l'espoir de cette rencontre qui vient enfin de se concrétiser ? Il ne souligne pas la réciprocité de ce sentiment, mais tente de rattraper quelque peu sa réponse manquant réellement d'entrain :

— Enfin j'aurais surtout préféré que ça soit dans d'autres circonstances, un autre lieu, et surtout sans les enfants.

Il aurait été mal à l'aise dans tous les cas, mais la présence de leurs mômes renforce cette sensation de gêne qu'il a de la difficulté à canaliser. Il aurait peut-être été plus ouvert et cela laisse l'occasion à Ares de programmer une autre sortie... d'essayer, en tout cas. Avec l'esprit anxieux de Theodore, à réfléchir chaque fois à la meilleure décision à prendre, il n'est pas certain qu'il sera ouvert à la proposition. Pourtant, tandis que ses yeux se perdent une nouvelle fois sur le visage d'Ares, le Québécois a l'étrange conviction qu'il n'a pas fait un mauvais choix en acceptant son invitation à dialoguer sur ce réseau social...
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